Édition du mercredi 12 juillet 2017
Accord de Guyane : 60 % des mesures d'urgence « mises en Å“uvre », selon Annick Girardin
Au 11 juillet, « 60% » des mesures d'urgence inscrites dans l'accord de Guyane, qui a mis fin en avril à un conflit social de près de cinq semaines sur le territoire, ont été « mises en œuvre », a annoncé, hier, la ministre des Outre-mer, Annick Girardin.
A l'issue du premier comité national de suivi de l'accord de Guyane, la ministre, qui se rendra dans le département fin septembre, a fait un point d'étape au ministère des Outre-mer, avec les parlementaires guyanais, le président de l'Association des maires de Guyane, le président de la collectivité territoriale et des membres du collectif « Pou la Gwiyann dékolé » (Pour que la Guyane décolle), à l'origine du mouvement social.
« Au 11 juillet 2017, 60% des engagements de l’Etat en faveur de la Guyane sont d’ores et déjà mis en œuvre », a affirmé la ministre à la presse. Cela concerne 18 des 30 mesures prioritaires du plan d'urgence de 1,08 milliard d'euros validé par le gouvernement Cazeneuve, et qui portent notamment sur « la collectivité locale, la sécurité, la santé, l'éducation et le tissu économique ».
Restent douze autres mesures, pour lesquelles « l’engagement de l’Etat est confirmé », mais qui « demandent plus de temps pour être déployées, parce que leur calendrier de mise en œuvre s’inscrit dans un temps plus long, dans la durée », a précisé Annick Girardin.
Elles concernent notamment le développement d’infrastructures routières, la construction d’un tribunal de grande instance et d’un établissement pénitentiaire à Saint-Laurent-du-Maroni, d’une cité judiciaire à Cayenne et la cession de 650 000 hectares de foncier aux collectivités et aux peuples autochtones. « Des investissements sont programmés, un calendrier est précisé et je reviendrai rendre compte de leur avancement devant vous », a assuré la ministre.
Annick Girardin a annoncé qu'une plateforme web serait mise en ligne « avant la fin de l’année » pour permettre « aux citoyens de suivre directement sur internet la mise en œuvre des mesures », et de « témoigner, depuis le terrain, de leur avancement ».
Elle a souligné que l'engagement de l'Etat ne s’arrêtait « pas aux 30 mesures examinées ce matin », et que « les 145 mesures sectorielles signées [lors de la fin du conflit, NDLR] font partie de l'accord de Guyane », même si toutes ne pourront pas être déployées immédiatement, a-t-elle reconnu. (AFP)
A l'issue du premier comité national de suivi de l'accord de Guyane, la ministre, qui se rendra dans le département fin septembre, a fait un point d'étape au ministère des Outre-mer, avec les parlementaires guyanais, le président de l'Association des maires de Guyane, le président de la collectivité territoriale et des membres du collectif « Pou la Gwiyann dékolé » (Pour que la Guyane décolle), à l'origine du mouvement social.
« Au 11 juillet 2017, 60% des engagements de l’Etat en faveur de la Guyane sont d’ores et déjà mis en œuvre », a affirmé la ministre à la presse. Cela concerne 18 des 30 mesures prioritaires du plan d'urgence de 1,08 milliard d'euros validé par le gouvernement Cazeneuve, et qui portent notamment sur « la collectivité locale, la sécurité, la santé, l'éducation et le tissu économique ».
Restent douze autres mesures, pour lesquelles « l’engagement de l’Etat est confirmé », mais qui « demandent plus de temps pour être déployées, parce que leur calendrier de mise en œuvre s’inscrit dans un temps plus long, dans la durée », a précisé Annick Girardin.
Elles concernent notamment le développement d’infrastructures routières, la construction d’un tribunal de grande instance et d’un établissement pénitentiaire à Saint-Laurent-du-Maroni, d’une cité judiciaire à Cayenne et la cession de 650 000 hectares de foncier aux collectivités et aux peuples autochtones. « Des investissements sont programmés, un calendrier est précisé et je reviendrai rendre compte de leur avancement devant vous », a assuré la ministre.
Annick Girardin a annoncé qu'une plateforme web serait mise en ligne « avant la fin de l’année » pour permettre « aux citoyens de suivre directement sur internet la mise en œuvre des mesures », et de « témoigner, depuis le terrain, de leur avancement ».
Elle a souligné que l'engagement de l'Etat ne s’arrêtait « pas aux 30 mesures examinées ce matin », et que « les 145 mesures sectorielles signées [lors de la fin du conflit, NDLR] font partie de l'accord de Guyane », même si toutes ne pourront pas être déployées immédiatement, a-t-elle reconnu. (AFP)
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