Édition du jeudi 22 avril 2010
Réforme de la taxe professionnelle: les propositions des associations de maires et de présidents d'EPCI
Dans le cadre des travaux préparatoires à la clause de revoyure, lAssociation des maires de France, avec lAssociation des petites villes de France, la Fédération des maires de villes moyennes, lAssociation des maires de grandes villes de France, lAssemblée des communautés de France et lAssociation des communautés urbaines de France ont publié, leurs propositions de modification du texte inscrit en loi de finances initiale pour 2010. Ces propositions ont d'une part été transmises le 9 avril dernier, à Bruno Durieux, ancien ministre, inspecteur général des finances, chargé détablir le premier rapport prévu par larticle 76 de la loi de finances pour 2010, réformant la taxe professionnelle, et, dautre part, exposées le 14 avril devant cinq des six parlementaires missionnés par le gouvernement.
Dans ce document, mis en ligne sur le site de lAMF, les associations exposent les lignes directrices de la péréquation et formulent sept pistes de modification du texte adopté en loi de finances initiale pour 2010.
Concernant lannée 2010, afin de lever toute ambiguïté sur la garantie de la prise en compte de la totalité des produits de taxe professionnelle 2010, elles demandent que «lensemble des "rôles supplémentaires" qui auraient été dus au titre de la de taxe professionnelle 2010 et non uniquement ceux portant sur la seule cotisation foncière des entreprises» soit intégré dans le calcul.
Parmi, les mesures souhaitées figure la question de la répartition territoriale de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, dont les mesures réglementaires font lobjet dun débat avec les organisations patronales. Elles souhaitent que «soient réexaminées les clés de répartition de la valeur ajoutée, de façon à mieux prendre en compte les spécificités des établissements industriels et à améliorer le dispositif en faveur des collectivités qui les accueillent.
Par ailleurs, elles estiment que la disposition relative au régime spécifique quavait prévue le législateur pour les titulaires de bénéfices non commerciaux employant moins de cinq salariés, censurée par le Conseil constitutionnel, représente un manque à gagner denviron 800 millions deuros. Elle demande que ce manque à gagner soit «compensé par lattribution dun montant dun produit fiscal équivalent».
Pour accéder au dossier, voir lien ci-dessous.
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