Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux
Édition du mercredi 23 mai 2012
Eau et assainissement

Nappes phréatiques: les pluies de printemps ont eu «un effet très bénéfique sur la nouvelle tendance d'évolution du niveau des nappes» mais 77% des réservoirs affichent encore un niveau inférieur à la normale

Selon la dernière note publiée par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), «les précipitations très importantes du mois d’avril ont permis une nette amélioration des nappes phréatiques», mais «le niveau des nappes au 1er mai 2012 est hétérogène d'une région à l'autre». En effet, ces précipitations, intervenues tardivement, ont stabilisé le niveau de certaines nappes mais n’ont pas permis de restaurer complètement la situation.
Une grande majorité des réservoirs (77%) affichent encore un niveau inférieur à la normale. Si, à l'échelle nationale, la période de recharge hivernale des nappes n'a pas été très efficace, les pluies de printemps ont eu, quant à elles, un effet très bénéfique sur la nouvelle tendance d'évolution du niveau des nappes observée fin avril. Contrairement au mois de mars, les précipitations durant ce mois d’avril à l’échelle de la France ont été excédentaires de 70% par rapport à la normale, situant ce mois au cinquième rang des mois d’avril les plus pluvieux depuis 1959. Le cumul de précipitations a été partout excédentaire, à part sur quelques endroits comme le littoral et la Corse, l’intérieur du Roussillon et le sud du plateau lorrain où il ne représente que 75%, voire 50%, des précipitations normales pour un mois d’avril.
En cette période de printemps 2012, sur l'ensemble du territoire, un tiers des niveaux des nappes (35%) est orienté à la hausse et une grande partie (40%) est désormais stable. 25% seulement des indicateurs présentent des niveaux qui sont encore en baisse.
Depuis septembre 2011, début de l’année hydrologique, et grâce à ce mois d’avril pluvieux, le cumul de précipitation est proche de la normale sur la quasi-totalité du territoire. Ce cumul reste néanmoins localement compris entre 50 et 75% de la normale sur le nord du Bas-Rhin et l’extrême nord-est de la Moselle, sur le nord-ouest de la Vendée, du Médoc au littoral charentais, sur le nord-est de la Saône-et-Loire, sur le centre de la région Midi-Pyrénées, sur le littoral corse, du sud de l’Auvergne à l’Hérault et aux Bouches-du-Rhône (au sud de l’étang de Berre, le cumul des précipitations représente seulement 25 à 50% du cumul normal).
A l’inverse, le cumul des précipitations est supérieur aux normales de 10 à 25% sur la région lilloise et de 25 à 50% sur l’est des Pyrénées-Orientales et sur le relief de l’est de la Haute-Corse.

Pour accéder au bulletin du BRGM, utiliser le lien ci-dessous.

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