Près de la moitié des maires de grandes villes ou présidents d'agglomération se présentent aux législatives

« Certain(e)s se présentent et d’autres non. Les premiers, souvent pour défendre à l'Assemblée nationale les intérêts de leur ville ou de leur agglomération. Les seconds, en règle générale par conviction anti-cumul ou, plus simplement, pour raison personnelle.», écrivent les maires de grandes villes dans « Grandes Villes Hebdo ». Qui publie l’analyse de leurs candidatures aux scrutins des 9 et 16 juin prochain. Selon eux, cette enquête montre qu«’à l’instar de leurs collègues des plus petites villes, face à la question du cumul, et en respectant la loi actuelle, ils ont une attitude très pragmatique. » Ce décompte indique que, sur 62 maires de grande ville ou présidents d’agglomération, 27, soit un peu moins de la moitié d’entre eux, ont choisi de se présenter aux suffrages de leurs concitoyens. L'apparente faiblesse du nombre s'explique : sur 62 maires ou présidents, 11 sont sénateurs, 20 sont députés sortants (dont 3 ne se représentent pas, Jean-Claude Boulard – Le Mans -, Edmond Hervé – Rennes - et Jean-Paul Bret – Villeubanne -), tandis que 20 sur 30 non parlementaires ne se présentent pas. Et que 10 le font - dont 6 pour la première fois : Maryse Joissains-Massini (Aix-en-Provence), Brigitte Le Brethon (Caen), François Rebsamen (Dijon), Serge Grouard (Orléans), René-Paul Victoria (Saint-Denis-la-Réunion), Robert Grossmann (Strasbourg).

Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2