Édition du mercredi 9 octobre 2013
Les rivières du sud de la France manquent d'eau
L'eau se fait plus rare dans les rivières de la moitié sud de la France, selon une analyse publiée hier par l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (Onema) qui appelle à des actions volontaristes pour préserver cette ressource.
« Il apparaît clairement une tendance à la baisse de la ressource en eau de surface et à l'aggravation des étiages (niveaux le plus bas, ndlr) sur de vastes portions du territoire, particulièrement sur la moitié sud mais pas seulement », écrivent les auteurs de l'étude portant sur une période de quarante ans (1967-2007). Les chercheurs de l'agence nationale de l'eau ont étudié la base de données de 236 stations hydrométriques en métropole.
De l'analyse des niveaux d'étiage - point le plus bas enregistré dans une année - il ressort qu'il « existe une séparation nord-sud marquée, avec une tendance à l'aggravation de la sévérité des étiages dans plusieurs régions de la moitié sud de la France, notamment dans les Pyrénées, le Massif central et le Jura, ainsi qu'en Aquitaine et sur le pourtour méditerranéen ».
Concernant le débit annuel moyen de cours d'eau, l'analyse va dans le même sens: « aucune tendance significative n'est détectée sur le nord du pays », mais en revanche les chercheurs disent avoir observé « de nombreuses tendances significatives à la baisse dans la partie sud, et plus précisément dans les Pyrénées, les Cévennes et le Massif Central ».
Enfin, sur le niveau maximal des eaux observé au cours d'une année, on retrouve une division nord-sud : au nord, les tendances sont généralement positives, notamment dans le nord-est, tandis que « les tendances sont généralement négatives dans la partie sud du pays ».
Sans l'exclure, les chercheurs n'établissent toutefois pas un lien entre le réchauffement climatique et la raréfaction de la ressource en eau. « L'existence de tendance ne constitue pas en soi une preuve de l'impact du réchauffement climatique », soulignent-ils, rappelant que « le climat fluctue naturellement suivant certains modes de variabilité qui peuvent persister sur plusieurs années ou plusieurs décennies ».
« Bien que l'attribution au changement climatique ne soit pas établie », il existe « une situation de tension sur la ressource qui appelle des actions volontaristes de préservation et d'économie d'eau » pour faire face à l'ensemble des usages, concluent-ils.
« Il apparaît clairement une tendance à la baisse de la ressource en eau de surface et à l'aggravation des étiages (niveaux le plus bas, ndlr) sur de vastes portions du territoire, particulièrement sur la moitié sud mais pas seulement », écrivent les auteurs de l'étude portant sur une période de quarante ans (1967-2007). Les chercheurs de l'agence nationale de l'eau ont étudié la base de données de 236 stations hydrométriques en métropole.
De l'analyse des niveaux d'étiage - point le plus bas enregistré dans une année - il ressort qu'il « existe une séparation nord-sud marquée, avec une tendance à l'aggravation de la sévérité des étiages dans plusieurs régions de la moitié sud de la France, notamment dans les Pyrénées, le Massif central et le Jura, ainsi qu'en Aquitaine et sur le pourtour méditerranéen ».
Concernant le débit annuel moyen de cours d'eau, l'analyse va dans le même sens: « aucune tendance significative n'est détectée sur le nord du pays », mais en revanche les chercheurs disent avoir observé « de nombreuses tendances significatives à la baisse dans la partie sud, et plus précisément dans les Pyrénées, les Cévennes et le Massif Central ».
Enfin, sur le niveau maximal des eaux observé au cours d'une année, on retrouve une division nord-sud : au nord, les tendances sont généralement positives, notamment dans le nord-est, tandis que « les tendances sont généralement négatives dans la partie sud du pays ».
Sans l'exclure, les chercheurs n'établissent toutefois pas un lien entre le réchauffement climatique et la raréfaction de la ressource en eau. « L'existence de tendance ne constitue pas en soi une preuve de l'impact du réchauffement climatique », soulignent-ils, rappelant que « le climat fluctue naturellement suivant certains modes de variabilité qui peuvent persister sur plusieurs années ou plusieurs décennies ».
« Bien que l'attribution au changement climatique ne soit pas établie », il existe « une situation de tension sur la ressource qui appelle des actions volontaristes de préservation et d'économie d'eau » pour faire face à l'ensemble des usages, concluent-ils.
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