Édition du mercredi 11 janvier 2017
Les villes moyennes demandent la prise en compte de la « diversité » du fait urbain
« La France ne peut pas se limiter aux métropoles », a martelé hier Caroline Cayeux, présidente de Villes de France, lors des vœux de son association qui a pour ambition de représenter les villes de taille intermédiaire, « infra-métropolitaine ». La maire de Beauvais a ainsi appelé le gouvernement à une « meilleure prise en compte de la diversité des territoires urbains ».
« Il faut reconnaître la fonction d’équilibre et de cohésion de nos villes », a-t-elle ajouté, rappelant, à la veille d’échéances électorales importantes, « qu’elles représentent 30 % du corps électoral ! »
Leur importance est d’ailleurs rappelé par les faits : alors que financièrement, l’année 2017 s’annonce toujours plus difficile que les précédentes, le « rôle pivot des maires » dans l’articulation des politiques de sécurité – suite aux attentats qui ont frappé le territoire –, mais aussi dans la prévention des inondations, avec la nouvelle compétence Gemapi, ou dans le développement du territoire, ne fait qu’être confirmé par les nouvelles missions qui leurs sont confiées par l’État.
Le président délégué de Villes de France, Jean-François Debat, a renchéri en rappelant que, si le recentrage de la dotation de solidarité urbaine (DSU) sur les villes les plus pauvres était positif, il restait un nombre important de motifs d’inquiétude sur le plan financier, notamment sur le fonds de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC). Après cinq ans de croissance continue depuis sa création en 2012, celui-ci va atteindre son point d’équilibre, s’est-il félicité. « Mais personne ne peut aujourd’hui savoir quelle incidence réelle va avoir la stabilisation du FPIC sur les nouveaux ensembles intercommunaux », sachant que 45% des intercommunalités ont changé de périmètre au 1er janvier.
C’est pourquoi le maire de Bourg-en-Bresse a réclamé plus de stabilité et de visibilité dans les relations entre l’État et les collectivités – ce qui passe d’abord par une « pause de la réforme territoriale ». Ce d’autant plus que parmi les nombreuses réformes qu’il faudra « absorber », il y aura aussi les conséquences de l’application de la loi sur le non-cumul des mandats : les associations d’élus ne seront plus représentées directement au Parlement par leurs propres membres. « Nous devrons apprendre à travailler ensemble différemment », a-t-il conclu.
« Il faut reconnaître la fonction d’équilibre et de cohésion de nos villes », a-t-elle ajouté, rappelant, à la veille d’échéances électorales importantes, « qu’elles représentent 30 % du corps électoral ! »
Leur importance est d’ailleurs rappelé par les faits : alors que financièrement, l’année 2017 s’annonce toujours plus difficile que les précédentes, le « rôle pivot des maires » dans l’articulation des politiques de sécurité – suite aux attentats qui ont frappé le territoire –, mais aussi dans la prévention des inondations, avec la nouvelle compétence Gemapi, ou dans le développement du territoire, ne fait qu’être confirmé par les nouvelles missions qui leurs sont confiées par l’État.
Le président délégué de Villes de France, Jean-François Debat, a renchéri en rappelant que, si le recentrage de la dotation de solidarité urbaine (DSU) sur les villes les plus pauvres était positif, il restait un nombre important de motifs d’inquiétude sur le plan financier, notamment sur le fonds de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC). Après cinq ans de croissance continue depuis sa création en 2012, celui-ci va atteindre son point d’équilibre, s’est-il félicité. « Mais personne ne peut aujourd’hui savoir quelle incidence réelle va avoir la stabilisation du FPIC sur les nouveaux ensembles intercommunaux », sachant que 45% des intercommunalités ont changé de périmètre au 1er janvier.
C’est pourquoi le maire de Bourg-en-Bresse a réclamé plus de stabilité et de visibilité dans les relations entre l’État et les collectivités – ce qui passe d’abord par une « pause de la réforme territoriale ». Ce d’autant plus que parmi les nombreuses réformes qu’il faudra « absorber », il y aura aussi les conséquences de l’application de la loi sur le non-cumul des mandats : les associations d’élus ne seront plus représentées directement au Parlement par leurs propres membres. « Nous devrons apprendre à travailler ensemble différemment », a-t-il conclu.
E.G.E.
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