Édition du mardi 24 mai 2011
Plan communal de sauvegarde: le retard de certaines communes
Seules 20% des 10.546 communes françaises les plus menacées par des risques majeurs, ont mis au point un plan communal de sauvegarde (PCS) qui organise la mobilisation en cas de catastrophe, a déploré un responsable du ministère de l'Intérieur. «20% de plans, cest insuffisant, même si 2.349 PCS sont en cours délaboration», a déclaré le chef du bureau des risques majeurs au ministère de lIntérieur, Guillaume Dederen, devant le Haut comité pour la défense civile (HCFDC) qui organisait un colloque le 23 mai.
Créés par la loi en 2004, ces PCS communaux sont obligatoires pour les 10.546 communes soumises par les préfectures à des plans dexposition au risque. Les maires de ces communes doivent élaborer ces plans qui recensent notamment les moyens humains et matériels véhicules, groupes électrogènes, locaux non inondables dont elles disposent, les numéros de téléphone des populations fragiles afin dorganiser les secours face à des inondations, raz-de-marée, accident de transport chimique
Pour le chef du bureau de lAlerte, de la planification et de la préparation aux crises au ministère, Christophe Carol, les freins à lélaboration de ces PCS sont la charge de travail des maires, la volonté de ne pas effrayer les populations, la peur que lEtat se décharge de ses responsabilités, labsence dune culture du risque.
Il a mis en garde les élus sur le travail de certaines sociétés détude qui vendent des PCS clés en mains, sans l'appropriation de ce sujet par les élus et les services et sans la réalisation dexercices sur le terrain: «En situation de crise, ces PCS nauront aucun intérêt», a prévenu M. Carol.
(Source AFP)
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