Édition du mercredi 11 décembre 2013
L'Anru publie un guide pratique sur le développement économique dans les quartiers
L’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) vient d’éditer un guide pratique sur le développement économique des quartiers faisant l’objet d’un programme de rénovation urbaine (PRU), qui vise notamment à faciliter les échanges entre élus et acteurs économiques (entreprises, chambres de commerce, etc.).
« Ces deux mondes doivent se rencontrer, ils ont des temps d’action différents. Quand un projet d’urbanisme sort, sa réalisation prend des années, quand un acteur économique veut s’installer, c’est sur du très court terme. La synchronisation des temps est importante, chacun doit comprendre les codes de l’autre », a déclaré hier Eléonore Hauptmann, responsable du pôle d’appui opérationnel à l’Anru, lors de la présentation du guide.
Jusqu’à présent, le développement économique n’a pas été une priorité de l’Anru « dont ce n’est pas la vocation naturelle », a souligné Eléonore Hauptmann. De fait, la plupart des projets intègrent une dimension économique, mais elle n’est pas pensée dans sa globalité.
« Il faut changer d’échelle, penser au niveau du bassin de vie et pas seulement des quartiers », a-t-elle ajouté. En effet, la situation de certains quartiers a évolué : construits dans les années 60 ou 70, ils ne sont plus toujours aussi excentrés qu’avant. Les PRU ont contribué à mieux les desservir, avec l’arrivée de tramways ou de bus à haute qualité de services. Certains bénéficient d’un environnement favorable avec la proximité d’un hôpital, d’une université ou d’une zone d’activités.
L’Anru préconise donc dans son guide d’effectuer un diagnostic sur les atouts économiques des quartiers concernés et de développer leurs points forts. « Ce qui manque le plus, c’est la prise en compte du parcours résidentiel des entrepreneurs », a expliqué Laurent Doré, directeur de l’animation et de l’appui aux acteurs de la rénovation urbaine à l’Anru. En effet, par le biais de pépinières ou d’hôtels d’entreprises, de locaux en pieds d’immeubles, les quartiers peuvent abriter une activité économique propre.
« Le foncier dans les quartiers est souvent pas mal situé et accessible à un coût raisonnable. C’est parfait pour les PME en transition ou pour les entrepreneurs en début de carrière », qui sont nombreux dans les quartiers Anru : un jeune sur deux et un adulte sur quatre souhaitent créer leur propre entreprise, a conclu Laurent Doré.
Le guide explore les différents aspects d’une stratégie de développement économique, du diagnostic au « marketing territorial » qui doit contribuer à changer l’image des quartiers auprès des entreprises.
Télécharger le guide pratique de l’Anru sur le développement économique.
« Ces deux mondes doivent se rencontrer, ils ont des temps d’action différents. Quand un projet d’urbanisme sort, sa réalisation prend des années, quand un acteur économique veut s’installer, c’est sur du très court terme. La synchronisation des temps est importante, chacun doit comprendre les codes de l’autre », a déclaré hier Eléonore Hauptmann, responsable du pôle d’appui opérationnel à l’Anru, lors de la présentation du guide.
Jusqu’à présent, le développement économique n’a pas été une priorité de l’Anru « dont ce n’est pas la vocation naturelle », a souligné Eléonore Hauptmann. De fait, la plupart des projets intègrent une dimension économique, mais elle n’est pas pensée dans sa globalité.
« Il faut changer d’échelle, penser au niveau du bassin de vie et pas seulement des quartiers », a-t-elle ajouté. En effet, la situation de certains quartiers a évolué : construits dans les années 60 ou 70, ils ne sont plus toujours aussi excentrés qu’avant. Les PRU ont contribué à mieux les desservir, avec l’arrivée de tramways ou de bus à haute qualité de services. Certains bénéficient d’un environnement favorable avec la proximité d’un hôpital, d’une université ou d’une zone d’activités.
L’Anru préconise donc dans son guide d’effectuer un diagnostic sur les atouts économiques des quartiers concernés et de développer leurs points forts. « Ce qui manque le plus, c’est la prise en compte du parcours résidentiel des entrepreneurs », a expliqué Laurent Doré, directeur de l’animation et de l’appui aux acteurs de la rénovation urbaine à l’Anru. En effet, par le biais de pépinières ou d’hôtels d’entreprises, de locaux en pieds d’immeubles, les quartiers peuvent abriter une activité économique propre.
« Le foncier dans les quartiers est souvent pas mal situé et accessible à un coût raisonnable. C’est parfait pour les PME en transition ou pour les entrepreneurs en début de carrière », qui sont nombreux dans les quartiers Anru : un jeune sur deux et un adulte sur quatre souhaitent créer leur propre entreprise, a conclu Laurent Doré.
Le guide explore les différents aspects d’une stratégie de développement économique, du diagnostic au « marketing territorial » qui doit contribuer à changer l’image des quartiers auprès des entreprises.
E.G.E.
Télécharger le guide pratique de l’Anru sur le développement économique.
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