Manifestation de 2 000 policiers municipaux à Paris

Environ 2 000 policiers municipaux venus de plusieurs villes ont manifesté mercredi après-midi à Paris pour réclamer la ''reconnaissance'' de leur métier par les pouvoirs publics, une reconnaissance qui passe notamment, selon leurs syndicats, par une augmentation des salaires et des retraites et par des moyens supplémentaires. Partis de la place de la Nation, les manifestants, venus de Montpellier, Metz, Saint-Étienne, Carentan (Manche), Bordeaux, La Rochelle, Libourne (Gironde), Valence (Drôme) et Saint-Gilles (Gard) ont défilé jusqu'à la place de la République à l'appel de la CGT, de l'UNSA (autonomes), de FO et du Syndicat national des policiers municipaux-CFTC (SNPM-CFTC). Sur la banderole en tête du cortège, on pouvait lire : ''Après les compétences, les policiers municipaux et gardes-champêtres exigent un véritable volet social et les moyens d'assurer leur protection dans l'exercice de leurs fonctions''. Sur ce dernier point, les manifestants étaient venus réclamer l'autorisation du port d'arme pour tous les policiers municipaux de France. ''La vie d'un policier municipal vaut autant que celle d'un adjoint de la police nationale. Pour assurer notre protection et la vôtre, nous devons être armés, et pas seulement de bonne volonté'', scandait régulièrement un responsable syndical dans le micro d'un camion-sono. Les policiers municipaux avaient déjà tenté de lancer un mouvement national en décembre, dans la foulée des importantes manifestations organisées par les syndicats de la police nationale.

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