Édition du mardi 23 octobre 2018
Plan pauvreté : un rapport dédié détaille les mesures annoncées
Le ministère des Solidarités et de la Santé a publié, la semaine dernière, à l’occasion de la Journée nationale du refus de la misère, le rapport sur la « Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté » qui détaille les mesures présentées par Emmanuel Macron le mois dernier (lire Maire info du 14 septembre).
Ce document de près de 120 pages fait trois « constats d’urgence » : « L’augmentation des dépenses sociales n’a pas suffi à faire reculer la pauvreté », « la reproduction de la pauvreté avec une forte vulnérabilité des plus jeunes » et un « système de solidarité marqué par une forte complexité, qui favorise le non-recours, et par la faiblesse du retour à l’emploi ».
Les 21 mesures détaillées
Pour y remédier, le rapport réaffirme les cinq engagements déjà présentés par le président de la République : « L’égalité des chances dès les premiers pas pour rompre la reproduction de la pauvreté » ; « garantir au quotidien les droits fondamentaux des enfants » ; « un parcours de formation garanti pour tous les jeunes » ; « vers des droits sociaux plus accessibles », « plus équitables et plus incitatifs à l’activité » ; et enfin « investir pour l’accompagnement de tous vers l’emploi ».
Mais l’intérêt de ce document de 120 pages réside essentiellement dans le détail des mesures et des objectifs prévus par le Plan pauvreté. Celui-ci est décomposé en 21 mesures (développer les modes d’accueil de la petite-enfance, développer les centres sociaux dans tous les QPV, obligation de formation jusqu’à 18 ans…), chacune déclinée dans une fiche présentant le contexte, les objectifs, les actions à mettre en œuvre, les chiffres-clefs, des indicateurs mais aussi le résultat attendu (« ce qui va changer » ).
Le rapport présente également les contours du futur projet de « loi de cohésion et d’émancipation sociale ». Elle pourrait ainsi être organisée autour de trois grands chapitres : « L’ambition éducative dès les premiers pas de la vie jusqu’à la majorité » ; « l’accès à l’emploi au cœur de l’action sociale » et « la nouvelle gouvernance des politiques sociales.
Contractualisation État-collectivités
Afin de promouvoir une « nouvelle approche », le délégué interministériel à la prévention et la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes, Olivier Noblecourt, y rappelle que ce plan doit être « porté par l’ensemble des acteurs sociaux à partir des territoires » et ne doit pas être « la déclinaison par l’État d’un plan unilatéral », prônant « une contractualisation ambitieuse avec les territoires auxquels davantage de libertés et de responsabilités seront accordées ».
Comme annoncé le 13 septembre, cette contractualisation entre l’État et les collectivités sera centrée sur différents objectifs pour lesquels un fonds de lutte contre la pauvreté et d’accès à l’emploi de 200 millions d’euros sera dégagé.
Le rapport détaille les différents axes proposés pour la contractualisation tels que « garantir un accueil social et familial universel en généralisant le premier accueil social inconditionnel de proximité », « garantir à tous les enfants et à leur famille une écoute de la globalité de leurs besoins et préoccupations afin de leur proposer le plus tôt possible une orientation adaptée » ou encore « proposer aux travailleurs sociaux des formations soutenant les démarches d’implication active des personnes accompagnées et leur pouvoir d’agir et garantissant la prise en compte de leurs potentiels et de leur expertise » …
Télécharger le rapport.
Ce document de près de 120 pages fait trois « constats d’urgence » : « L’augmentation des dépenses sociales n’a pas suffi à faire reculer la pauvreté », « la reproduction de la pauvreté avec une forte vulnérabilité des plus jeunes » et un « système de solidarité marqué par une forte complexité, qui favorise le non-recours, et par la faiblesse du retour à l’emploi ».
Les 21 mesures détaillées
Pour y remédier, le rapport réaffirme les cinq engagements déjà présentés par le président de la République : « L’égalité des chances dès les premiers pas pour rompre la reproduction de la pauvreté » ; « garantir au quotidien les droits fondamentaux des enfants » ; « un parcours de formation garanti pour tous les jeunes » ; « vers des droits sociaux plus accessibles », « plus équitables et plus incitatifs à l’activité » ; et enfin « investir pour l’accompagnement de tous vers l’emploi ».
Mais l’intérêt de ce document de 120 pages réside essentiellement dans le détail des mesures et des objectifs prévus par le Plan pauvreté. Celui-ci est décomposé en 21 mesures (développer les modes d’accueil de la petite-enfance, développer les centres sociaux dans tous les QPV, obligation de formation jusqu’à 18 ans…), chacune déclinée dans une fiche présentant le contexte, les objectifs, les actions à mettre en œuvre, les chiffres-clefs, des indicateurs mais aussi le résultat attendu (« ce qui va changer » ).
Le rapport présente également les contours du futur projet de « loi de cohésion et d’émancipation sociale ». Elle pourrait ainsi être organisée autour de trois grands chapitres : « L’ambition éducative dès les premiers pas de la vie jusqu’à la majorité » ; « l’accès à l’emploi au cœur de l’action sociale » et « la nouvelle gouvernance des politiques sociales.
Contractualisation État-collectivités
Afin de promouvoir une « nouvelle approche », le délégué interministériel à la prévention et la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes, Olivier Noblecourt, y rappelle que ce plan doit être « porté par l’ensemble des acteurs sociaux à partir des territoires » et ne doit pas être « la déclinaison par l’État d’un plan unilatéral », prônant « une contractualisation ambitieuse avec les territoires auxquels davantage de libertés et de responsabilités seront accordées ».
Comme annoncé le 13 septembre, cette contractualisation entre l’État et les collectivités sera centrée sur différents objectifs pour lesquels un fonds de lutte contre la pauvreté et d’accès à l’emploi de 200 millions d’euros sera dégagé.
Le rapport détaille les différents axes proposés pour la contractualisation tels que « garantir un accueil social et familial universel en généralisant le premier accueil social inconditionnel de proximité », « garantir à tous les enfants et à leur famille une écoute de la globalité de leurs besoins et préoccupations afin de leur proposer le plus tôt possible une orientation adaptée » ou encore « proposer aux travailleurs sociaux des formations soutenant les démarches d’implication active des personnes accompagnées et leur pouvoir d’agir et garantissant la prise en compte de leurs potentiels et de leur expertise » …
A.W.
Télécharger le rapport.
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