Édition du lundi 29 juin 2015
L'attractivité économique au cœur des stratégies smart city des grandes agglomérations
La stratégie des villes en matière de numérique évolue : les problématiques d'infrastructure cèdent le pas à l’optimisation des services urbains et à la création de services s’appuyant sur l’intelligence collective des territoires. C'est ce que révèle le premier Observatoire de la smart city (ville intelligente) dévoilé à Nice le 24 juin lors du colloque Innovative City. Cette étude réalisée à partir d’une enquête et d’entretiens par le cabinet Tactis, avec l'appui de la Caisse des dépôts, du réseau des Interconnectés porte sur l'analyse des stratégies de 84 collectivités locales et institutions (villes, agglomérations, agences d'urbanisme) en matière de ville intelligente (smart city).
L’ensemble des territoires placent l’attractivité du territoire en tête des objectifs de leur stratégie smart city. Si l'aménagement numérique du territoire reste la priorité des collectivités, de nouvelles préoccupations apparaissent comme l’ouverture des données publiques ou la création de lieux dédiés à l'innovation et au travail collaboratif (tiers lieux) aux cotés d'objectifs plus classiques comme la mobilité et le développement économique. Deux approches complémentaires de la ville intelligente coexistent : la première privilégie l’optimisation de la gestion des réseaux urbains (eau, déchets, éclairage, transports...) en s'appuyant surdes capteurs, la seconde ambitionne de co-construire la ville en capitalisant sur l'intelligence collective des citoyens.
Les territoires les plus avancés, qui ont mis en chantier plus de dix politiques liés à la ville numérique – souvent les grandes métropoles comme Lyon, Bordeaux ou Montpellier – se distinguent par une approche plus globale avec la création de centres de supervision des flux urbains et des préoccupations d'avantage centrées sur l'économie de l’innovation dans la lignée de leur politique French Tech. Les agglomérations de moins de 250 000 habitants se démarquent par une approche participative plus marquée et le souci de construire une administration de proximité. Des villes comme Caen, Compiègne, Issy-les-Moulineaux, Lorient, Nîmes, figurent dans cette catégorie.
Le portage du projet par les élus, la préexistence d'infrastructures performantes, l'existence d'une stratégie formalisée et d'une organisation transversale sont cités parmi les facteurs favorables à l'émergence de la smart city. A contrario, la contrainte budgétaire, le déficit de compétences et le manque d'acculturation au numérique, les contraintes du Code des marchés publics ainsi que la difficulté de passer de l'expérimentation à l'industrialisation constituent les principaux freins cités par les personnes interrogées.
Cette étude sera réalisée chaque année pour suivre, sur un mandat, l’évolution des priorités smart city des territoires.
L’ensemble des territoires placent l’attractivité du territoire en tête des objectifs de leur stratégie smart city. Si l'aménagement numérique du territoire reste la priorité des collectivités, de nouvelles préoccupations apparaissent comme l’ouverture des données publiques ou la création de lieux dédiés à l'innovation et au travail collaboratif (tiers lieux) aux cotés d'objectifs plus classiques comme la mobilité et le développement économique. Deux approches complémentaires de la ville intelligente coexistent : la première privilégie l’optimisation de la gestion des réseaux urbains (eau, déchets, éclairage, transports...) en s'appuyant surdes capteurs, la seconde ambitionne de co-construire la ville en capitalisant sur l'intelligence collective des citoyens.
Les territoires les plus avancés, qui ont mis en chantier plus de dix politiques liés à la ville numérique – souvent les grandes métropoles comme Lyon, Bordeaux ou Montpellier – se distinguent par une approche plus globale avec la création de centres de supervision des flux urbains et des préoccupations d'avantage centrées sur l'économie de l’innovation dans la lignée de leur politique French Tech. Les agglomérations de moins de 250 000 habitants se démarquent par une approche participative plus marquée et le souci de construire une administration de proximité. Des villes comme Caen, Compiègne, Issy-les-Moulineaux, Lorient, Nîmes, figurent dans cette catégorie.
Le portage du projet par les élus, la préexistence d'infrastructures performantes, l'existence d'une stratégie formalisée et d'une organisation transversale sont cités parmi les facteurs favorables à l'émergence de la smart city. A contrario, la contrainte budgétaire, le déficit de compétences et le manque d'acculturation au numérique, les contraintes du Code des marchés publics ainsi que la difficulté de passer de l'expérimentation à l'industrialisation constituent les principaux freins cités par les personnes interrogées.
Cette étude sera réalisée chaque année pour suivre, sur un mandat, l’évolution des priorités smart city des territoires.
O.D.
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