Édition du lundi 29 juin 2015
Les usagers veulent des transports moins chers et plus fréquents
Le réseau de transport indépendant Réunir, qui organisait mercredi dernier à Lyon son forum « Construire ensemble la mobilité de demain », a publié à cette occasion une enquête sur les attentes des Français en termes de mobilité. Sans surprise, c’est avant tout sur le prix et la fréquence que les usagers placent leurs priorités.
Le réseau Réunir, qui fédère une centaine de PME de transports dans tout le pays (transport public de voyageurs, transport urbain, scolaire, transport à la demande…), a réalisé cette enquête avec Idéal Connaissances et Harris interactive. L’idée était de demander aux 1000 sondés leurs idées pour « améliorer les transports en commun ». Quelle est, par exemple, le critère essentiel pour inciter les usagers à utiliser davantage les transports collectifs ? Ce n’est, répondent les personnes interrogées, ni la sécurité, ni le confort, ni l’intermodalité mais le prix. 30 % des sondés placent les tarifs en première priorité, et 19 % en deuxième priorité. Vient ensuite la fréquence (25 % et 24%). Le confort, à bord ou aux arrêts, n’est cité en première priorité que par 7 % des sondés.
Très logiquement, lorsque l’on affine un peu les résultats, on s’aperçoit que les ménages les plus démunis sont les plus demandeurs de transports peu chers (41 % pour les ménages gagnant moins de 1000 euros par mois). Les ménages plus aisés (plus de 5000 euros par mois), privilégient quant à eux le confort à 38 %.
C’est par ailleurs la disponibilité des transports qui est plébiscitée par les personnes interrogées – la souplesse donnée par la voiture étant évidemment un critère de choix important. Les sondés sont 88 % à affirmer qu’ils pourraient « privilégier les transports en commun sur la voiture » si ceux-ci leur assuraient de pouvoir se déplacer quand ils le souhaitent ». À 84 %, ils attendent également que les transports collectifs « leur permettent de se déplacer avec un temps de trajet identique ».
Ces résultats démontrent que bien des usagers, même encore attachés à la voiture, ont tout de même des attentes fortes sur la question des transports. Mais il n’est pas sûr que les élus puissent facilement y répondre en ces temps de disette budgétaire, surtout au moment où le gouvernement vient de choisir d’amputer considérablement les recettes que les collectivités tirent du versement transport (lire Maire info du 10 juin).
Télécharger le sondage.
Pour aller plus loin : le dossier de Maires de France (juillet-août, à paraître). Mobilité durable : faire mieux avec moins.
Le réseau Réunir, qui fédère une centaine de PME de transports dans tout le pays (transport public de voyageurs, transport urbain, scolaire, transport à la demande…), a réalisé cette enquête avec Idéal Connaissances et Harris interactive. L’idée était de demander aux 1000 sondés leurs idées pour « améliorer les transports en commun ». Quelle est, par exemple, le critère essentiel pour inciter les usagers à utiliser davantage les transports collectifs ? Ce n’est, répondent les personnes interrogées, ni la sécurité, ni le confort, ni l’intermodalité mais le prix. 30 % des sondés placent les tarifs en première priorité, et 19 % en deuxième priorité. Vient ensuite la fréquence (25 % et 24%). Le confort, à bord ou aux arrêts, n’est cité en première priorité que par 7 % des sondés.
Très logiquement, lorsque l’on affine un peu les résultats, on s’aperçoit que les ménages les plus démunis sont les plus demandeurs de transports peu chers (41 % pour les ménages gagnant moins de 1000 euros par mois). Les ménages plus aisés (plus de 5000 euros par mois), privilégient quant à eux le confort à 38 %.
C’est par ailleurs la disponibilité des transports qui est plébiscitée par les personnes interrogées – la souplesse donnée par la voiture étant évidemment un critère de choix important. Les sondés sont 88 % à affirmer qu’ils pourraient « privilégier les transports en commun sur la voiture » si ceux-ci leur assuraient de pouvoir se déplacer quand ils le souhaitent ». À 84 %, ils attendent également que les transports collectifs « leur permettent de se déplacer avec un temps de trajet identique ».
Ces résultats démontrent que bien des usagers, même encore attachés à la voiture, ont tout de même des attentes fortes sur la question des transports. Mais il n’est pas sûr que les élus puissent facilement y répondre en ces temps de disette budgétaire, surtout au moment où le gouvernement vient de choisir d’amputer considérablement les recettes que les collectivités tirent du versement transport (lire Maire info du 10 juin).
F.L.
Télécharger le sondage.
Pour aller plus loin : le dossier de Maires de France (juillet-août, à paraître). Mobilité durable : faire mieux avec moins.
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
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