Édition du lundi 22 avril 2013
Recul des exploitations agricoles en zones urbaines
Entre 2000 et 2010, le nombre d’exploitations agricoles a baissé de 26 % en France métropolitaine. Le recul est plus marqué dans les pôles urbains (unités urbaines d’au moins 1 500 emplois) avec 31 % d’exploitations en moins. Cet état de la situation ressort d’une étude d’Agreste, le service statistique du ministère de l’Agriculture, rendue publique ce mois-ci. Selon l’étude, « cette tendance devrait se poursuivre au cours des années à venir » car les exploitations agricoles situées en zone urbaine « sont davantage concernées par les problèmes de succession ».
Cette étude souligne également que si la surface agricole utilisée (SAU) couvre la moitié du territoire métropolitain, 9% seulement de cette surface agricole se trouve dans les pôles. En dix ans, l’agriculture a perdu 900 000 hectares de SAU, soit 3% du total. Une grande partie des terres agricoles a été utilisée pour l’urbanisation, le développement d’activités économiques non agricoles et la construction de nouvelles infrastructures. Aussi la perte de SAU est-elle deux fois plus forte dans les pôles que dans les autres espaces sous influence urbaine (couronnes des pôles et communes multipolarisées) : -6% contre -3%.
Le ministère de l’Agriculture observe également que « sur la décennie 2000, le phénomène d’artificialisation des terres se poursuit, malgré le renforcement des règles d’urbanisme de plus en plus soucieuses du maintien des espaces naturels et agricoles dans les zones urbanisées ».
Mais tous les types d’espaces agricoles ne sont pas affectés de la même manière. Le recul des terres agricoles dédiées aux grandes cultures est ainsi très marqué dans les pôles (-6,1% contre -1,7% sur l’ensemble du territoire métropolitain) de même que celui des terres de maraîchage, avec 36% de maraîchers en moins en dix ans.
Télécharger l’étude.
Cette étude souligne également que si la surface agricole utilisée (SAU) couvre la moitié du territoire métropolitain, 9% seulement de cette surface agricole se trouve dans les pôles. En dix ans, l’agriculture a perdu 900 000 hectares de SAU, soit 3% du total. Une grande partie des terres agricoles a été utilisée pour l’urbanisation, le développement d’activités économiques non agricoles et la construction de nouvelles infrastructures. Aussi la perte de SAU est-elle deux fois plus forte dans les pôles que dans les autres espaces sous influence urbaine (couronnes des pôles et communes multipolarisées) : -6% contre -3%.
Le ministère de l’Agriculture observe également que « sur la décennie 2000, le phénomène d’artificialisation des terres se poursuit, malgré le renforcement des règles d’urbanisme de plus en plus soucieuses du maintien des espaces naturels et agricoles dans les zones urbanisées ».
Mais tous les types d’espaces agricoles ne sont pas affectés de la même manière. Le recul des terres agricoles dédiées aux grandes cultures est ainsi très marqué dans les pôles (-6,1% contre -1,7% sur l’ensemble du territoire métropolitain) de même que celui des terres de maraîchage, avec 36% de maraîchers en moins en dix ans.
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