Édition du lundi 22 avril 2013
Les villes moyennes demandent à être associées à la gouvernance des universités
A moins d’un mois du débat parlementaire sur le projet de loi sur l’enseignement supérieur, les maires des villes moyennes s’élèvent contre la « polarisation croissante » de la formation supérieure et demandent à être associés à la gouvernance d’établissements qu’elles financent. « Si la réforme exclut les villes moyennes, si elle oublie 20% des étudiants français, si elle n’intègre pas une exigence de gouvernance partagée entre les différents acteurs, alors elle sera un échec », a mis en garde Christian Pierret, président de la Fédération des villes moyennes, qui présentait, mercredi dernier, leur « manifeste » sur la réforme lors des Rendez-vous de l’intelligence locale.
Selon la FVM, qui rassemble des villes centre de 20 000 à 100 000 habitants, celles-ci accueillent 20% des étudiants en France, et près de 41% de ceux en IUT ; elles sont le siège de 264 sites d’enseignement supérieur, dont 19 universités.
Le manifeste met en avant l’atout de proximité offert par ces villes qui permettent à des étudiants plus modestes de recevoir un enseignement de qualité, et proche du monde de l’entreprise : « le taux de réussite y est 10 à 15 points plus élevé qu’à l’échelle nationale et 90% des jeunes diplômés décrochent un emploi dans les deux ans après l’obtention de leur diplôme », souligne le document.
La FVM propose de demander à la Cour des comptes d’évaluer le coût réel des formations délocalisées, et notamment des antennes universitaires, pour mettre fin à la polémique sur leur surcoût supposé. Les villes moyennes qui financent l’enseignement supérieur demandent également à être associées « à la gouvernance et à la définition de la stratégie universitaire », et à « rendre obligatoire l’association de la région et des autres collectivités territoriales aux contrats pluriannuels d’établissement ».
Le projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche devrait être examiné à l’Assemblée nationale à partir du 22 mai prochain.
Télécharger le manifeste de la FVM.
Selon la FVM, qui rassemble des villes centre de 20 000 à 100 000 habitants, celles-ci accueillent 20% des étudiants en France, et près de 41% de ceux en IUT ; elles sont le siège de 264 sites d’enseignement supérieur, dont 19 universités.
Le manifeste met en avant l’atout de proximité offert par ces villes qui permettent à des étudiants plus modestes de recevoir un enseignement de qualité, et proche du monde de l’entreprise : « le taux de réussite y est 10 à 15 points plus élevé qu’à l’échelle nationale et 90% des jeunes diplômés décrochent un emploi dans les deux ans après l’obtention de leur diplôme », souligne le document.
La FVM propose de demander à la Cour des comptes d’évaluer le coût réel des formations délocalisées, et notamment des antennes universitaires, pour mettre fin à la polémique sur leur surcoût supposé. Les villes moyennes qui financent l’enseignement supérieur demandent également à être associées « à la gouvernance et à la définition de la stratégie universitaire », et à « rendre obligatoire l’association de la région et des autres collectivités territoriales aux contrats pluriannuels d’établissement ».
Le projet de loi sur l’enseignement supérieur et la recherche devrait être examiné à l’Assemblée nationale à partir du 22 mai prochain.
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