Édition du jeudi 12 juillet 2018
Un guide de l'Ademe sur la mise en place de l'écomobilité
L’Ademe, en collaboration notamment avec le Cerema et le Gart (Groupement des autorités responsables du transport), vient de publier un guide sur l’écomobilité. Téléchargeable en ligne et gratuit, ce guide à l’usage des « décideurs publics et privés » a pour objectif de « donner des clés pour agir et réussir le passage à l’écomobilité, en conjuguant performance économique et environnementale ».
L’écomobilité, définie comme « une mobilité durable et moins pénalisante pour l’humain, son cadre de vie et l’environnement », peut être mise en œuvre à l’échelle de n’importe quel territoire, assure le guide en préambule. Pour convaincre de la mettre en œuvre, les auteurs du guide commencent par donner quelques chiffres sur « les coûts invisibles de la mobilité », en termes tant financiers qu’environnementaux ou de santé publique. Ils expliquent également que nombre d’outils réglementaires existent déjà pour mettre en œuvre une telle politique, à disposition des communes, ECPI, départements et régions : il s’agit notamment d’outils de planification (comme les SCoT, les plans de déplacement urbains ou de mobilité rurale, les Plans climats air-énergie territoriaux).
En termes de méthodologie, le guide recommande aux décideurs soucieux d’écomobilité de s’appuyer sur une démarche en quatre étapes : « Faire un diagnostic complet et approfondi de tous les déplacements ; repérer les leviers du changement ; concevoir un programme d’actions et le mettre en œuvre ; suivre, évaluer les transformations et faire vivre la démarche ». L’étape du diagnostic permettra notamment non seulement d’identifier tous les déplacements (domicile-travail, personnels, de loisirs, etc.) sur un territoire donné, d’analyser les modes de transport, les capacités de stationnement, les points noirs, etc., en intégrant les projets de futures implantations (habitat, écoles, entreprises…).
Deuxième étape : les « leviers du changement », qui supposent d’identifier les « freins » (culturels, psychologiques, matériels). Il faudra ensuite faire « naître un consensus » entre tous les acteurs (élus, citoyens, entrepreneurs, associations…), et décider d’un certain nombre d’actions concrètes à mener en répondant systématiquement aux objectifs suivants : « Réduire le nombre et la distance des déplacements, favoriser les alternatives plus respectueuses de la santé, du climat et de l’environnement, faciliter la multimodalité et l’intermodalité, promouvoir une mobilité inclusive et diminuer le risque routier ».
Le guide insiste sur l’importance du suivi et de l’évaluation, avec la fixation en amont d’indicateurs de suivi quantitatifs et qualitatifs.
La dernière partie de l’ouvrage donne toute une série d’exemples d’actions possibles, de bonnes pratiques et d’idées – pas forcément coûteuses – à mettre en œuvre.
L’écomobilité, définie comme « une mobilité durable et moins pénalisante pour l’humain, son cadre de vie et l’environnement », peut être mise en œuvre à l’échelle de n’importe quel territoire, assure le guide en préambule. Pour convaincre de la mettre en œuvre, les auteurs du guide commencent par donner quelques chiffres sur « les coûts invisibles de la mobilité », en termes tant financiers qu’environnementaux ou de santé publique. Ils expliquent également que nombre d’outils réglementaires existent déjà pour mettre en œuvre une telle politique, à disposition des communes, ECPI, départements et régions : il s’agit notamment d’outils de planification (comme les SCoT, les plans de déplacement urbains ou de mobilité rurale, les Plans climats air-énergie territoriaux).
En termes de méthodologie, le guide recommande aux décideurs soucieux d’écomobilité de s’appuyer sur une démarche en quatre étapes : « Faire un diagnostic complet et approfondi de tous les déplacements ; repérer les leviers du changement ; concevoir un programme d’actions et le mettre en œuvre ; suivre, évaluer les transformations et faire vivre la démarche ». L’étape du diagnostic permettra notamment non seulement d’identifier tous les déplacements (domicile-travail, personnels, de loisirs, etc.) sur un territoire donné, d’analyser les modes de transport, les capacités de stationnement, les points noirs, etc., en intégrant les projets de futures implantations (habitat, écoles, entreprises…).
Deuxième étape : les « leviers du changement », qui supposent d’identifier les « freins » (culturels, psychologiques, matériels). Il faudra ensuite faire « naître un consensus » entre tous les acteurs (élus, citoyens, entrepreneurs, associations…), et décider d’un certain nombre d’actions concrètes à mener en répondant systématiquement aux objectifs suivants : « Réduire le nombre et la distance des déplacements, favoriser les alternatives plus respectueuses de la santé, du climat et de l’environnement, faciliter la multimodalité et l’intermodalité, promouvoir une mobilité inclusive et diminuer le risque routier ».
Le guide insiste sur l’importance du suivi et de l’évaluation, avec la fixation en amont d’indicateurs de suivi quantitatifs et qualitatifs.
La dernière partie de l’ouvrage donne toute une série d’exemples d’actions possibles, de bonnes pratiques et d’idées – pas forcément coûteuses – à mettre en œuvre.
F.L.
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