Édition du mercredi 17 octobre 2018
Réactions suite aux remaniements : des « satisfactions » et des « attentes »
Du remaniement gouvernemental annoncé hier, les représentants des collectivités locales ont retenu, sans surprise, la création d’un vaste ministère consacré aux territoires, dirigé par Jacqueline Gourault, qui a sous sa tutelle deux ministres, Julien Denormandie et Sébastien Lecornu, en charge respectivement de « la Ville et du Logement » et des « Collectivités territoriales » (lire Maire info d’hier).
Une décision « qui va permettre de nouer des partenariats importants avec les collectivités », selon le président LaREM de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, et le « rétablissement de la confiance avec les collectivités », selon Sarah El-Haïry, porte-parole du MoDem. Bien loin des nombreuses critiques lancées par les différentes oppositions à Emmanuel Macron qui voient dans ce remaniement « un gouvernement pour ne rien changer », « un grand jeu de chaises musicales », « un assortiment de seconds couteaux » …
« Il va falloir du courage pour combler le fossé entre l’État et les collectivités »
En ce qui concerne les associations d’élus, le secrétaire général de l’AMF, Philippe Laurent, s’est dit satisfait d’avoir désormais un interlocuteur identifié au sein du gouvernement et a estimé que « Jacqueline Gourault, Marc Fesneau [ministre chargé des Relations avec le Parlement] et Sébastien Lecornu » sont « d’excellents interlocuteurs ». S’il a reconnu que « les personnalités des ministres sont importantes pour la confiance et la sérénité, ce qui compte surtout ce sont les politiques suivies ». Car « si leur bonne volonté est contrecarrée par les actions de Bercy, ça ne marchera pas », a estimé le maire de Sceaux qui demande « un engagement fort du Premier ministre ».
Restant « vigilant aux contours administratifs de ce nouveau ministère », le président de France urbaine, Jean-Luc Moudenc, a salué, dans un communiqué, « un renforcement du dialogue entre l’Etat et les collectivités [qui] contribuera à apaiser les relations entre le gouvernement et l’ensemble des élus locaux ».
De son côté, le président des Régions de France, Hervé Morin, s’est dit « heureux qu’il y ait une ministre des territoires », mais a souligné que cela « ne doit pas être seulement un symbole, nous attendons des actes sur l’association des territoires aux politiques qui les concernent ». Même constat pour Dominique Bussereau, président de l’Association des départements de France, qui note qu’il va « falloir du courage pour combler le fossé qui s’est creusé entre l’État et le terrain ».
Plusieurs acteurs du logement ont également réagi favorablement à ce remaniement ministériel. « Nous avons désormais un ministre de la Ville et du Logement de plein exercice, sur lequel nous compterons pour les arbitrages à venir », a salué le président de l’USH, Jean-Louis Dumont, face aux « ennemis du logement social, du côté de Bercy, [qui] n'ont pas baissé les bras ». « Le logement est bien confirmé comme un pôle important de l'action publique », a pour sa part appuyé la Fédération française du bâtiment (FFB).
Ruralité et numérique laissés pour compte ?
Des critiques plus virulentes sont venues du côté de la ruralité avec notamment le président de l’AMRF, Vanik Berbérian : « J’observe dans la composition du gouvernement que le mot « rural » n’existe pas, en particulier dans le périmètre de la ministre de la Cohésion des territoires, à contrario de la « ville ». Le tempo de la métropolisation est confirmé. Les ruraux apprécieront ! ».
Dans un communiqué, le député du Pas-de-Calais, Daniel Fasquelle, pointe enfin le fait que « le terme « numérique » disparaisse totalement de l’organigramme gouvernemental » suite au passage de ce portefeuille de Matignon à Bercy. L’élu estime que « le numérique ne devient plus qu’un objet de second plan » et s’interroge « sur les priorités présidentielles » concernant un « thème qui est au centre de notre économie ». « Depuis Bercy, j’aurai tous les moyens d’agir à la transformation de l’économie et de l’État », a précisé Mounir Mahjoubi, assurant que son périmètre restait « à 100 % dédié au numérique » et que sa « capacité d’action sera multipliée ».
