Édition du vendredi 4 mai 2018
Transport, logement, emplois francs : l'Etat se veut sur tous les fronts en Ile-de-France
« L’Etat n’a jamais fourni autant d’efforts pour le développement des transports collectifs en Ile-de-France ». Michel Cadot, préfet de la région Ile-de-France, a martelé le message, hier, chiffres à l’appui : plus de 6 milliards d’euros par an soit un total de 33 milliards sur 2018-2022 (contre « seulement » 15,6 milliards sur les cinq dernières années). Le Grand Paris Express (GPE), avec le chantier titanesque de quatre lignes de métro automatiques (200 km), en prend près de la moitié (16 milliards d’euros). Suite au rapport sévère de la Cour des comptes sur la gestion du GPE par la Société du Grand Paris (SGP), publié mi-janvier, Michel Cadot a souligné que « le périmètre du GPE avait bien été confirmé par le Premier ministre ». De plus, il a estimé que les changements survenus dans la gouvernance de la SGP devaient améliorer l’information auprès des élus locaux. « Il y aura des réunions détaillées par ligne avec les élus concernés pour leur présenter concrètement l’avancée des travaux », a-t-il promis. Et d’ajouter : « Il doit y avoir une visibilité totale pour les élus. Il faut rétablir leur confiance en leur fournissant des données objectives ».
En matière de logement, Michel Cadot affiche le même volontarisme en évoquant « la poursuite d’une forte dynamique de construction ». Cela se traduit par 100 000 autorisations de logements entre mars 2017 et mars 2018 (+7 % par rapport à l’année précédente). « Le mouvement est de même ampleur pour les mises en chantier et va s’amplifier avec les effets de la future loi Elan comme les assouplissements pour la transformation de bureaux en logements », a-t-il ajouté. Concernant le regroupement des bailleurs sociaux de moins de 15 000 logements, prévu dans le projet de loi Elan, pas moins de 105 bailleurs sur les 124 existants sont concernés. « Cela ne veut pas dire qu’ils vont devoir tous se regrouper mais la situation actuelle va devoir changer dans un souci d’efficacité », a précisé le préfet de la région Ile-de-France.
En direction des quartiers, 59 projets sont soutenus par l’Anru auxquels s’ajoutent 43 « projets régionaux » du ressort de l’Etat, ce qui représente « plus de 100 projets en faveur de la rénovation urbaine de quartiers franciliens », s’est félicité Michel Cadot. En faveur également des quartiers, le nouveau dispositif d’expérimentation des emplois francs voit 50% de son enveloppe budgétaire se concentrer sur l’Ile-de-France. Ce dispositif permet à tout employeur privé qui embauche une personne d’un quartier prioritaire de bénéficier d’une prime de 5000 euros par an sur 3 ans maximum dans le cas d’un CDI, et de 2500 euros par an sur deux ans dans le cas d’un CDD. Si l’expérimentation s’avère concluante, le dispositif sera généralisé sur tout le territoire en 2020.
L’Ile-de-France se taille la part du lion avec quatre territoires sur les sept retenus, soit 80 quartiers concernés : Seine-Saint-Denis (intégralité du département), agglomérations de Roissy-Pays-de-France et de Cergy-Pontoise, Grand-Paris Sud englobant Evry et Grigny. Objectif ? 20 000 emplois francs signés d’ici fin 2019. « Une réunion pour dresser un premier bilan en Ile-de-France avec notamment les employeurs et les acteurs économiques aura lieu courant juin », a annoncé Michel Cadot.
Enfin, sur le dossier ultra-sensible du périmètre et de la gouvernance du Grand Paris institutionnel, Michel Cadot a refusé de s’exprimer. Par prudence. A ce jour, après déjà plusieurs reports, il n’y a toujours pas de date prévue pour les annonces du schéma retenu, attendues depuis six mois et toujours entre les mains d’Emmanuel Macron.
En matière de logement, Michel Cadot affiche le même volontarisme en évoquant « la poursuite d’une forte dynamique de construction ». Cela se traduit par 100 000 autorisations de logements entre mars 2017 et mars 2018 (+7 % par rapport à l’année précédente). « Le mouvement est de même ampleur pour les mises en chantier et va s’amplifier avec les effets de la future loi Elan comme les assouplissements pour la transformation de bureaux en logements », a-t-il ajouté. Concernant le regroupement des bailleurs sociaux de moins de 15 000 logements, prévu dans le projet de loi Elan, pas moins de 105 bailleurs sur les 124 existants sont concernés. « Cela ne veut pas dire qu’ils vont devoir tous se regrouper mais la situation actuelle va devoir changer dans un souci d’efficacité », a précisé le préfet de la région Ile-de-France.
En direction des quartiers, 59 projets sont soutenus par l’Anru auxquels s’ajoutent 43 « projets régionaux » du ressort de l’Etat, ce qui représente « plus de 100 projets en faveur de la rénovation urbaine de quartiers franciliens », s’est félicité Michel Cadot. En faveur également des quartiers, le nouveau dispositif d’expérimentation des emplois francs voit 50% de son enveloppe budgétaire se concentrer sur l’Ile-de-France. Ce dispositif permet à tout employeur privé qui embauche une personne d’un quartier prioritaire de bénéficier d’une prime de 5000 euros par an sur 3 ans maximum dans le cas d’un CDI, et de 2500 euros par an sur deux ans dans le cas d’un CDD. Si l’expérimentation s’avère concluante, le dispositif sera généralisé sur tout le territoire en 2020.
L’Ile-de-France se taille la part du lion avec quatre territoires sur les sept retenus, soit 80 quartiers concernés : Seine-Saint-Denis (intégralité du département), agglomérations de Roissy-Pays-de-France et de Cergy-Pontoise, Grand-Paris Sud englobant Evry et Grigny. Objectif ? 20 000 emplois francs signés d’ici fin 2019. « Une réunion pour dresser un premier bilan en Ile-de-France avec notamment les employeurs et les acteurs économiques aura lieu courant juin », a annoncé Michel Cadot.
Enfin, sur le dossier ultra-sensible du périmètre et de la gouvernance du Grand Paris institutionnel, Michel Cadot a refusé de s’exprimer. Par prudence. A ce jour, après déjà plusieurs reports, il n’y a toujours pas de date prévue pour les annonces du schéma retenu, attendues depuis six mois et toujours entre les mains d’Emmanuel Macron.
P.P.S.
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