Édition du jeudi 7 novembre 2013
Le Secours catholique constate une nouvelle hausse de la pauvreté
Le Secours catholique publie ce matin son rapport annuel, où il dresse un portrait des personnes accueillies pendant l’année. Cette année encore, l’association fait le constat alarmant d’une aggravation de la pauvreté. Tous les indicateurs sont au rouge : le nombre de personnes frappées par la précarité augmente, leurs revenus diminuent, le nombre d’enfants concernés par cette situation s’accroît.
Quelques chiffres : le Secours catholique a accueilli l’an dernier 1,4 million de personnes, dont 672 000 enfants. Ce dernier chiffre a augmenté de 7,2% par rapport à 2001.
Le rapport note que le nombre d’étrangers en situation de très grande pauvreté ne cesse de s’accroître. Alors que la part des étrangers dans la population du pays n’est que de 6% environ, ils représentent un tiers des personnes accueillies par le Secours catholique.
Six personnes sur 10 qui viennent voir le Secours catholique n’ont plus les moyens de manger à leur faim et demandent une aide alimentaire. La proportion de personnes ne disposant de strictement aucune ressource – ni revenus du travail ni allocations ou prestations sociales d’aucune sorte – augmente également et se situe à 19% des personnes rencontrées – il s’agit essentiellement de jeunes de moins de 25 ans. Enfin, plus alarmant encore, le niveau de vie moyen des personnes accueillies par le Secours catholique a encore baissé cette année, à 497 euros par mois. Pour beaucoup de ces personnes, le « reste à vivre » - la somme restante lorsque toutes les charges fixes ont été payées – s’élève à moins de 50 euros par mois.
C’est évidemment le chômage qui est la cause principale de cette aggravation de la pauvreté. François Soulage, président du Secours Catholique, relevait hier que « trouver un travail aujourd’hui en France relève de la course d’obstacles et de la compétition. Dans ce contexte, c’est un peu la double peine pour les plus pauvres qui, sans réseau et sans accès à la formation professionnelle, sont encore plus défavorisés pour trouver un emploi ».
L’organisation juste donc « impératif » de redistribuer les crédits dédiés à la formation professionnelle « au service des plus éloignés de l’emploi ». Elle propose également « de faire de la responsabilité sociale des entreprises (RSE), un outil de lutte contre le chômage en renforçant davantage les liens entre les entreprises et les structures d’insertion. »
Télécharger le rapport 2012 du Secours catholique.
Quelques chiffres : le Secours catholique a accueilli l’an dernier 1,4 million de personnes, dont 672 000 enfants. Ce dernier chiffre a augmenté de 7,2% par rapport à 2001.
Le rapport note que le nombre d’étrangers en situation de très grande pauvreté ne cesse de s’accroître. Alors que la part des étrangers dans la population du pays n’est que de 6% environ, ils représentent un tiers des personnes accueillies par le Secours catholique.
Six personnes sur 10 qui viennent voir le Secours catholique n’ont plus les moyens de manger à leur faim et demandent une aide alimentaire. La proportion de personnes ne disposant de strictement aucune ressource – ni revenus du travail ni allocations ou prestations sociales d’aucune sorte – augmente également et se situe à 19% des personnes rencontrées – il s’agit essentiellement de jeunes de moins de 25 ans. Enfin, plus alarmant encore, le niveau de vie moyen des personnes accueillies par le Secours catholique a encore baissé cette année, à 497 euros par mois. Pour beaucoup de ces personnes, le « reste à vivre » - la somme restante lorsque toutes les charges fixes ont été payées – s’élève à moins de 50 euros par mois.
C’est évidemment le chômage qui est la cause principale de cette aggravation de la pauvreté. François Soulage, président du Secours Catholique, relevait hier que « trouver un travail aujourd’hui en France relève de la course d’obstacles et de la compétition. Dans ce contexte, c’est un peu la double peine pour les plus pauvres qui, sans réseau et sans accès à la formation professionnelle, sont encore plus défavorisés pour trouver un emploi ».
L’organisation juste donc « impératif » de redistribuer les crédits dédiés à la formation professionnelle « au service des plus éloignés de l’emploi ». Elle propose également « de faire de la responsabilité sociale des entreprises (RSE), un outil de lutte contre le chômage en renforçant davantage les liens entre les entreprises et les structures d’insertion. »
Télécharger le rapport 2012 du Secours catholique.
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