Les policiers municipaux, en grève pour 24 heures, réclament une évolution de leur statut

Les policiers municipaux sont en grève pour 24 heures ce 10 mars à l’appel de l’intersyndicale qui les regroupe. Ils manifesteront partout en France en uniforme, « considérant que le volet social et salarial des fonctionnaires de la filière sécurité de la fonction publique territoriale n’est pas en adéquation avec les missions qui leur ont été dévolues dans le cadre de la loi du 15 avril 1999 et de ses décrets d’application». Depuis le 3 décembre 2002, date à laquelle le ministre de l’Intérieur a reçu l’Intersyndicale, aucune proposition concrète ne nous a été faite, dénoncent-ils. Selon eux, le 7 juillet dernier, les conseillers du ministre de l’Intérieur et responsables du dossier «police» au sein de la Direction générale des collectivités locales (DGCL) avaient promis des études d’impact quant à leur volet social : ils demandent avant tout, compte tenu des tâches de police qu’ils accomplissent au nom de l’Etat, via leur maire, des salaires identiques à ceux de la police nationale. Aujourd’hui, disent-ils, ce dossier n’a pas avancé et « force est de constater le peu de considération de nos autorités de tutelle ». En conséquence, l’Intersyndicale, réunie en décembre à Lyon, avait envoyé un courrier réclamant pour le 31 décembre 2003 un calendrier précis sur l’ouverture rapide de négociations basées sur la plate-forme revendicative fixée à Lormont en janvier 2002. « En l’absence », l’Intersyndicale a pris « toutes ses responsabilités… Jusqu’où devons-nous aller pour nous faire entendre ? Les membres de l’Intersyndicale sont extrêmement déterminés et, à ce jour, nul ne peut prévoir comment évoluera la situation… », déclarent-ils.

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