Édition du lundi 25 février 2013
La Réunion : Najat Vallaud-Belkacem « à l'écoute » des maires
La porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem a défendu samedi à La Réunion la politique de l'emploi, devant des maires qui l'interpellaient sur la révolte des jeunes chômeurs (voir Maire info de vendredi).
La ministre des Droits des femmes, en visite pour deux jours dans cette île française de l'Océan indien qui a été le théâtre de troubles sporadiques, a assuré: « Je comprends l'angoisse des jeunes Réunionnais quant à leur avenir ». Najat Vallaud-Belkacem s'exprimait après avoir rencontré une délégation des maires de l'île, puis avoir eu une entrevue avec le maire du Port, ville où les affrontements ont été les plus graves, en début de semaine.
Le président de l'Association départementale des maires de La Réunion, Roland Robert, maire de La Possession, déclare ce matin à Maire info que cette rencontre a été « constructive » et que la ministre s’est montrée « à l’écoute » des maires réunionnais. « Nous avons évoqué avec elle la situation de l’emploi dans l’île » – 60% des jeunes de La Réunion sont au chômage. « Nous lui avons demandé que le gouvernement agisse sur l’urgence, et sur le long terme », explique Roland Robert. Parmi les mesures d’urgence évoquées par les maires, la demande de pouvoir signer des contrats aidés de six mois au lieu de huit mois : « Faire des contrats aidés plus courts, cela permet à plus de monde d’y avoir accès, à enveloppe constante. » Les maires ont également fait valoir auprès de la porte-parole du gouvernement que sur les contrats d’avenir, « la part demandée aux communes, soit 25%, est beaucoup trop importante ». « Nous demandons donc à l’État, poursuit Roland Robert, de prendre à sa charge les cotisations patronales ». À plus long terme, les maires ont également demandé que soit créée une mission chargée de réfléchir à la question de l’emploi dans l’île.
« Le gouvernement conduit une politique qui doit permettre une stabilisation du chômage, et qui prévoit, pour La Réunion, 9 000 contrats aidés en 2013, et 5 000 emplois d'avenir pour les trois prochaines années », a, quant à elle, fait valoir Najat Vallaud-Belkacem. « Ces dispositifs supposent que les collectivités locales fassent un effort financier pour les mettre en Å“uvre. »
À la demande des maires de réduire la durée des contrats aidés pour en accroître le nombre, Najat Vallaud-Belkacem a répondu que « tout est envisageable, mais la priorité demeure l'intérêt des jeunes pour lesquels ces contrats constituent un acquis professionnel ».
La ministre des Droits des femmes, en visite pour deux jours dans cette île française de l'Océan indien qui a été le théâtre de troubles sporadiques, a assuré: « Je comprends l'angoisse des jeunes Réunionnais quant à leur avenir ». Najat Vallaud-Belkacem s'exprimait après avoir rencontré une délégation des maires de l'île, puis avoir eu une entrevue avec le maire du Port, ville où les affrontements ont été les plus graves, en début de semaine.
Le président de l'Association départementale des maires de La Réunion, Roland Robert, maire de La Possession, déclare ce matin à Maire info que cette rencontre a été « constructive » et que la ministre s’est montrée « à l’écoute » des maires réunionnais. « Nous avons évoqué avec elle la situation de l’emploi dans l’île » – 60% des jeunes de La Réunion sont au chômage. « Nous lui avons demandé que le gouvernement agisse sur l’urgence, et sur le long terme », explique Roland Robert. Parmi les mesures d’urgence évoquées par les maires, la demande de pouvoir signer des contrats aidés de six mois au lieu de huit mois : « Faire des contrats aidés plus courts, cela permet à plus de monde d’y avoir accès, à enveloppe constante. » Les maires ont également fait valoir auprès de la porte-parole du gouvernement que sur les contrats d’avenir, « la part demandée aux communes, soit 25%, est beaucoup trop importante ». « Nous demandons donc à l’État, poursuit Roland Robert, de prendre à sa charge les cotisations patronales ». À plus long terme, les maires ont également demandé que soit créée une mission chargée de réfléchir à la question de l’emploi dans l’île.
« Le gouvernement conduit une politique qui doit permettre une stabilisation du chômage, et qui prévoit, pour La Réunion, 9 000 contrats aidés en 2013, et 5 000 emplois d'avenir pour les trois prochaines années », a, quant à elle, fait valoir Najat Vallaud-Belkacem. « Ces dispositifs supposent que les collectivités locales fassent un effort financier pour les mettre en Å“uvre. »
À la demande des maires de réduire la durée des contrats aidés pour en accroître le nombre, Najat Vallaud-Belkacem a répondu que « tout est envisageable, mais la priorité demeure l'intérêt des jeunes pour lesquels ces contrats constituent un acquis professionnel ».
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