Édition du vendredi 24 avril 2015
Les Gîtes de France rapportent 71 millions d'euros de taxes par an aux collectivités locales
Pour fêter ses 60 ans, la fédération des Gîtes de France a commandé une étude précise sur le poids économique de son activité dans les territoires. Il en ressort que Gîtes de France génère non seulement des recettes fiscales considérables, mais constitue également un facteur important de développement de l’emploi et de l’activité dans les territoires ruraux.
Depuis plusieurs années, les vacances en gîte sont de plus en plus plébiscitées par les touristes. Nettement plus confortables que le camping, elles sont beaucoup moins chères que l’hôtel, puisque une nuitée en gîte, l’an dernier, coûtait en moyenne 19,2 euros par personne, et qu’être en gîte permet de préparer ses repas sans aller au restaurant. Utiles pour les touristes, les gîtes permettent aussi aux propriétaires de se constituer un complément de revenu non négligeable – de 10 470 euros par an en moyenne. Rien d’étonnant donc à ce que leur nombre s’accroisse rapidement : il y a aujourd’hui 60 000 hébergements labellisés Gîtes de France, représentant une capacité d’accueil de 350 000 personnes. Le chiffre d’affaires de ce secteur a été de 646 millions d’euros l’an dernier.
Premier bénéfice de cette activité pour les territoires : la consommation des touristes. Les vacanciers qui louent des gîtes dépensent, selon l’étude, 1,3 milliard d’euros (bars et restaurants, commerces alimentaires, activités de loisirs, transport et carburant) ; et les propriétaires eux-mêmes dépensent presque 200 millions d’euros par an pour l’achat de fournitures, meubles, équipements, voire nourriture pour les tables d’hôtes.
En ce qui concerne l’emploi, l’étude donne les chiffres suivants : les Gîtes de France représentent quelque 19 000 emplois directs « bénévoles ou salariés » (entretien des gîtes, tâches administratives, préparation de repas pour les tables d’hôtes) ; et 12 800 emplois indirects et induits (artisans du bâtiment, fournisseurs, etc.). La structure Gîtes de France emploie en outre, en interne, 530 salariés.
Sur le plan fiscal, l’activité des Gîtes de France est également fort lucrative : elle génère 150 millions de recettes fiscales : 71,3 millions sont perçus par les collectivités locales (taxe de séjour, foncière, d’habitation, d’enlèvement des ordures ménagères et taxe d’aménagement). L’État perçoit par ailleurs 41 millions d’euros (principalement au titre de l’impôt sur le revenu) et les organismes sociaux 37,6 millions. De plus, « l’État perçoit également 317,7 millions d’euros de solde net de TVA sur les consommations des propriétaires et des touristes ».
Dernier atout et non des moindres : les Gîtes de France sont d’importants « promoteurs de l’aménagement du territoire par la réhabilitation du patrimoine bâti ». Les propriétaires de gîtes ont investi l’an dernier presque un demi-milliard d’euros dans la création ou la réhabilitation d’un gîte, permettant souvent « de sauver un patrimoine rural voué à la dégradation et de voir renaître des bâtis à l’architecture vernaculaire ».
Télécharger l’étude.
Depuis plusieurs années, les vacances en gîte sont de plus en plus plébiscitées par les touristes. Nettement plus confortables que le camping, elles sont beaucoup moins chères que l’hôtel, puisque une nuitée en gîte, l’an dernier, coûtait en moyenne 19,2 euros par personne, et qu’être en gîte permet de préparer ses repas sans aller au restaurant. Utiles pour les touristes, les gîtes permettent aussi aux propriétaires de se constituer un complément de revenu non négligeable – de 10 470 euros par an en moyenne. Rien d’étonnant donc à ce que leur nombre s’accroisse rapidement : il y a aujourd’hui 60 000 hébergements labellisés Gîtes de France, représentant une capacité d’accueil de 350 000 personnes. Le chiffre d’affaires de ce secteur a été de 646 millions d’euros l’an dernier.
Premier bénéfice de cette activité pour les territoires : la consommation des touristes. Les vacanciers qui louent des gîtes dépensent, selon l’étude, 1,3 milliard d’euros (bars et restaurants, commerces alimentaires, activités de loisirs, transport et carburant) ; et les propriétaires eux-mêmes dépensent presque 200 millions d’euros par an pour l’achat de fournitures, meubles, équipements, voire nourriture pour les tables d’hôtes.
En ce qui concerne l’emploi, l’étude donne les chiffres suivants : les Gîtes de France représentent quelque 19 000 emplois directs « bénévoles ou salariés » (entretien des gîtes, tâches administratives, préparation de repas pour les tables d’hôtes) ; et 12 800 emplois indirects et induits (artisans du bâtiment, fournisseurs, etc.). La structure Gîtes de France emploie en outre, en interne, 530 salariés.
Sur le plan fiscal, l’activité des Gîtes de France est également fort lucrative : elle génère 150 millions de recettes fiscales : 71,3 millions sont perçus par les collectivités locales (taxe de séjour, foncière, d’habitation, d’enlèvement des ordures ménagères et taxe d’aménagement). L’État perçoit par ailleurs 41 millions d’euros (principalement au titre de l’impôt sur le revenu) et les organismes sociaux 37,6 millions. De plus, « l’État perçoit également 317,7 millions d’euros de solde net de TVA sur les consommations des propriétaires et des touristes ».
Dernier atout et non des moindres : les Gîtes de France sont d’importants « promoteurs de l’aménagement du territoire par la réhabilitation du patrimoine bâti ». Les propriétaires de gîtes ont investi l’an dernier presque un demi-milliard d’euros dans la création ou la réhabilitation d’un gîte, permettant souvent « de sauver un patrimoine rural voué à la dégradation et de voir renaître des bâtis à l’architecture vernaculaire ».
F.L.
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