Édition du mardi 23 janvier 2018
Patrick Ollier met en garde contre la « casse » de la métropole du Grand Paris
La métropole du Grand Paris fête en ce début d’année son deuxième anniversaire, et déjà, son existence est remise en question ; d’où l’appel de son président, Patrick Ollier, à « ne pas casser ce qui marche » et ne pas modifier le périmètre de la métropole.
Nombre d’élus, la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, en tête, réclament un élargissement de la métropole, ou plutôt sa fusion avec la région ; le président de la République, Emmanuel Macron, devrait se prononcer vers la mi-février en annonçant les orientations d’un projet de loi réformant la métropole, ce qu’il a déjà repoussé à plusieurs reprises depuis plusieurs mois.
« J’attends avec confiance la parole du président ; j’ai constaté lors de nos entretiens qu’il a conscience du fait métropolitain et qu’il fallait le reconnaître. Comment le faire, sinon en reconnaissant la métropole ? », qui « s’inscrit uniquement dans la zone dense continue » de l’agglomération parisienne, a avancé hier Patrick Ollier, en présentant ses vœux devant un parterre d’élus et d’acteurs économiques.
« Il a fallu se battre » pour aboutir à une gouvernance partagée entre la droite, pourtant majoritaire, et la gauche ; « ce n’était pas facile de travailler avec 131 maires, et 209 élus métropolitains, mais nous y avons réussi en très peu de temps », a fait valoir le maire de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), élu à la tête de la métropole début 2016, en soulignant que la « presque totalité des délibérations ont été prises à l’unanimité », notamment la « difficile » adoption de l’intérêt métropolitain, le 8 décembre dernier.
Il a rappelé à quel point il avait été difficile de mettre en place une métropole dont beaucoup ne voulaient pas, alors que la petite couronne parisienne abritait les dernières communes isolées de France. « Pendant 30 ans, on n’avait jamais réussi à vaincre les réticences ; maintenant, il y a une métropole qui prend des décisions, il faut la garder », a martelé Patrick Ollier.
Le président de la MGP a notamment fait valoir le succès du concours d’urbanisme « Inventons la métropole du Grand Paris », qui devrait déboucher sur 7,2 milliards d’investissements et la création de 15 000 logements dont 3 000 sociaux.
« Si le concours a eu un tel succès, c’est parce que les acteurs économiques nous ont dit que c’était l’échelle pertinente pour eux ; qu’il était plus facile de dialoguer avec un interlocuteur que 131 différents », a-t-il relaté.
La métropole doit encore monter en puissance, a-t-il conclu, avec l’élaboration d’un Scot métropolitain, le plus grand de France, qui doit être adopté mi-2019 ; ou encore avec l’adoption d’un plan climat-air-énergie pour septembre prochain, et d’un plan de l’habitat et de l’hébergement pour la fin de l’année.
Nombre d’élus, la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, en tête, réclament un élargissement de la métropole, ou plutôt sa fusion avec la région ; le président de la République, Emmanuel Macron, devrait se prononcer vers la mi-février en annonçant les orientations d’un projet de loi réformant la métropole, ce qu’il a déjà repoussé à plusieurs reprises depuis plusieurs mois.
« J’attends avec confiance la parole du président ; j’ai constaté lors de nos entretiens qu’il a conscience du fait métropolitain et qu’il fallait le reconnaître. Comment le faire, sinon en reconnaissant la métropole ? », qui « s’inscrit uniquement dans la zone dense continue » de l’agglomération parisienne, a avancé hier Patrick Ollier, en présentant ses vœux devant un parterre d’élus et d’acteurs économiques.
« Il a fallu se battre » pour aboutir à une gouvernance partagée entre la droite, pourtant majoritaire, et la gauche ; « ce n’était pas facile de travailler avec 131 maires, et 209 élus métropolitains, mais nous y avons réussi en très peu de temps », a fait valoir le maire de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), élu à la tête de la métropole début 2016, en soulignant que la « presque totalité des délibérations ont été prises à l’unanimité », notamment la « difficile » adoption de l’intérêt métropolitain, le 8 décembre dernier.
Il a rappelé à quel point il avait été difficile de mettre en place une métropole dont beaucoup ne voulaient pas, alors que la petite couronne parisienne abritait les dernières communes isolées de France. « Pendant 30 ans, on n’avait jamais réussi à vaincre les réticences ; maintenant, il y a une métropole qui prend des décisions, il faut la garder », a martelé Patrick Ollier.
Le président de la MGP a notamment fait valoir le succès du concours d’urbanisme « Inventons la métropole du Grand Paris », qui devrait déboucher sur 7,2 milliards d’investissements et la création de 15 000 logements dont 3 000 sociaux.
« Si le concours a eu un tel succès, c’est parce que les acteurs économiques nous ont dit que c’était l’échelle pertinente pour eux ; qu’il était plus facile de dialoguer avec un interlocuteur que 131 différents », a-t-il relaté.
La métropole doit encore monter en puissance, a-t-il conclu, avec l’élaboration d’un Scot métropolitain, le plus grand de France, qui doit être adopté mi-2019 ; ou encore avec l’adoption d’un plan climat-air-énergie pour septembre prochain, et d’un plan de l’habitat et de l’hébergement pour la fin de l’année.
E.G.E.
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