Une décision « qui va permettre de nouer des partenariats importants avec les collectivités », selon le président LaREM de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, et le « rétablissement de la confiance avec les collectivités », selon Sarah El-Haïry, porte-parole du MoDem. Bien loin des nombreuses critiques lancées par les différentes oppositions à Emmanuel Macron qui voient dans ce remaniement « un gouvernement pour ne rien changer », « un grand jeu de chaises musicales », « un assortiment de seconds couteaux » …
« Il va falloir du courage pour combler le fossé entre l’État et les collectivités »
En ce qui concerne les associations d’élus, le secrétaire général de l’AMF, Philippe Laurent, s’est dit satisfait d’avoir désormais un interlocuteur identifié au sein du gouvernement et a estimé que « Jacqueline Gourault, Marc Fesneau [ministre chargé des Relations avec le Parlement] et Sébastien Lecornu » sont « d’excellents interlocuteurs ». S’il a reconnu que « les personnalités des ministres sont importantes pour la confiance et la sérénité, ce qui compte surtout ce sont les politiques suivies ». Car « si leur bonne volonté est contrecarrée par les actions de Bercy, ça ne marchera pas », a estimé le maire de Sceaux qui demande « un engagement fort du Premier ministre ».
Restant « vigilant aux contours administratifs de ce nouveau ministère », le président de France urbaine, Jean-Luc Moudenc, a salué, dans un communiqué, « un renforcement du dialogue entre l’Etat et les collectivités [qui] contribuera à apaiser les relations entre le gouvernement et l’ensemble des élus locaux ».
De son côté, le président des Régions de France, Hervé Morin, s’est dit « heureux qu’il y ait une ministre des territoires », mais a souligné que cela « ne doit pas être seulement un symbole, nous attendons des actes sur l’association des territoires aux politiques qui les concernent ». Même constat pour Dominique Bussereau, président de l’Association des départements de France, qui note qu’il va « falloir du courage pour combler le fossé qui s’est creusé entre l’État et le terrain ».
Plusieurs acteurs du logement ont également réagi favorablement à ce remaniement ministériel. « Nous avons désormais un ministre de la Ville et du Logement de plein exercice, sur lequel nous compterons pour les arbitrages à venir », a salué le président de l’USH, Jean-Louis Dumont, face aux « ennemis du logement social, du côté de Bercy, [qui] n'ont pas baissé les bras ». « Le logement est bien confirmé comme un pôle important de l'action publique », a pour sa part appuyé la Fédération française du bâtiment (FFB).
Ruralité et numérique laissés pour compte ?
Des critiques plus virulentes sont venues du côté de la ruralité avec notamment le président de l’AMRF, Vanik Berbérian : « J’observe dans la composition du gouvernement que le mot « rural » n’existe pas, en particulier dans le périmètre de la ministre de la Cohésion des territoires, à contrario de la « ville ». Le tempo de la métropolisation est confirmé. Les ruraux apprécieront ! ».
Dans un communiqué, le député du Pas-de-Calais, Daniel Fasquelle, pointe enfin le fait que « le terme « numérique » disparaisse totalement de l’organigramme gouvernemental » suite au passage de ce portefeuille de Matignon à Bercy. L’élu estime que « le numérique ne devient plus qu’un objet de second plan » et s’interroge « sur les priorités présidentielles » concernant un « thème qui est au centre de notre économie ». « Depuis Bercy, j’aurai tous les moyens d’agir à la transformation de l’économie et de l’État », a précisé Mounir Mahjoubi, assurant que son périmètre restait « à 100 % dédié au numérique » et que sa « capacité d’action sera multipliée ».
A.W.
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