Édition du jeudi 6 avril 2006
Protection contre les accidents maritimes: les collectivités territoriales doivent se voir proposer «des solutions réalistes», estime le Comité des régions
Ce sont deux représentants des deux régions les plus affectées par des accidents maritimes récents, Jean-Yves Le Drian (PSE), président du Conseil régional de Bretagne, confrontée en 1999 au naufrage du pétrolier Erika, et Francisco Fernandez Cortes, directeur général des affaires maritimes de la région de Galicia (Espagne), affectée par le naufrage du pétrolier Prestige en 2002, qui ont ouvert le débat organisé par la Commission de la politique de cohésion territoriale (COTER), hier mercredi.
Le Comité des régions a été consulté par la Commission européenne sur les sept propositions législatives qui visent à compléter la législation communautaire en matière de sécurité maritime et à améliorer l'efficacité des normes en vigueur.
En présence de Jacques de Dieu, DG Transports (Commission européenne), Flo Clucas (ADLE/UK), membre du conseil municipal de Liverpool, présenta son projet d'avis sur le «Troisième paquet maritime». «L'exploitation de navires qui ne respectent pas les normes persiste toujours dans certaines régions», déclare Flo Clucas. «Il est indispensable de prendre des mesures pour combattre les Etats du Pavillon, sociétés de classification, armateurs, exploitants de navires, affréteurs, opérateurs de terminaux et capitaines, qui, pour en tirer un avantage commercial, continuent de mener leurs activités de façon irresponsable, sans tenir compte des règles internationales et des pratiques de sécurité.» «Car, pour nos régions, les dommages sont légion: pertes de vie humaines sans compter les lourdes pertes économiques et les dommages à l'environnement».
Pour Flo Clucas, les directives communautaires doivent être coordonnées avec la stratégie maritime de l'UE, en veillant à proposer aux collectivités territoriales «des solutions réalistes».
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