Les petites villes de France (APVF) s'alarment des restructurations hospitalières qui touchent de plus en plus les petites villes

Dans un communiqué, l’Association des petites villes de France (APVF) dit « s’alarmer de plus en plus des restructurations hospitalières qui touchent aujourd’hui les petites villes. En effet, décidées sans concertation véritable voire même sans information des maires, pourtant présidents des conseils d’administration de ces hôpitaux, ces restructurations semblent faire peu de cas de la volonté des élus locaux ». L'APVF cite les exemples de Saint-Affrique (Aveyron), Saint-Calais (Sarthe), Issoudun (Indre) et Castelnaudary (Aude), « exemples frappants de villes dans lesquelles l’information et le dialogue entre les différentes agences régionales d’hospitalisation (ARH) et les maires des villes concernées par les restructurations hospitalières ont fait cruellement défaut. Comment dans ces conditions promettre la concertation quand la simple information à destination des élus locaux n’existe pas ? » Toujours selon l’APVF, « l’attachement légitime et profond des élus et des habitants des communes concernées à leurs structures hospitalières locales se justifie par le souci de garantir à tous l’égalité d’accès au service public hospitalier, comme l’atteste le succès de la consultation électorale locale qui s’est déroulée le week-end dernier dans 53 communes de l’Aveyron ». Elle vient de « saisir solennellement » le ministre de la Santé en appelant au dialogue constructif avec les élus et « lui demande instamment de s’engager à bien vouloir réétudier certains dossiers en faisant jouer l’exception géographique et primer les intérêts des populations sur la simple logique de rentabilité financière ». L’APVF « rappelle que la restructuration de l’offre hospitalière ne peut pas se faire sur la seule base de la concentration de moyens, au mépris des intérêts des populations des petites villes et de leur bassin de vie ».

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