Martin Malvy (APVF) écrit au Premier ministre pour lui faire part du « malaise croissant et du profond sentiment d'inquiétude qui prévaut chez les élus locaux. »

Dans une lettre adressée ce jour à Jean-Pierre Raffarin, Martin Malvy, maire de Figeac et président de l’Association des petites villes de France (APVF), a fait part du « malaise croissant et du profond sentiment d’inquiétude qui prévaut chez les élus locaux face au manque de lisibilité de la politique gouvernementale dans ses relations avec les collectivités locales. » Martin Malvy « pointe tour à tour les incohérences et l’illisibilité de cette politique notamment dans le domaine de l’autonomie financière des collectivités locales. Il souligne ainsi la contradiction entre les annonces successives du Président de la République de suppression de la taxe professionnelle puis, plus récemment, de l’impôt sur le foncier non bâti, et la loi organique sur l’autonomie financière récemment votée par le Parlement et qui risque ainsi d’être vidée de son sens. » Dénonçant le « désengagement de l’Etat en matière de politique de l’emploi au détriment des collectivités locales avec la fin accélérée des emplois jeunes, et l’accroissement des charges mal compensées pour ces dernières », le président de l’APVF « invite le Premier ministre à profiter du Congrès des maires pour faire quelques annonces fortes et précises permettant de renouer le lien de confiance entre l’Etat, les collectivités locales et leurs élus. »

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