Édition du vendredi 18 avril 2014
Réforme des rythmes scolaires et transports : un guide pratique
L’association Agir, qui regroupe des élus et des techniciens spécialisés dans les questions de transport public, et indépendants des groupes de transport, vient de publier un guide sur les implications de la réforme des rythmes scolaires en matière de transport.
Sous forme de 40 questions-réponses, l’association dresse un tableau précis et intéressant d’un aspect connexe de cette réforme, mais néanmoins important pour les collectivités : si le transport scolaire – c’est-à-dire le transport des enfants pour aller et revenir de l’école – est une compétence qui revient aux départements ou, en cas d’existence d’un périmètre de transport urbain, aux agglomérations, il n’en va pas de même pour les activités périscolaires. Le transport des enfants, pour les activités périscolaires, « relève de la commune ou (…) de l’EPCI concerné », note Agir.
Le guide détaille les impacts de la réforme sur les marchés publics scolaires, avec des questions telles que « peut-on passer un nouveau marché public pour les services liés à la journée supplémentaire ? » – la réponse est oui. Il s’attarde également sur la question des coûts supplémentaires. Agir note que si l’État a bien mis en place un dispositif de soutien financier pour aider les communes à organiser la réforme (le fonds d’amorçage), il n’a en revanche rien prévu pour aider les collectivités à assumer les surcoûts en matière de transport : « le fonds d’amorçage est réservé uniquement aux communes et aux EPCI compétents en matière de fonctionnement des écoles. Les AOT devront donc prendre en charge (le surcoût) sur leur budget propre » – ce qui fait dire à Christophe Trebosc, secrétaire général de l’Association nationale pour les transports éducatifs de l’enseignement public, que « le transport scolaire est le maillon oublié de la réforme ».
En termes de coûts, Agir cite les estimations de l’Assemblée des départements de France pour qui « le surcoût total dédié au transport scolaire (est) compris entre 60 et 173 millions d’euros par an ». Agir cite également l’étude de l’AMF publiée à l’occasion du Congrès des maires de 2013, sur les 4 000 communes qui avaient alors déjà appliqué la réforme. L’étude de l’AMF conclut : « la mise en œuvre de la réforme a provoqué des coûts supplémentaires en termes de transports pour 55% des communes. Ces coûts sont supportés en premier lieu par les communes, suivies des conseils généraux et enfin des familles. »
Le guide Agir « 40 questions et réponses sur la réforme des rythmes scolaires et les transports scolaires » est disponible gratuitement.
Télécharger le guide.
Sous forme de 40 questions-réponses, l’association dresse un tableau précis et intéressant d’un aspect connexe de cette réforme, mais néanmoins important pour les collectivités : si le transport scolaire – c’est-à-dire le transport des enfants pour aller et revenir de l’école – est une compétence qui revient aux départements ou, en cas d’existence d’un périmètre de transport urbain, aux agglomérations, il n’en va pas de même pour les activités périscolaires. Le transport des enfants, pour les activités périscolaires, « relève de la commune ou (…) de l’EPCI concerné », note Agir.
Le guide détaille les impacts de la réforme sur les marchés publics scolaires, avec des questions telles que « peut-on passer un nouveau marché public pour les services liés à la journée supplémentaire ? » – la réponse est oui. Il s’attarde également sur la question des coûts supplémentaires. Agir note que si l’État a bien mis en place un dispositif de soutien financier pour aider les communes à organiser la réforme (le fonds d’amorçage), il n’a en revanche rien prévu pour aider les collectivités à assumer les surcoûts en matière de transport : « le fonds d’amorçage est réservé uniquement aux communes et aux EPCI compétents en matière de fonctionnement des écoles. Les AOT devront donc prendre en charge (le surcoût) sur leur budget propre » – ce qui fait dire à Christophe Trebosc, secrétaire général de l’Association nationale pour les transports éducatifs de l’enseignement public, que « le transport scolaire est le maillon oublié de la réforme ».
En termes de coûts, Agir cite les estimations de l’Assemblée des départements de France pour qui « le surcoût total dédié au transport scolaire (est) compris entre 60 et 173 millions d’euros par an ». Agir cite également l’étude de l’AMF publiée à l’occasion du Congrès des maires de 2013, sur les 4 000 communes qui avaient alors déjà appliqué la réforme. L’étude de l’AMF conclut : « la mise en œuvre de la réforme a provoqué des coûts supplémentaires en termes de transports pour 55% des communes. Ces coûts sont supportés en premier lieu par les communes, suivies des conseils généraux et enfin des familles. »
Le guide Agir « 40 questions et réponses sur la réforme des rythmes scolaires et les transports scolaires » est disponible gratuitement.
Télécharger le guide.
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
S'ABONNER GRATUITEMENT
NOUS ÉCRIRE
DANS L'ÉDITION DU JOUR
Dotations : les associations d'élus demandent une « remise à plat » des politiques de l'Etat
2014, année atone pour les finances publique locales, selon la Banque postale
Adoption par le Sénat du projet de loi sur l'égalité entre les femmes et les hommes
Le Sénat adopte les nouvelles règles de simplification de l'urbanisme commercial
Retrouver une édition
Accéder au site