Édition du vendredi 31 octobre 2003
Les décisions sur la suppression du lundi de Pentecôte férié ne seront annoncées que lorsque le Premier ministre aura rendu ses arbitrages...
Le porte-parole du gouvernement, Jean-François Copé, a affirmé, mercredi, que les décisions concernant la suppression du lundi de Pentecôte férié seront annoncées "dans l'ordre, quand le Premier ministre aura rendu ses arbitrages".
En début de semaine, la presse avait annoncé que les employeurs reverseraient à l'Etat l'équivalent supposé du produit de leur activité, sous la forme d'une cotisation nouvelle de 0,2 % à 0,3 % de la masse salariale. L'Etat, les collectivités locales et les hôpitaux devraient aussi mettre la main à la poche sous la forme d'une dotation budgétaire de plusieurs centaines de millions d'euros.
Mais, au cours du compte-rendu du Conseil des ministres, M. Copé a souligné que l'instauration d'un jour de solidarité nationale pour la dépendance n'était qu'un aspect d'"un plan extrêmement ambitieux".
Après le drame de la canicule, "le gouvernement avait annoncé qu'il allait élaborer une réforme moderne et forte en faveur des personnes dépendantes, ce qui exige une évaluation des moyens et des besoins", a-t-il dit. "Or les moyens pour satisfaire la totalité des besoins sont absolument considérables".
Jean-François Copé a fait valoir que le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin suivait personnellement ce dossier. "Il a demandé aux ministres concernés de lui soumettre un projet global qui concerne l'ensemble des aspects concernés".
"Une fois que ce plan sera totalement finalisé, viendront les arbitrages à rendre sur les différentes formes de financement possibles", a ajouté le porte-parole.
"Le moment venu, une fois que l'ensemble de ce travail sera finalisé, le gouvernement fera connaître aux Français la solution proposée sur ce sujet. D'ici là, on peut peut-être suggérer que la réflexion sur ce point retrouve un peu plus de sérénité pour faciliter la concertation et le dialogue", a déclaré Jean-François Copé, alors que la communication gouvernementale sur ce sujet avait connu la veille des dysfonctionnements.
"Il est toujours mieux d'annoncer les choses une fois qu'elles sont décidées. On y gagne en clarté et en lisibilité pour les Français", a-t-il dit.
Jean-François Copé a également souligné que l'instauration de "ce jour de solidarité nationale avait été proposé par un certain nombre d'associations et des responsables politiques de tous bords", en citant les socialistes Laurent Fabius, Jean-Marc Ayrault et Marylise Lebranchu.pt><s
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