Édition du mardi 23 juin 2015
Les centres sociaux au cœur de la convention Cnaf sur la politique de la ville
Jeudi dernier, le 18 juin, c’était au tour de la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) de signer sa convention cadre avec les ministères de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, et des Affaires sociales. Cette convention vise à préciser les modalités de partenariat concernant la politique de la ville et donc décliner dans ces quartiers les objectifs de la convention d’objectifs et de gestion (Cog) entre la Cnaf et l’État (2013/2017).
Symboliquement, cette signature a eu lieu au centre social Germaine-Tillion au Kremlin-Bicêtre, dans le Val-de-Marne. Les centres sociaux sont en effet au cœur de l’un des axes (celui du soutien à l’animation sociale) de cette convention. En 2013, « 78% des centres sociaux urbains étaient implantés dans un quartier politique de la ville ou accueillaient des habitants vivant sur ces territoires ». La Cnaf prend l’engagement que d’ici fin 2017, « un équipement d’animation de la vie sociale (centre social ou espace de vie social) soit implanté pour les quartiers de la politique de la ville non encore couverts ». Elle prévoit aussi d’expérimenter un nouveau dispositif de « colos nouvelle génération ».
Sans surprise, concernant la petite enfance, il s’agit toujours de « réduire les inégalités territoriales et sociales en matière d’accueil des jeunes enfants ». La Cnaf mise pour cela sur le schéma départemental de service aux familles (pour définir les besoins et coordonner les réponses). Elle entend également « veiller tout particulièrement, en lien avec l’Agence nationale pour la rénovation urbaine, aux modalités de financement des crèches à vocation d’insertion professionnelle dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville ».
Au titre de l’accompagnement des familles et du soutien à la parentalité, les Caf devront soutenir les familles allocataires qui souhaitent inscrire leurs enfants à « des activités périscolaires ou extra scolaires, sportives, culturelles ou d’éducation populaire, répondant à une démarche d’éducation à la citoyenneté et aux valeurs républicaines », le tout dans un contexte de recherche de mixité sociale.
Questions moyens, la Cnaf ne mobilise pas de nouveaux crédits, mais rappelle que des fonds et leviers ont été mis à disposition des Caf et acteurs de terrain. Pour en avoir le détail, les élus se reporteront à la circulaire Cnaf n° 2015-003 du 4 février 2015, qui déjà définissait « les engagements et les contributions de la branche Famille » dans le cadre des contrats de ville» et faisait l’inventaire de ces aides et fonds.
Télécharger la convention.
Télécharger la circulaire Cnaf n° 2015-003.
Symboliquement, cette signature a eu lieu au centre social Germaine-Tillion au Kremlin-Bicêtre, dans le Val-de-Marne. Les centres sociaux sont en effet au cœur de l’un des axes (celui du soutien à l’animation sociale) de cette convention. En 2013, « 78% des centres sociaux urbains étaient implantés dans un quartier politique de la ville ou accueillaient des habitants vivant sur ces territoires ». La Cnaf prend l’engagement que d’ici fin 2017, « un équipement d’animation de la vie sociale (centre social ou espace de vie social) soit implanté pour les quartiers de la politique de la ville non encore couverts ». Elle prévoit aussi d’expérimenter un nouveau dispositif de « colos nouvelle génération ».
Sans surprise, concernant la petite enfance, il s’agit toujours de « réduire les inégalités territoriales et sociales en matière d’accueil des jeunes enfants ». La Cnaf mise pour cela sur le schéma départemental de service aux familles (pour définir les besoins et coordonner les réponses). Elle entend également « veiller tout particulièrement, en lien avec l’Agence nationale pour la rénovation urbaine, aux modalités de financement des crèches à vocation d’insertion professionnelle dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville ».
Au titre de l’accompagnement des familles et du soutien à la parentalité, les Caf devront soutenir les familles allocataires qui souhaitent inscrire leurs enfants à « des activités périscolaires ou extra scolaires, sportives, culturelles ou d’éducation populaire, répondant à une démarche d’éducation à la citoyenneté et aux valeurs républicaines », le tout dans un contexte de recherche de mixité sociale.
Questions moyens, la Cnaf ne mobilise pas de nouveaux crédits, mais rappelle que des fonds et leviers ont été mis à disposition des Caf et acteurs de terrain. Pour en avoir le détail, les élus se reporteront à la circulaire Cnaf n° 2015-003 du 4 février 2015, qui déjà définissait « les engagements et les contributions de la branche Famille » dans le cadre des contrats de ville» et faisait l’inventaire de ces aides et fonds.
Télécharger la convention.
Télécharger la circulaire Cnaf n° 2015-003.
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