Édition du lundi 27 avril 2015
Le Vaucluse retrouve son train Carpentras / Avignon après 77 ans de fermeture de la ligne
Alors que le maintien des trains Intercités préoccupe de très nombreux élus soucieux de la desserte de leur territoire, le Vaucluse vient d’écrire une nouvelle page de son histoire ferroviaire avec la remise en service samedi de la ligne Carpentras/Avignon, fermée depuis 1938.
La SNCF propose 13 aller-retour quotidiens de 6H54 à 22H30, puis 17 à partir de fin août et 20 d’ici 2016 avec un premier départ à 5H20. En période de pointe, un train est au départ toutes les 30 minutes.
La SNCF espère ainsi convaincre 4 000 personnes d’emprunter ce train, ce qui fluidifierait la circulation sur la voie rapide reliant Carpentras à Avignon.
Le projet, inscrit dans le contrat de plan Etat-Région 2007-2013, a nécessité deux ans de travaux d’infrastructure et un budget de 80 millions d’euros. Les collectivités locales ont investi 22 millions d’euros pour rénover les gares - deux étaient complètement abandonnées - et y adosser des pôles d’échanges multimodaux. « C’est l’aboutissement de quelques années de travail », a dit Cécile Saille, conductrice d’opération pour SNCF gares et connexion.
Le TER s’arrête dans quatre gares - Monteux, Entraigues-sur-la-Sorgue, Sorgues, Avignon-centre -, avant de rejoindre son terminus, Avignon-TGV, en 38 minutes, à grand renfort d’avertisseur sonore.
« Une ligne rouverte après 77 ans, c’est magique! C’est émouvant de voir tous ces gens si tôt », a réagi un agent de la SNCF.
Une vingtaine de personnes ont pris place dans le premier TER, la plupart juste pour le plaisir. « Les gens qui ont obtenu la réouverture de la ligne ont livré la bataille du rail. C’est rare dans une carrière, on était plutôt habitué aux fermetures », a commenté pour sa part un cheminot à la retraite.
« C’est plus pratique pour aller à Avignon et comme je pars souvent, ça m’évite de demander à quelqu’un de venir me chercher à la gare TGV », a souligné l’un des premiers voyageurs à prendre place dans le TER.
Sur les 16 km de voie, les rails ont été soudés pour diminuer les nuisances sonores pour les voyageurs comme pour les riverains. Par mesure de sécurité, neuf passages à niveau ont été supprimés.
Le train bi-mode fonctionnant au diesel et à l’électricité sera progressivement remplacé par cinq rames dernière génération commandées par la région Paca à Alstom pour un montant de 37,5 millions d’euros.
La SNCF propose 13 aller-retour quotidiens de 6H54 à 22H30, puis 17 à partir de fin août et 20 d’ici 2016 avec un premier départ à 5H20. En période de pointe, un train est au départ toutes les 30 minutes.
La SNCF espère ainsi convaincre 4 000 personnes d’emprunter ce train, ce qui fluidifierait la circulation sur la voie rapide reliant Carpentras à Avignon.
Le projet, inscrit dans le contrat de plan Etat-Région 2007-2013, a nécessité deux ans de travaux d’infrastructure et un budget de 80 millions d’euros. Les collectivités locales ont investi 22 millions d’euros pour rénover les gares - deux étaient complètement abandonnées - et y adosser des pôles d’échanges multimodaux. « C’est l’aboutissement de quelques années de travail », a dit Cécile Saille, conductrice d’opération pour SNCF gares et connexion.
Le TER s’arrête dans quatre gares - Monteux, Entraigues-sur-la-Sorgue, Sorgues, Avignon-centre -, avant de rejoindre son terminus, Avignon-TGV, en 38 minutes, à grand renfort d’avertisseur sonore.
« Une ligne rouverte après 77 ans, c’est magique! C’est émouvant de voir tous ces gens si tôt », a réagi un agent de la SNCF.
Une vingtaine de personnes ont pris place dans le premier TER, la plupart juste pour le plaisir. « Les gens qui ont obtenu la réouverture de la ligne ont livré la bataille du rail. C’est rare dans une carrière, on était plutôt habitué aux fermetures », a commenté pour sa part un cheminot à la retraite.
« C’est plus pratique pour aller à Avignon et comme je pars souvent, ça m’évite de demander à quelqu’un de venir me chercher à la gare TGV », a souligné l’un des premiers voyageurs à prendre place dans le TER.
Sur les 16 km de voie, les rails ont été soudés pour diminuer les nuisances sonores pour les voyageurs comme pour les riverains. Par mesure de sécurité, neuf passages à niveau ont été supprimés.
Le train bi-mode fonctionnant au diesel et à l’électricité sera progressivement remplacé par cinq rames dernière génération commandées par la région Paca à Alstom pour un montant de 37,5 millions d’euros.
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