Édition du lundi 23 mars 2015
Mise en place de la circulation alternée en région parisienne
La circulation alternée a été décrétée à Paris et dans ses 22 communes limitrophes aujourd’hui, pour la troisième fois après deux précédents en 1997 et en mars 2014. Seuls les véhicules dont le numéro d’immatriculation est impair ont le droit de circuler aujourd’hui, sous peine d’une amende de 22 euros et d’une immobilisation de leur véhicule. Seules exceptions : les véhicules hybrides, électriques, les professionnels (taxis, auto-écoles, ambulances), et les pratiquants du co-voiturage (plus de trois personnes par voiture). La totalité des poids lourds est en revanche interdite à la circulation.
Cette mesure – qui sera ou non reconduite demain en fonction des aléas de la météo – fait suite à un véritable bras de fer qui s’est déroulé les jours derniers entre la maire de la capitale, Anne Hidalgo, et la ministre de l’Écologie, Ségolène Royal. À Paris en effet, contrairement à ce qui se passe sur le reste du territoire, une telle décision relève de la préfecture de police, c’est-à-dire de l’État.
Cela fait pourtant cinq jours que la région capitale est soumise à des taux de pollution aux particules fines très importants : jeudi, la capitale a même pendant quelques heures eu le triste privilège d’être désignée « ville la plus polluée du monde » par les instituts de recherche spécialisés, et, situation rare, un véritable voile de pollution a caché le ciel, pourtant dénué de nuages, pendant toute la journée.
En théorie, comme le précise une circulaire ministérielle de 2014, la circulation alternée doit être automatiquement décrétée au bout de quatre jours de pollution aux particules fines. Mais les services du ministère de l’Écologie ont résisté jusqu’à ce week-end, préférant commencer par des mesures plus classiques (gratuité des transports en commun et du stationnement résidentiel) – Ségolène Royal expliquant qu’avant de « contraindre les gens » il était préférable d’essayer d’autres voies.
Il n’est pas inimaginable que la réticence de l’État à mettre en place le système tienne à la difficulté, en alerte Vigipirate maximum, de trouver les 750 policiers nécessaires pour contrôler les entrées d’agglomérations. Les effectifs des forces de l’ordre étant déjà utilisés au maximum, la mise en œuvre de la circulation alternée vont probablement obliger à dégarnir la surveillance de certains lieux publics.
Ce matin, les Verts de la métropole lyonnaise ont appelé à la mise en place de mesures semblables dans le Rhône, au vu d’un épisode de pollution aux particules fines qui a débuté le 15 mars en Rhône-Alpes. Cet épisode touche plus particulièrement le bassin lyonnais et le nord Isère, avec des taux de particules fines proches du seuil automatique d'alerte à 80 microgrammes par mètre cube d'air.
Cette mesure – qui sera ou non reconduite demain en fonction des aléas de la météo – fait suite à un véritable bras de fer qui s’est déroulé les jours derniers entre la maire de la capitale, Anne Hidalgo, et la ministre de l’Écologie, Ségolène Royal. À Paris en effet, contrairement à ce qui se passe sur le reste du territoire, une telle décision relève de la préfecture de police, c’est-à-dire de l’État.
Cela fait pourtant cinq jours que la région capitale est soumise à des taux de pollution aux particules fines très importants : jeudi, la capitale a même pendant quelques heures eu le triste privilège d’être désignée « ville la plus polluée du monde » par les instituts de recherche spécialisés, et, situation rare, un véritable voile de pollution a caché le ciel, pourtant dénué de nuages, pendant toute la journée.
En théorie, comme le précise une circulaire ministérielle de 2014, la circulation alternée doit être automatiquement décrétée au bout de quatre jours de pollution aux particules fines. Mais les services du ministère de l’Écologie ont résisté jusqu’à ce week-end, préférant commencer par des mesures plus classiques (gratuité des transports en commun et du stationnement résidentiel) – Ségolène Royal expliquant qu’avant de « contraindre les gens » il était préférable d’essayer d’autres voies.
Il n’est pas inimaginable que la réticence de l’État à mettre en place le système tienne à la difficulté, en alerte Vigipirate maximum, de trouver les 750 policiers nécessaires pour contrôler les entrées d’agglomérations. Les effectifs des forces de l’ordre étant déjà utilisés au maximum, la mise en œuvre de la circulation alternée vont probablement obliger à dégarnir la surveillance de certains lieux publics.
Ce matin, les Verts de la métropole lyonnaise ont appelé à la mise en place de mesures semblables dans le Rhône, au vu d’un épisode de pollution aux particules fines qui a débuté le 15 mars en Rhône-Alpes. Cet épisode touche plus particulièrement le bassin lyonnais et le nord Isère, avec des taux de particules fines proches du seuil automatique d'alerte à 80 microgrammes par mètre cube d'air.
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