Édition du lundi 19 décembre 2005
Avantage fiscal «Malraux» : plafond limité pour les secteurs protégés et les zones urbaines sensibles
La commission mixte paritaire (CMP), réunie la semaine dernière sur le projet de loi de finances pour 2006, a finalement exclu en partie plusieurs investissements du plafonnement de lavantage fiscal «Malraux».
Dans le projet originel du gouvernement, le dispositif était inclus dans les niches fiscales supprimées à compter de 2007.
Il sagira donc de ceux réalisés dans les secteurs protégés (à 50 % du montant de linvestissement), ceux des zones urbaines sensibles (66 %) et ceux des zones de protection du patrimoine architectural également classées en zones urbaines sensibles (75 %).
En première lecture, l'Assemblée nationale avait prévu, pour ne pas pénaliser le secteur sauvegardé, de ne pas soumettre le dispositif Malraux au plafond mais le Sénat sy était opposé.
Pour leur part, les députés avaient adopté lamendement dHervé Mariton qui proposait de ne pas tenir compte, pour la détermination de lavantage «Malraux», du déficit provenant des charges spécifiques et des intérêts demprunt engagés pour la restauration complète de limmeuble.
Parmi ces charges spécifiques figuraient les travaux de reconstitution de toiture ou de murs extérieurs, les travaux de démolition imposés par lautorité qui délivre le permis de construire, les travaux de transformation en logement, les frais dadhésion aux associations foncières urbaines de restauration.
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