Édition du lundi 27 mars 2017
Les Epl se définissent comme des « remèdes anti-crise »
« Malgré le contexte actuel difficile, le niveau d’activité des entreprises publiques locales reste très élevé. Elles continuent d’être un réel remède anti-crise », estime Jacques Chiron, le président de la Fédération des Epl et sénateur de l’Isère. A l’appui de ce constat, il a présenté, le 23 mars dernier, une étude inédite sur « l’empreinte socio-économique des Epl », réalisée en partenariat avec le Crédit Coopératif. Ce baromètre, qui sera publié tous les deux ans, permet de quantifier précisément le rôle économique des Epl en évaluant la valeur ajoutée générée et les emplois induits.
« Par l’effet de levier sur le développement du tissu économique local, les Epl sont des productrices importantes de richesses », souligne Jacques Chiron. Pour la plupart de petite taille, elles constituent « des PME au service des PME » qui interviennent pour le compte des collectivités locales, principalement les communes et les intercommunalités. « Elles présentent l’avantage d’être un outil souple, porteur de l’intérêt général et efficace pour la gestion des services publics locaux », ajoute Benjamin Colin, responsable clientèles institutionnelles au Crédit Coopératif. Selon l’étude, « les Epl sont des démultiplicateurs de la commande publique ainsi que des accélérateurs de dynamique économique ».
Le chiffre d’affaires des 1250 Epl – Sem, Spl (sociétés publiques locales) et SemOp (Sem à opération unique) – s’élève à près de 13 milliards d’euros. Mais leur effet d’entrainement va bien au-delà. L’étude révèle, en effet, que les Epl génèrent 26,4 milliards d’euros de valeur ajoutée, de manière directe et surtout indirecte (21,7 milliards d’euros) par effet levier sur l’ensemble de l’économie via les achats courants de biens et de services, les salaires versés ou les investissements effectués comme l’acquisition d’équipements. « Une EPL produit huit fois plus de valeur ajoutée qu’une autre entreprise », chiffre l’étude. Concrètement, lorsqu’une entreprise moyenne génère 600 000 euros de valeur ajoutée, une Epl en produit près de cinq millions.
Cet effet démultiplicateur se traduit de la même façon en termes d’emplois. 276 000 sont ainsi induits par l’activité des Epl, 50 000 directement (emplois en propre) et 226 000 indirectement (119 000 générés par leur fonctionnement et 107 000 par leurs investissements). De plus, cette création de richesse se diffuse au-delà des seuls territoires des Epl. Exemple : les 186 Epl implantées en Auvergne-Rhône-Alpes créent 88% de leur activité dans leur région et 12% ailleurs.
Dans une période de croissance quasi atone, « les Epl constituent des outils anti-crise grâce à une capacité de rebond plus forte que les autres », estime Benjamin Gallèpe à la Fédération des Epl. S’y ajoute, selon lui, « une forte capacité à se diversifier » en étant présent aujourd’hui sur la santé, les services à la personne ou le tourisme, au-delà des secteurs traditionnels de l’aménagement, de l’énergie, du développement économique ou encore des transports. La preuve de cette bonne santé se traduit par la création d’une cinquantaine d’Epl en moyenne par an.
« Le contexte de la recomposition induite par la réforme territoriale semble favorable aux Epl, estime Jacques Chiron. L’outil possède notamment l’avantage de pouvoir dépasser les limites administratives ». Il pense notamment aux intercommunalités, très intéressées par cet « outil de l’économie réelle ».
« Par l’effet de levier sur le développement du tissu économique local, les Epl sont des productrices importantes de richesses », souligne Jacques Chiron. Pour la plupart de petite taille, elles constituent « des PME au service des PME » qui interviennent pour le compte des collectivités locales, principalement les communes et les intercommunalités. « Elles présentent l’avantage d’être un outil souple, porteur de l’intérêt général et efficace pour la gestion des services publics locaux », ajoute Benjamin Colin, responsable clientèles institutionnelles au Crédit Coopératif. Selon l’étude, « les Epl sont des démultiplicateurs de la commande publique ainsi que des accélérateurs de dynamique économique ».
Le chiffre d’affaires des 1250 Epl – Sem, Spl (sociétés publiques locales) et SemOp (Sem à opération unique) – s’élève à près de 13 milliards d’euros. Mais leur effet d’entrainement va bien au-delà. L’étude révèle, en effet, que les Epl génèrent 26,4 milliards d’euros de valeur ajoutée, de manière directe et surtout indirecte (21,7 milliards d’euros) par effet levier sur l’ensemble de l’économie via les achats courants de biens et de services, les salaires versés ou les investissements effectués comme l’acquisition d’équipements. « Une EPL produit huit fois plus de valeur ajoutée qu’une autre entreprise », chiffre l’étude. Concrètement, lorsqu’une entreprise moyenne génère 600 000 euros de valeur ajoutée, une Epl en produit près de cinq millions.
Cet effet démultiplicateur se traduit de la même façon en termes d’emplois. 276 000 sont ainsi induits par l’activité des Epl, 50 000 directement (emplois en propre) et 226 000 indirectement (119 000 générés par leur fonctionnement et 107 000 par leurs investissements). De plus, cette création de richesse se diffuse au-delà des seuls territoires des Epl. Exemple : les 186 Epl implantées en Auvergne-Rhône-Alpes créent 88% de leur activité dans leur région et 12% ailleurs.
Dans une période de croissance quasi atone, « les Epl constituent des outils anti-crise grâce à une capacité de rebond plus forte que les autres », estime Benjamin Gallèpe à la Fédération des Epl. S’y ajoute, selon lui, « une forte capacité à se diversifier » en étant présent aujourd’hui sur la santé, les services à la personne ou le tourisme, au-delà des secteurs traditionnels de l’aménagement, de l’énergie, du développement économique ou encore des transports. La preuve de cette bonne santé se traduit par la création d’une cinquantaine d’Epl en moyenne par an.
« Le contexte de la recomposition induite par la réforme territoriale semble favorable aux Epl, estime Jacques Chiron. L’outil possède notamment l’avantage de pouvoir dépasser les limites administratives ». Il pense notamment aux intercommunalités, très intéressées par cet « outil de l’économie réelle ».
Philippe Pottiée-Sperry
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