Édition du jeudi 23 janvier 2014
Les CCAS offrent 36 000 places d'accueil de la petite enfance
Un centre communal d’action sociale (CCAS) sur dix mène une action dans le domaine de la petite enfance. En tout, ces centres offrent 36 000 places d’accueil des enfants de 0 à 6 ans, et ont accueilli 106 000 enfants en 2011, selon une enquête publiée hier par leur Union nationale (UNCCAS).
Les centres communaux (CCAS) et intercommunaux (CIAS) gèrent près de mille « établissements d’accueil du jeune enfant » : crèches, multi-accueils, halte-garderies, crèches familiales… Deux sur trois sont des multi-accueils, c’est-à-dire qu’ils offrent la possibilité aux parents de faire garder leurs enfants de manière régulière ou occasionnelle.
« Plusieurs répondants ont précisé qu’ils ont d’ores et déjà transformé leurs crèches en multi-accueils lors du passage à la prestation de service unique (PSU) afin de se conformer au mode de fonctionnement requis pour obtenir ce financement. D’autres prévoient de le faire à l’occasion de la mise en place de la nouvelle convention d’objectifs et de gestion (COG), notamment en outre-mer », précise l’enquête.
La PSU a été mise en place par la caisse nationale des allocations familiales (CNAF) en 2002 afin d’uniformiser les financements de l’accueil collectif et de répondre à la nécessité de souplesse des modes d’accueil sur le territoire national. Elle vise à mieux prendre en compte l'évolution de la demande des parents en répondant aux besoins spécifiques des familles (recherche d'emploi, formation, temps partiel, etc.) et aux situations d'urgence.
En tout, les centres gérés par les CCAS et CIAS accueillent 11,8 % des enfants accueillis dans une crèche financée par la PSU.
L’enquête révèle que le coût de revient des centres est en moyenne de 7,9 euros par heure. Au total, l’investissement global qu’ils représentent était de 20 millions d’euros en 2011, dont près de la moitié (44 %) abondé par les caisses d’allocations familiales.
L’embauche de nouveaux agents est l’un des principaux problèmes des établissements gérés par les CCAS et les CIAS. Plus de la moitié (57 %) d’entre eux « éprouvent des difficultés dans le recrutement du personnel : auxiliaires de puériculture et éducateurs de jeunes enfants principalement », selon l’UNCCAS.
Cette dernière évoque plusieurs raisons à cela : la difficulté des concours de la fonction publique territoriale qui peut dissuader les infirmières ou auxiliaires de puériculture diplômées ; la cherté (3 à 5 000 euros) de la formation d’auxiliaire de puériculture ; et une évolution de carrière peu attrayante en regard de la pénibilité du métier.
En conséquence, l’UNCCAS appelle à « réfléchir aux possibilités de passerelles avec d’autres métiers tels que les ATSEM (agents spécialisés des écoles maternelles) ou les assistantes maternelles ».
Or, les CCAS possèdent déjà une expertise en ce domaine puisque 6 sur dix d’entre eux impliqués dans la politique de la petite enfance dirigent un réseau d’assistantes maternelles (soit environ 270 relais en tout).
Télécharger l'enquête de l'UNCCAS sur la petite enfance.
Les centres communaux (CCAS) et intercommunaux (CIAS) gèrent près de mille « établissements d’accueil du jeune enfant » : crèches, multi-accueils, halte-garderies, crèches familiales… Deux sur trois sont des multi-accueils, c’est-à-dire qu’ils offrent la possibilité aux parents de faire garder leurs enfants de manière régulière ou occasionnelle.
« Plusieurs répondants ont précisé qu’ils ont d’ores et déjà transformé leurs crèches en multi-accueils lors du passage à la prestation de service unique (PSU) afin de se conformer au mode de fonctionnement requis pour obtenir ce financement. D’autres prévoient de le faire à l’occasion de la mise en place de la nouvelle convention d’objectifs et de gestion (COG), notamment en outre-mer », précise l’enquête.
La PSU a été mise en place par la caisse nationale des allocations familiales (CNAF) en 2002 afin d’uniformiser les financements de l’accueil collectif et de répondre à la nécessité de souplesse des modes d’accueil sur le territoire national. Elle vise à mieux prendre en compte l'évolution de la demande des parents en répondant aux besoins spécifiques des familles (recherche d'emploi, formation, temps partiel, etc.) et aux situations d'urgence.
En tout, les centres gérés par les CCAS et CIAS accueillent 11,8 % des enfants accueillis dans une crèche financée par la PSU.
L’enquête révèle que le coût de revient des centres est en moyenne de 7,9 euros par heure. Au total, l’investissement global qu’ils représentent était de 20 millions d’euros en 2011, dont près de la moitié (44 %) abondé par les caisses d’allocations familiales.
L’embauche de nouveaux agents est l’un des principaux problèmes des établissements gérés par les CCAS et les CIAS. Plus de la moitié (57 %) d’entre eux « éprouvent des difficultés dans le recrutement du personnel : auxiliaires de puériculture et éducateurs de jeunes enfants principalement », selon l’UNCCAS.
Cette dernière évoque plusieurs raisons à cela : la difficulté des concours de la fonction publique territoriale qui peut dissuader les infirmières ou auxiliaires de puériculture diplômées ; la cherté (3 à 5 000 euros) de la formation d’auxiliaire de puériculture ; et une évolution de carrière peu attrayante en regard de la pénibilité du métier.
En conséquence, l’UNCCAS appelle à « réfléchir aux possibilités de passerelles avec d’autres métiers tels que les ATSEM (agents spécialisés des écoles maternelles) ou les assistantes maternelles ».
Or, les CCAS possèdent déjà une expertise en ce domaine puisque 6 sur dix d’entre eux impliqués dans la politique de la petite enfance dirigent un réseau d’assistantes maternelles (soit environ 270 relais en tout).
Télécharger l'enquête de l'UNCCAS sur la petite enfance.
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