Un quart des jeunes Guadeloupéens n'est ni en études, ni en emploi, ni en formation
Par AFP
Sur ces 16 900 Guadeloupéens, près de 57 % sont en recherche d’emploi et quelque 22 % souhaitent travailler mais ne réalisent pas de démarche active, révèle encore l’étude qui dresse une typologie de ces jeunes en situation de Neet (acronyme anglais de « ni en études, ni en emploi, ni en formation » ).
51,6 % des Neet en Guadeloupe sont « peu diplômés et cohabitent avec leurs parents ». Ils ont majoritairement entre 15 et 24 ans et sont au chômage depuis plus d’un an pour près de la moitié d’entre eux.
Un « Neet sur quatre est un jeune parent éloigné de l’emploi », précise aussi l’étude, dont 95 % sont des femmes, alors qu’elles ne représentent que 48,4 % de l’ensemble des jeunes en situation de Neet.
Par ailleurs, 21 % des Neet sont de jeunes diplômés, majoritairement de l’enseignement supérieur, « en difficulté d’insertion professionnelle ». La moitié se trouve au chômage depuis moins d’un an.
En Martinique
La Guadeloupe n’est pas le seul territoire à connaître ce phénomène de jeunes en situation de Neet. « La situation est similaire en Martinique » avec 25,6 % de jeunes concernés et « la part de Neet est plus importante à La Réunion et en Guyane », avec respectivement 30,2 % et 36,7 % de Neet, écrit l’Insee dans son étude, expliquant que ces écarts avec la métropole s’expliquent par « l’exiguïté du territoire et l’étroitesse du marché économique ».
De manière générale, c’est « l’âge, en particulier parce qu’il est lié à l’arrêt progressif des études » qui « influe sur le nombre de jeunes en situation de Neet », explique l’Insee.
Il ajoute que si « 8,3 % des jeunes entre 15 et 19 ans sont sans emploi ni formation, ils sont 38,4 % chez les 20-24 ans et 43,7 % chez les 25-29 ans », précisant qu’au « niveau national cette évolution est plus contenue » de 5,7 % pour la tranche la plus jeune à 18,1 % pour les plus âgés.
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