Édition du mercredi 6 décembre 2017
Le parc locatif social a progressé de 1,6 % en 2016, comptabilisant plus de 4,9 millions de logements
Dans une étude statistique intitulée « le parc locatif social au 1er janvier 2017 », le Commissariat général au développement durable (CGDD) a constaté une progression de 1,6 % en 2016 du parc locatif social. Ce qui représente près de 75 000 logements supplémentaires sur an, soit 4 915 500 logements au sein du parc locatif social. A ceux-là, on peut ajouter les 84 800 logements du parc non conventionné des SEM, établissant le parc locatif des bailleurs sociaux à près de 5 millions de logements (4,999 millions de logements).
Parmi les logements sociaux seuls, sur lesquels porte l’analyse du CGDD, 4 697 800 sont présents sur le marché de la location (loués ou vacants), 95 700 sont en attente de travaux ou de démolition et 36 500 sont pris en charge par des associations. Les 84 500 restants sont des logements fonctionnels ou occupés contre indemnités.
Dans l’ensemble, un peu plus de trois logements sociaux sur dix (31,2 %) est situé dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV). Mais la progression de 1,6 % cache de « fortes disparités régionales ». En effet, le parc social se développe plus fortement dans les départements d’outre-mer (DOM) avec une progression de 3,5 %, contre 1,5 % en métropole.
A l’intérieur de cette dernière aussi, les différences sont importantes. Parmi les régions les plus dynamiques, la croissance s’élève au-delà des 2 % avec la Corse (+ 4,2 %), l’Occitanie (2,8 %), la Provence-Alpes-Côte-d’Azur (2,1 %) et la Bretagne alors que pour les régions les moins dynamiques la progression plafonne à 0,6 %, notamment en Bourgogne-Franche-Comté et dans le Grand-Est. L'Île-de-France se situe, quant à elle, dans la moyenne avec une croissance de 1,5 %. A noter que les mises en service des logements sociaux ont été principalement financées par des PLUS (60 %), suivis par les PLAI (21 %), les PLS (14 %) et les PLI (5 %).
Par ailleurs, le CGDD compte 3 % de logements sociaux vacants et constate que le taux de vacance structurelle de plus de trois mois reste stable à 1,6 % depuis trois ans. Mais, là aussi, les situations sont très variables selon les régions. Si ces taux sont très élevés en Bourgogne-Franche-Comté, Guyane et Guadeloupe, ils sont plus faibles en Corse et à La Réunion notamment.
En ce qui concerne le taux de mobilité, il s’élève à 9,8 % et progresse à peine de 0,1 point. On retrouve la Bourgogne-Franche-Comté parmi les régions où ce taux est supérieur à 12 %, avec Mayotte, la Bretagne et le Centre-Val de Loire. Alors qu’en Corse, en Martinique et en Île-de-France, le taux de mobilité est inférieur à 7 %.
Concernant les loyers dans le parc social, ils ont progressé de 0,5 % entre 2016 et 2017, pour s’établir à 5,72 euros au mètre carré de surface habitable. Un quart de ces loyers sont inférieurs à 4,80 euros par mètre carré et un quart supérieurs à 6,50 euros. C’est en Île-de-France (6,70 €/m²), en Provence-Alpes-Côte-d’Azur (5,75 €/m²) ainsi que dans les DOM que l’on retrouve les loyers les plus élevés, contrairement à la Bourgogne-Franche (5,16 €/m²) et le Centre-Val-de-Loire (5,17 €/m²) où l’on y observe les plus faibles. Mais l’ancienneté et le mode de financement jouent également un rôle dans les écarts observés dans les montants de loyer.
Télécharger l’étude.
Parmi les logements sociaux seuls, sur lesquels porte l’analyse du CGDD, 4 697 800 sont présents sur le marché de la location (loués ou vacants), 95 700 sont en attente de travaux ou de démolition et 36 500 sont pris en charge par des associations. Les 84 500 restants sont des logements fonctionnels ou occupés contre indemnités.
Dans l’ensemble, un peu plus de trois logements sociaux sur dix (31,2 %) est situé dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV). Mais la progression de 1,6 % cache de « fortes disparités régionales ». En effet, le parc social se développe plus fortement dans les départements d’outre-mer (DOM) avec une progression de 3,5 %, contre 1,5 % en métropole.
A l’intérieur de cette dernière aussi, les différences sont importantes. Parmi les régions les plus dynamiques, la croissance s’élève au-delà des 2 % avec la Corse (+ 4,2 %), l’Occitanie (2,8 %), la Provence-Alpes-Côte-d’Azur (2,1 %) et la Bretagne alors que pour les régions les moins dynamiques la progression plafonne à 0,6 %, notamment en Bourgogne-Franche-Comté et dans le Grand-Est. L'Île-de-France se situe, quant à elle, dans la moyenne avec une croissance de 1,5 %. A noter que les mises en service des logements sociaux ont été principalement financées par des PLUS (60 %), suivis par les PLAI (21 %), les PLS (14 %) et les PLI (5 %).
Par ailleurs, le CGDD compte 3 % de logements sociaux vacants et constate que le taux de vacance structurelle de plus de trois mois reste stable à 1,6 % depuis trois ans. Mais, là aussi, les situations sont très variables selon les régions. Si ces taux sont très élevés en Bourgogne-Franche-Comté, Guyane et Guadeloupe, ils sont plus faibles en Corse et à La Réunion notamment.
En ce qui concerne le taux de mobilité, il s’élève à 9,8 % et progresse à peine de 0,1 point. On retrouve la Bourgogne-Franche-Comté parmi les régions où ce taux est supérieur à 12 %, avec Mayotte, la Bretagne et le Centre-Val de Loire. Alors qu’en Corse, en Martinique et en Île-de-France, le taux de mobilité est inférieur à 7 %.
Concernant les loyers dans le parc social, ils ont progressé de 0,5 % entre 2016 et 2017, pour s’établir à 5,72 euros au mètre carré de surface habitable. Un quart de ces loyers sont inférieurs à 4,80 euros par mètre carré et un quart supérieurs à 6,50 euros. C’est en Île-de-France (6,70 €/m²), en Provence-Alpes-Côte-d’Azur (5,75 €/m²) ainsi que dans les DOM que l’on retrouve les loyers les plus élevés, contrairement à la Bourgogne-Franche (5,16 €/m²) et le Centre-Val-de-Loire (5,17 €/m²) où l’on y observe les plus faibles. Mais l’ancienneté et le mode de financement jouent également un rôle dans les écarts observés dans les montants de loyer.
A.W.
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