Édition du vendredi 18 novembre 2016
Laurence Rossignol présente son plan d'action pour la petite enfance
La ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes, Laurence Rossignol, a présenté mardi 15 novembre un « plan d'action » visant à structurer davantage les métiers de la petite enfance (crèches, assistantes maternelles…). Ce plan vise à « promouvoir le développement d'un accueil de qualité » et reprend la plupart des préconisations d'un rapport remis en mai au gouvernement par la psychologue Sylviane Giampino.
Ce plan se décline en trois grands objectifs : la définition d’un « cadre général » à l’accueil des enfants de moins de trois ans, le développement « d’un accueil de qualité » et une meilleure adaptation de la formation des professionnels « aux enjeux de notre société ».
« Nous ne pouvons que nous féliciter qu’un plan d’action sorte assez rapidement après le rapport Giampino. Nous sommes globalement en phase avec ses objectifs qui reprennent beaucoup des préoccupations de l’AMF », réagit Elisabeth Laithier, adjointe au maire de Nancy et présidente du groupe de travail Petite enfance de l’AMF.
Cela n’empêche quelques points d’interrogation sachant que beaucoup des axes évoqués restent assez généraux et doivent être précisés au fur et à mesure des mois à venir, quand d’autres ont déjà été amorcés (comme les crèches VIP). La ministre attend les premiers résultats « dès janvier 2017 ». Un délai qui semble peut-être trop ambitieux pour espérer des premiers résultats « concrets et tangibles », selon Elisabeth Laithier. C’est le premier point sur lequel elle interrogera la ministre prochainement puisque le groupe de travail Petite enfance rencontre, en effet, régulièrement le cabinet de la ministre.
Le plan prévoit la publication d’un Cadre national commun pour l’accueil de la petite enfance (au premier trimestre 2017) ainsi qu’un Guide national des normes d’accueil du jeune enfant. Les maires ne boudent pas leur plaisir, mais, précise Elisabeth Laithier, « ce qui nous intéresse le plus c’est la mise en pratique de ces écrits ». L’élue attend également une explication de texte sur le projet de travail autour du financement des établissements d’accueil du jeune enfant (EAJE). Car « tel que c’est écrit dans le plan, nous avons l’impression que la facturation à l’heure est présentée comme le moyen de développer l’offre d’accueil », explique-t-elle. « Or, nous faisons le constat exactement inverse. Les modalités actuelles de financement provoquent plutôt la réduction des amplitudes d’ouverture des crèches. Les professionnels nous disent que cela perturbe le rythme des enfants, la qualité de l’accueil, et que cela va donc à l’encontre de l’intérêt de l’enfant ».
Là où le plan est clair, en revanche, c’est qu’il programme cette réflexion sur le financement des EAJE en vue du renouvellement de la convention d’objectifs et de gestion entre l’Etat et la CNAF. C’est-à-dire bientôt. La convention actuelle prenant fin en 2017, Elisabeth Laithier en profite donc pour réitérer « le vœu que l’AMF soit enfin et vraiment impliquée et associée à ces travaux ». Ce qui n’a jamais pu être pas le cas jusqu’à présent.
Ce plan se décline en trois grands objectifs : la définition d’un « cadre général » à l’accueil des enfants de moins de trois ans, le développement « d’un accueil de qualité » et une meilleure adaptation de la formation des professionnels « aux enjeux de notre société ».
« Nous ne pouvons que nous féliciter qu’un plan d’action sorte assez rapidement après le rapport Giampino. Nous sommes globalement en phase avec ses objectifs qui reprennent beaucoup des préoccupations de l’AMF », réagit Elisabeth Laithier, adjointe au maire de Nancy et présidente du groupe de travail Petite enfance de l’AMF.
Cela n’empêche quelques points d’interrogation sachant que beaucoup des axes évoqués restent assez généraux et doivent être précisés au fur et à mesure des mois à venir, quand d’autres ont déjà été amorcés (comme les crèches VIP). La ministre attend les premiers résultats « dès janvier 2017 ». Un délai qui semble peut-être trop ambitieux pour espérer des premiers résultats « concrets et tangibles », selon Elisabeth Laithier. C’est le premier point sur lequel elle interrogera la ministre prochainement puisque le groupe de travail Petite enfance rencontre, en effet, régulièrement le cabinet de la ministre.
Le plan prévoit la publication d’un Cadre national commun pour l’accueil de la petite enfance (au premier trimestre 2017) ainsi qu’un Guide national des normes d’accueil du jeune enfant. Les maires ne boudent pas leur plaisir, mais, précise Elisabeth Laithier, « ce qui nous intéresse le plus c’est la mise en pratique de ces écrits ». L’élue attend également une explication de texte sur le projet de travail autour du financement des établissements d’accueil du jeune enfant (EAJE). Car « tel que c’est écrit dans le plan, nous avons l’impression que la facturation à l’heure est présentée comme le moyen de développer l’offre d’accueil », explique-t-elle. « Or, nous faisons le constat exactement inverse. Les modalités actuelles de financement provoquent plutôt la réduction des amplitudes d’ouverture des crèches. Les professionnels nous disent que cela perturbe le rythme des enfants, la qualité de l’accueil, et que cela va donc à l’encontre de l’intérêt de l’enfant ».
Là où le plan est clair, en revanche, c’est qu’il programme cette réflexion sur le financement des EAJE en vue du renouvellement de la convention d’objectifs et de gestion entre l’Etat et la CNAF. C’est-à-dire bientôt. La convention actuelle prenant fin en 2017, Elisabeth Laithier en profite donc pour réitérer « le vœu que l’AMF soit enfin et vraiment impliquée et associée à ces travaux ». Ce qui n’a jamais pu être pas le cas jusqu’à présent.
E.S.
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