Édition du jeudi 2 février 2017
Maternelles : le CSFPT demande plus de « reconnaissance et de considération » pour les Atsem
Le rapport sur les agent(e)s territoriaux spécialisé(e)s des écoles maternelles (Atsem) était le premier point à l'ordre du jour de la séance plénière du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT) ce matin. L'examen de ce rapport d'auto-saisine avait été reporté fin 2016 sur la décision du bureau du CSFPT qui refusait de travailler sous « la pression » des manifestations d'agents et syndicats organisées le même jour. De nouvelles manifestations se sont tenues hier. Mais cette fois, l'ordre du jour a été suivi. L'issue même de l'examen de ce rapport semblait plutôt acquise. Sans grande surprise donc, ce rapport a été adopté à l'unanimité.
« Il est essentiel de mesurer l'importance du rôle de ces 50 000 agents territoriaux dans le fonctionnement quotidien des écoles maternelles et dans l'accueil des enfants. Ce métier a beaucoup évolué tant dans ses missions que dans ses contraintes, et il nécessite aujourd’hui des compétences nouvelles. Il en va aussi de la qualité de l’encadrement éducatif que souhaite proposer notre société à ses enfants. Nous sommes là en face d’un vrai choix politique que la nation tout entière doit assumer » a souligné Philippe Laurent, maire de Sceaux et président du CSFPT, à l'issue du débat.
Les missions de l'atsem sont d'assister l'enseignant (accueil, repas, goûter, entretien et préparation de la classe) et de surveiller les enfants (cantine, temps périscolaire). Depuis des années, ce métier a beaucoup bougé. Les politiques d'éducation et dernièrement la réforme des rythmes scolaires ont bousculé les missions professionnelles de ces agents, élargissant leur champ d'intervention, modifiant parfois leur rôle éducatif. En parallèle, le cadre réglementaire de leurs conditions de travail et de carrière n'a pas évolué au même rythme. Résultat, comme le rapport le relève, « l’exercice des fonctions d’atsem reste encore trop soumis à des pratiques locales ne permettant pas la meilleure évolution de carrière ».
C'est donc sur tous ces aspects que le CSFPT demande plus de « considération et de reconnaissance ». Il émet 33 propositions. Elles doivent notamment permettre de renforcer la formation de ces agents, repréciser leurs missions ou encore de faciliter leur accès à la catégorie B. Autre point qui a pu faire débat, le taux d’encadrement. A l'heure actuelle, si la commune doit mettre à disposition un atsem par école maternelle, rien n'impose que ce soit pendant toute la journée, comme le réclame plusieurs syndicats. Le CSFPT a tranché en considérant « qu’il s’agit là d’un choix qui relève actuellement de chaque commune », mais que « ce sujet majeur » mérite « une réflexion en étroite collaboration avec l’Éducation nationale ».
Agents de catégorie C, les Atsem font partie de la filière médico-sociale. C'est un cadre d'emploi quasi exclusivement féminin qui comptait 54 436 agents en 2013, dont près de 86% de fonctionnaires.
« Il est essentiel de mesurer l'importance du rôle de ces 50 000 agents territoriaux dans le fonctionnement quotidien des écoles maternelles et dans l'accueil des enfants. Ce métier a beaucoup évolué tant dans ses missions que dans ses contraintes, et il nécessite aujourd’hui des compétences nouvelles. Il en va aussi de la qualité de l’encadrement éducatif que souhaite proposer notre société à ses enfants. Nous sommes là en face d’un vrai choix politique que la nation tout entière doit assumer » a souligné Philippe Laurent, maire de Sceaux et président du CSFPT, à l'issue du débat.
Les missions de l'atsem sont d'assister l'enseignant (accueil, repas, goûter, entretien et préparation de la classe) et de surveiller les enfants (cantine, temps périscolaire). Depuis des années, ce métier a beaucoup bougé. Les politiques d'éducation et dernièrement la réforme des rythmes scolaires ont bousculé les missions professionnelles de ces agents, élargissant leur champ d'intervention, modifiant parfois leur rôle éducatif. En parallèle, le cadre réglementaire de leurs conditions de travail et de carrière n'a pas évolué au même rythme. Résultat, comme le rapport le relève, « l’exercice des fonctions d’atsem reste encore trop soumis à des pratiques locales ne permettant pas la meilleure évolution de carrière ».
C'est donc sur tous ces aspects que le CSFPT demande plus de « considération et de reconnaissance ». Il émet 33 propositions. Elles doivent notamment permettre de renforcer la formation de ces agents, repréciser leurs missions ou encore de faciliter leur accès à la catégorie B. Autre point qui a pu faire débat, le taux d’encadrement. A l'heure actuelle, si la commune doit mettre à disposition un atsem par école maternelle, rien n'impose que ce soit pendant toute la journée, comme le réclame plusieurs syndicats. Le CSFPT a tranché en considérant « qu’il s’agit là d’un choix qui relève actuellement de chaque commune », mais que « ce sujet majeur » mérite « une réflexion en étroite collaboration avec l’Éducation nationale ».
Agents de catégorie C, les Atsem font partie de la filière médico-sociale. C'est un cadre d'emploi quasi exclusivement féminin qui comptait 54 436 agents en 2013, dont près de 86% de fonctionnaires.
E.S.
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