Édition du jeudi 15 janvier 2015
Nucléaire : Ségolène Royal veut éteindre les polémiques
Ségolène Royal, la ministre de l’Écologie et de l’Énergie, a fait couler beaucoup d’encre en annonçant avant-hier, dans la revue L’Usine nouvelle, son intention de programmer « la construction d’une nouvelle génération de réacteurs [nucléaires] qui prendront la place des anciennes centrales lorsque celles-ci ne pourront plus être rénovées ». Elle a donné officiellement quelques précisions hier sur ces déclarations, qui ont soulevé l’indignation des écologistes – ceux-ci ayant accusé la ministre de « réécrire les engagements de campagne de François Hollande ».
Ségolène Royal a donc rappelé dans un communiqué, hier, que le projet de loi de transition énergétique n’a jamais prévu un abandon du nucléaire – ce qui est indiscutable. Le texte prévoit de réduire la part du nucléaire dans le « mix énergétique » – c’est-à-dire de réduire sa proportion dans les différents modes de production d’énergie – à 50 % à l’horizon 2025.
Le gouvernement a donc toujours prévu de maintenir un important parc nucléaire… qu’il faudra bien entretenir et renouveler à l’avenir. « En 2025, l’âge moyen du parc nucléaire sera de 40 ans et serait de 50 ans, en 2035 », rappelle Ségolène Royal. Dans cette logique, il sera donc indispensable, pour des questions de sécurité des installations, de les moderniser et de les renouveler. « Les entreprises EDF, Areva et CEA travaillent donc, explique la ministre, sur les réacteurs futurs qui pourront remplacer, au sein des sites actuels, une partie des réacteurs qui ne pourront plus être prolongés. » Il n’y a donc, selon Ségolène Royal, aucune matière à polémiquer.
Côté EDF (dont l’action en Bourse a bondi de 5 % dans la foulée des déclarations de la ministre), le PDG Jean-Bernard Lévy a annoncé hier qu’indépendamment de la question de la construction de nouvelles centrales, il était « confiant » sur la possibilité qui devrait être octroyée au groupe de prolonger la durée de vie de ses centrales jusqu’à 50, voire 60 ans. Actuellement, cette durée de vie est limitée à 40 ans. Mais à la faveur d’un colossal programme d’investissements de 55 milliards d’euros, l’énergéticien espère voir l’Autorité de sûreté nucléaire l’autoriser à prolonger la durée de vie des installations de 10 ou 20 ans.
Ségolène Royal a donc rappelé dans un communiqué, hier, que le projet de loi de transition énergétique n’a jamais prévu un abandon du nucléaire – ce qui est indiscutable. Le texte prévoit de réduire la part du nucléaire dans le « mix énergétique » – c’est-à-dire de réduire sa proportion dans les différents modes de production d’énergie – à 50 % à l’horizon 2025.
Le gouvernement a donc toujours prévu de maintenir un important parc nucléaire… qu’il faudra bien entretenir et renouveler à l’avenir. « En 2025, l’âge moyen du parc nucléaire sera de 40 ans et serait de 50 ans, en 2035 », rappelle Ségolène Royal. Dans cette logique, il sera donc indispensable, pour des questions de sécurité des installations, de les moderniser et de les renouveler. « Les entreprises EDF, Areva et CEA travaillent donc, explique la ministre, sur les réacteurs futurs qui pourront remplacer, au sein des sites actuels, une partie des réacteurs qui ne pourront plus être prolongés. » Il n’y a donc, selon Ségolène Royal, aucune matière à polémiquer.
Côté EDF (dont l’action en Bourse a bondi de 5 % dans la foulée des déclarations de la ministre), le PDG Jean-Bernard Lévy a annoncé hier qu’indépendamment de la question de la construction de nouvelles centrales, il était « confiant » sur la possibilité qui devrait être octroyée au groupe de prolonger la durée de vie de ses centrales jusqu’à 50, voire 60 ans. Actuellement, cette durée de vie est limitée à 40 ans. Mais à la faveur d’un colossal programme d’investissements de 55 milliards d’euros, l’énergéticien espère voir l’Autorité de sûreté nucléaire l’autoriser à prolonger la durée de vie des installations de 10 ou 20 ans.
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