Édition du vendredi 17 janvier 2014
Érosion marine : le gouvernement veut « anticiper »
En déplacement hier à Cayeux-sur-Mer, le ministre délégué chargé des Transports et de la Mer, Frédéric Cuvillier, a présenté le plan de lutte du gouvernement contre les risques d’érosion et de submersion marines – mis au point avec son homologue du ministère de l’Écologie, Philippe Martin.
Les événements climatiques survenus cet hiver (tempêtes, coefficients de marée exceptionnels) ont jeté la lumière sur un phénomène qui est en constante aggravation et que connaissent bien les communes littorales : l’érosion côtière et le recul du « trait de côte ». Selon les chiffres du ministère, un quart des côtes de la métropole reculent aujourd’hui (soit 1720 km), et la moitié des côtes sableuses (soit 1150 km). Il n’y a actuellement que 150 km de côtes qui sont protégés par des ouvrages (ports, digues ou remblais). Le gouvernement souhaite donc, « au-delà des choix d’urbanisme et d’aménagement adaptés et cohérents », adopter une politique à long terme.
Première mesure : une méthode pour construire « des indicateurs adaptés et homogènes » sera mise au point dès cette année, afin de pouvoir produire fin 2014 une première « cartographie nationale de l’érosion côtière ».
Au-delà, plusieurs actions vont être entreprises pour coordonner « la lutte contre l’érosion et la prévention des submersions », pour qu’apparaisse, selon les vœux du ministre, « une véritable gestion intégrée des risques littoraux ». Cette politique passera notamment par une meilleure anticipation : là où le risque est inévitable, il faudra « préparer les acteurs à la relocalisation des activités » – c’est-à-dire envisager de déplacer les installations situées dans des zones à risque. Mais le ministre souhaite aussi « assurer une prise en compte conjointe des aléas submersion et érosion dans les plans de prévention des risques littoraux » et « restaurer le fonctionnement des écosystèmes littoraux », qui constituent « des espaces de dissipation de l’énergie de la mer » et contribuent, de ce fait, à « limiter l’impact de l’érosion côtière sur les activités et les biens ».
Le phénomène d’érosion, particulièrement inquiétant dans le Nord, le Cotentin ou en Seine-Maritime, va selon le ministre « se renforcer dans les années à venir ». Constatant la difficulté – voire l’impossibilité – de lutter contre ce phénomène, le gouvernement a donc choisi de mettre l’accent sur l’anticipation et la prévention.
Les événements climatiques survenus cet hiver (tempêtes, coefficients de marée exceptionnels) ont jeté la lumière sur un phénomène qui est en constante aggravation et que connaissent bien les communes littorales : l’érosion côtière et le recul du « trait de côte ». Selon les chiffres du ministère, un quart des côtes de la métropole reculent aujourd’hui (soit 1720 km), et la moitié des côtes sableuses (soit 1150 km). Il n’y a actuellement que 150 km de côtes qui sont protégés par des ouvrages (ports, digues ou remblais). Le gouvernement souhaite donc, « au-delà des choix d’urbanisme et d’aménagement adaptés et cohérents », adopter une politique à long terme.
Première mesure : une méthode pour construire « des indicateurs adaptés et homogènes » sera mise au point dès cette année, afin de pouvoir produire fin 2014 une première « cartographie nationale de l’érosion côtière ».
Au-delà, plusieurs actions vont être entreprises pour coordonner « la lutte contre l’érosion et la prévention des submersions », pour qu’apparaisse, selon les vœux du ministre, « une véritable gestion intégrée des risques littoraux ». Cette politique passera notamment par une meilleure anticipation : là où le risque est inévitable, il faudra « préparer les acteurs à la relocalisation des activités » – c’est-à-dire envisager de déplacer les installations situées dans des zones à risque. Mais le ministre souhaite aussi « assurer une prise en compte conjointe des aléas submersion et érosion dans les plans de prévention des risques littoraux » et « restaurer le fonctionnement des écosystèmes littoraux », qui constituent « des espaces de dissipation de l’énergie de la mer » et contribuent, de ce fait, à « limiter l’impact de l’érosion côtière sur les activités et les biens ».
Le phénomène d’érosion, particulièrement inquiétant dans le Nord, le Cotentin ou en Seine-Maritime, va selon le ministre « se renforcer dans les années à venir ». Constatant la difficulté – voire l’impossibilité – de lutter contre ce phénomène, le gouvernement a donc choisi de mettre l’accent sur l’anticipation et la prévention.
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