Édition du mercredi 2 juillet 2008
Michèle Alliot-Marie veut étudier l'avenir des préfectures et sous-préfectures
La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a affirmé lundi 30 juin à lAssemblée nationale que les lavenir des préfectures et sous-préfectures doit répondre aux mesures d'économie que l'Etat entend faire pour réduire son déficit.
«Les missions de lÉtat sont appelées à changer au niveau des sous-préfectures comme des préfectures, a-t-elle indiqué. Nous devons regarder les choses avec pragmatisme: comment répondre demain aux besoins qui existent en matière de conseil juridique et technique? Les missions des sous-préfectures doivent donc être recentrées, mais quelle forme doit prendre cette évolution?»
Citant comme exemple de grandes sous-préfectures «qui nauront pas leur place» dans cette évolution, celle de Boulogne-Billancourt, située à quatre kilomètres de la préfecture de Nanterre, elle a précisé quil «est clair que (NDLR: celle-ci) nassume pas sa mission de conseil. De plus, cest une commune importante qui a les moyens de consulter les juristes qui lui sont nécessaires.»
Elle a précisé que «nous devons donc étudier les besoins avec le plus grand pragmatisme et tenter dy répondre», nexcluant pas la possibilité «dopter dans certains cas pour un secrétaire général délégué - voire deux. Ce que je veux, cest dabord un dispositif opérationnel qui permette de remplir la mission. Ensuite, on peut chercher, en fonction du territoire, le moyen le plus approprié pour la remplir. Mais noublions pas que, dans certains territoires, la sous-préfecture reste - je dirais presque malheureusement -, plus quun symbole, la seule marque réelle dune présence de lÉtat forte et visible.»
Pour lire le compte-rendu du débat sur le site de lAssemblée nationale, voir lien ci-dessous.
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