Édition du lundi 10 avril 2017
Près de 86 000 demandes d'asile enregistrées l'an dernier
Près de 86 000 demandes d'asile ont été enregistrées l'an dernier par l'Ofpra, dont les chiffres définitifs affinent le tableau d'une demande en hausse modérée, et désormais dominée par les Albanais et les ressortissants de pays en crise: Soudan, Afghanistan et Syrie. Au total 85 726 demandes ont été enregistrées par l'Office français de protection des réfugiés et apatrides(Ofpra), ce qui représente une hausse de 7,1% par rapport à 2015, selon le rapport annuel de l'Office publié vendredi.
On est « loin d'un afflux massif », dit Pascal Brice, le directeur général de l'Ofpra, en conclusion du rapport qui confirme des tendances largement connues.
Si l'on ajoute les migrants ayant déposé un dossier en préfecture mais relevant d'un autre pays européen aux termes de la procédure dite « de Dublin » pour l'examen de leur demande, la hausse est de 20 % à 97 300 dossiers, selon le ministère de l'Intérieur.
En 2016, le premier pays d'origine des demandeurs (en comptant les mineurs et les rééxameens) a été l'Albanie avec 7 432 demandes, soit un doublement en un an, et ce bien que le pays soit considéré comme « d'origine sûre », selon l'Ofpra. Viennent ensuite le Soudan (6 163 demandes), l'Afghanistan (6 126) et la Syrie (6 085), pays traversés de conflits, et le cas spécifique de Haïti (5 355 dossiers), avec une demande concentrée sur la Guyane au point d'engorger les dispositifs.
Faisant état de sa « vigilance absolue » sur le terrorisme, l'Ofpra a pour la première fois donné des chiffres des refus de protection ou exclusions au nom d'une « menace grave pour la sûreté de l'Etat », qui ont concerné 15 personnes l'an dernier.
Un peu plus de 38 % des demandeurs ont obtenu l'asile. Le taux est « désormais comparable aux principaux pays d'accueil dans l'UE », souligne Pascal Brice en conclusion du rapport, alors que la France est régulièrement accusée de ne plus être une terre d'accueil pour les réfugiés face à une Allemagne plus généreuse.
« Le droit d'asile est un trésor qu'il convient de chérir », dit Pascal Brice, qui souligne « l'indépendance » de l'Ofpra et sa volonté de « poursuivre son action au service du seul droit d'asile, indépendamment de toute autre considération, migratoire ou diplomatique ». (AFP)
On est « loin d'un afflux massif », dit Pascal Brice, le directeur général de l'Ofpra, en conclusion du rapport qui confirme des tendances largement connues.
Si l'on ajoute les migrants ayant déposé un dossier en préfecture mais relevant d'un autre pays européen aux termes de la procédure dite « de Dublin » pour l'examen de leur demande, la hausse est de 20 % à 97 300 dossiers, selon le ministère de l'Intérieur.
En 2016, le premier pays d'origine des demandeurs (en comptant les mineurs et les rééxameens) a été l'Albanie avec 7 432 demandes, soit un doublement en un an, et ce bien que le pays soit considéré comme « d'origine sûre », selon l'Ofpra. Viennent ensuite le Soudan (6 163 demandes), l'Afghanistan (6 126) et la Syrie (6 085), pays traversés de conflits, et le cas spécifique de Haïti (5 355 dossiers), avec une demande concentrée sur la Guyane au point d'engorger les dispositifs.
Faisant état de sa « vigilance absolue » sur le terrorisme, l'Ofpra a pour la première fois donné des chiffres des refus de protection ou exclusions au nom d'une « menace grave pour la sûreté de l'Etat », qui ont concerné 15 personnes l'an dernier.
Un peu plus de 38 % des demandeurs ont obtenu l'asile. Le taux est « désormais comparable aux principaux pays d'accueil dans l'UE », souligne Pascal Brice en conclusion du rapport, alors que la France est régulièrement accusée de ne plus être une terre d'accueil pour les réfugiés face à une Allemagne plus généreuse.
« Le droit d'asile est un trésor qu'il convient de chérir », dit Pascal Brice, qui souligne « l'indépendance » de l'Ofpra et sa volonté de « poursuivre son action au service du seul droit d'asile, indépendamment de toute autre considération, migratoire ou diplomatique ». (AFP)
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