Édition du mardi 12 septembre 2017
Emmanuel Macron veut moins de normes dans la construction des logements
Le président de la République a annoncé hier son intention de réduire certaines normes afin de faciliter la construction de logements. En déplacement à Toulouse pour évoquer les grands axes du Plan logement, qui sera présenté jeudi en Conseil des ministres, Emmanuel Macron a dit vouloir « libérer » la construction dans le parc libre grâce à « une réduction des exigences des normes environnementales et sociales » pour obtenir « une production massive » de logements neufs en quelques années.
Dans le parc libre, « il faut construire davantage car on a besoin de plus de logements », a-t-il poursuivi. « Notre pays en construit trop peu car notre système est bloqué par la sur-réglementation », a estimé le chef de l’Etat pour qui il faut « diminuer cette règlementation pour la rendre plus pragmatique, y compris sur des normes qui relèvent de très bons sentiments, quelques fois environnementales et sociales ».
« Nous mettrons en place un vrai choc d'offre qui permettra sur des territoires donnés, où le prix du logement s'est envolé, sur un temps donné, une politique de libération du foncier public et privé, une politique de réduction des exigences des normes, de réduction des délais de recours, qui coûtent très cher pour pouvoir produire massivement en quelques années », a insisté Emmanuel Macron. « Vous en entendrez parler, il y aura énormément de (gens) qui s'élèveront contre ça, tous ceux qui ont dit (que) ces normes (sont) sur tout le territoire pour tout le monde. On me dira que je ne respecte pas l'environnement, ou parfois le handicap, parfois ceci ou cela. Mais il faut du pragmatisme », car « c'est essentiel pour résoudre le problème du logement », a-t-il ajouté.
Les critiques n’ont en effet pas tardé. « Nous sommes très inquiets : simplifier oui, mais exposer la vie des gens non ! », a ainsi réagi après ces annonces France Nature Environnement (FNE). « Les normes environnementales ne sont pas des contraintes, mais des conditions permettant de protéger la santé des citoyens de risques comme le risque sismique ou le risque inondation », a déclaré à l’AFP Michel Dubromel, le président de FNE. « Elles sont le résultat de travaux à long terme pour ne pas exposer, par exemple, les gens au risque de tempête », a-t-il ajouté.
Hier à Toulouse, Emmanuel Macron a aussi évoqué les autres axes de sa réforme du logement. Il a ainsi annoncé la création de 50 000 places supplémentaires pérennes pour les plus précaires, dont 10 000 dans des pensions de famille et 40 000 dans le parc locatif. Elles doivent remplacer des nuitées d'hôtels, qu'il juge inadaptées et « très coûteuses ». Ce volet, baptisé Logement d'abord, et destiné aux personnes en grande précarité, fera l'objet d'une « mise en oeuvre accélérée dans 15 territoires volontaires dont Toulouse », a expliqué le président de la République.
Les 40 000 places dans le parc locatif comporteront des mécanismes d’intermédiation locative où des plateformes intermédiaires assumeront le risque locatif. Ce qui permettra de proposer à ces personnes des logements « beaucoup mois chers, en ville », a-t-il précisé.
Parallèlement, Emmanuel Macron veut accroître la construction de logement neufs dans le parc social en portant à 40 000 par an, dès 2018 et « sur tout le quinquennat », la construction de logements très sociaux (PLAI).
Dans le parc libre, « il faut construire davantage car on a besoin de plus de logements », a-t-il poursuivi. « Notre pays en construit trop peu car notre système est bloqué par la sur-réglementation », a estimé le chef de l’Etat pour qui il faut « diminuer cette règlementation pour la rendre plus pragmatique, y compris sur des normes qui relèvent de très bons sentiments, quelques fois environnementales et sociales ».
« Nous mettrons en place un vrai choc d'offre qui permettra sur des territoires donnés, où le prix du logement s'est envolé, sur un temps donné, une politique de libération du foncier public et privé, une politique de réduction des exigences des normes, de réduction des délais de recours, qui coûtent très cher pour pouvoir produire massivement en quelques années », a insisté Emmanuel Macron. « Vous en entendrez parler, il y aura énormément de (gens) qui s'élèveront contre ça, tous ceux qui ont dit (que) ces normes (sont) sur tout le territoire pour tout le monde. On me dira que je ne respecte pas l'environnement, ou parfois le handicap, parfois ceci ou cela. Mais il faut du pragmatisme », car « c'est essentiel pour résoudre le problème du logement », a-t-il ajouté.
Les critiques n’ont en effet pas tardé. « Nous sommes très inquiets : simplifier oui, mais exposer la vie des gens non ! », a ainsi réagi après ces annonces France Nature Environnement (FNE). « Les normes environnementales ne sont pas des contraintes, mais des conditions permettant de protéger la santé des citoyens de risques comme le risque sismique ou le risque inondation », a déclaré à l’AFP Michel Dubromel, le président de FNE. « Elles sont le résultat de travaux à long terme pour ne pas exposer, par exemple, les gens au risque de tempête », a-t-il ajouté.
Hier à Toulouse, Emmanuel Macron a aussi évoqué les autres axes de sa réforme du logement. Il a ainsi annoncé la création de 50 000 places supplémentaires pérennes pour les plus précaires, dont 10 000 dans des pensions de famille et 40 000 dans le parc locatif. Elles doivent remplacer des nuitées d'hôtels, qu'il juge inadaptées et « très coûteuses ». Ce volet, baptisé Logement d'abord, et destiné aux personnes en grande précarité, fera l'objet d'une « mise en oeuvre accélérée dans 15 territoires volontaires dont Toulouse », a expliqué le président de la République.
Les 40 000 places dans le parc locatif comporteront des mécanismes d’intermédiation locative où des plateformes intermédiaires assumeront le risque locatif. Ce qui permettra de proposer à ces personnes des logements « beaucoup mois chers, en ville », a-t-il précisé.
Parallèlement, Emmanuel Macron veut accroître la construction de logement neufs dans le parc social en portant à 40 000 par an, dès 2018 et « sur tout le quinquennat », la construction de logements très sociaux (PLAI).
C.N. (avec AFP)
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
S'ABONNER GRATUITEMENT
NOUS ÉCRIRE
DANS L'ÉDITION DU JOUR
Simplification des normes : le président du Cnen saisit le Premier ministre
Irma : des précisions qui permettent de mesurer l'ampleur de la catastrophe
Fonds européens : les trois quarts des Français en ont une « profonde méconnaissance »
Record de candidatures pour les sénatoriales du 24 septembre
Retrouver une édition
Accéder au site