Édition du vendredi 28 octobre 2005
Les départements peinent encore à achever leur réorganisation après le transfert du RMI en janvier 2004
Début 2005, après une année où le nombre dallocataires du revenu minimum dinsertion (RMI) a crû denviron 8%, un nombre significatif de départements navait pas encore achevé les modifications dorganisation envisagées pour assumer ces nouvelles compétences même si trois sur quatre avaient modifié lorganisation interne de leurs services, et la majorité avait recruté des personnes supplémentaires.
Cest ce quindique une étude publiée par la Direction de la recherche, des études, de lévaluation et des statistiques (DREES) du ministère de la Santé (1).
En ce qui concerne la mise en place des partenariats nécessaires, 87% et 77% des départements avaient respectivement signé des conventions avec les caisses dallocations familiales (CAF) et les caisses de mutualité sociale agricole (CMSA) pour la gestion du RMI. En matière dinsertion, 40% des départements déclarent avoir conclu des accords avec lANPE et 21% avec l Association de formation professionnelle des adultes (AFPA).
Les services départementaux et les CCAS demeurent les lieux privilégiés de dépôt de demandes de RMI dans la majorité des départements. Les «référents » chargés daider les bénéficiaires du RMI à définir un projet dinsertion et à les accompagner sont présents au sein de tous les services départementaux, cette fonction étant également exercée au sein d associations et des CCAS.
Enfin, un nombre significatif de départements ont indiqué avoir rencontré des difficultés au cours de la première année de gestion décentralisée du RMI, à la fois en termes de moyens et dorganisation.
(1) «Les modes d organisation adoptés par les conseils généraux pour la gestion du RMI suite à la décentralisation», Etudes et résultats n° 432, octobre 2005.
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2