Édition du mardi 22 septembre 2015
Le taux de pauvreté a légèrement baissé en 2013, selon l'Insee
Le taux de pauvreté a légèrement baissé en 2013 en France pour s'établir à 14% de la population et les personnes les plus modestes ont connu la première augmentation de leur niveau de vie depuis le début de la crise en 2008, selon une étude de l'Insee publiée aujourd'hui.
Les personnes les plus aisées ont, de leur côté, vu leur niveau de vie diminuer en raison d'une baisse marquée des revenus du patrimoine (dividendes, intérêts...) et de la hausse des impôts. Ce qui fait que « la réduction des inégalités, amorcée en 2012, s'est accentuée en 2013 », selon l'étude « Revenus fiscaux et sociaux » de l'Institut. A 14 %, le taux de pauvreté est en baisse de 0,3 point par rapport à celui de 2012 (14,3 %, corrigé à la hausse de 0,4 point).
Pour l'association ATD Quart Monde, « il s'agit surtout d'une diminution mathématique ». « Une baisse de 0,3 % ne peut pas se constater sur le terrain, les pauvres n'ont pas du tout vu leur situation changer », a-t-elle réagi dans un communiqué.
L' « intensité » de la pauvreté a également diminué en 2013 selon l'Insee, en raison notamment de la revalorisation de certaines prestations destinées aux plus modestes (RSA et allocation logement) : le niveau de vie médian des 8,6 millions de personnes pauvres a légèrement augmenté pour se rapprocher du seuil de pauvreté. Ce seuil, qui correspond à 60 % du niveau de vie médian de la population, s'est élevé à 1 000 euros par mois.
Près de 65 % des ménages bénéficiaires du Revenu de solidarité active socle (RSA), et 46 % des ménages qui perçoivent le minimum vieillesse vivent en dessous du seuil de pauvreté.
C'est parmi les chômeurs et les adultes de moins de 30 ans que la pauvreté a le plus reculé (-1,4 point à 37,3 % pour les premiers), en raison notamment d'une augmentation des montants d'allocations chômage perçues. Car, à la fin 2013, les personnes au chômage étaient plus âgées en moyenne que fin 2012, elles avaient davantage cotisé avant d'être au chômage et étaient donc mieux indemnisées.
Comme le niveau de vie a légèrement augmenté dans le bas de l'échelle, mais diminué dans le haut, le niveau de vie médian de l'ensemble de la population est resté quasiment inchangé par rapport à 2012, à 20 000 euros par an (1 667 euros par mois) : une moitié de la population gagne moins, la seconde gagne plus.
Les 10 % des personnes les plus modestes ont eu un niveau de vie inférieur à 10 730 euros par an (+1,1 % en euros constants par rapport à 2012), la première augmentation depuis le début de la crise économique en 2008. Les actifs occupés ont bénéficié d'une hausse de leurs revenus salariaux, grâce à une augmentation des heures travaillées sur l'année.
Après deux années consécutives de baisse, le taux de pauvreté des retraités a légèrement augmenté en 2013 (7,9 % contre 7,7 % en 2012), car la revalorisation du minimum vieillesse a été moindre que les années précédentes. Le taux de pauvreté chez les actifs occupés a légèrement diminué à 7,6 % contre 8 %.
Le taux de pauvreté chez les enfants de moins de 18 ans a fléchi pour la première fois depuis la crise de 2008 (-0,8 point à 19,6 %). Cette baisse s'observe particulièrement chez les enfants vivant dans une famille monoparentale, dont le taux de pauvreté a diminué de 3,6 points à 39,6 %. Les 10 % des personnes les plus aisées ont eu un niveau de vie supérieur à 37 200 euros (-1,8 %), soit 3,5 fois plus que le niveau de vie des 10 % plus modestes (l'écart était de 3,6 en 2012).
Télécharger l'étude « Revenus fiscaux et sociaux » de l'Insee.
Les personnes les plus aisées ont, de leur côté, vu leur niveau de vie diminuer en raison d'une baisse marquée des revenus du patrimoine (dividendes, intérêts...) et de la hausse des impôts. Ce qui fait que « la réduction des inégalités, amorcée en 2012, s'est accentuée en 2013 », selon l'étude « Revenus fiscaux et sociaux » de l'Institut. A 14 %, le taux de pauvreté est en baisse de 0,3 point par rapport à celui de 2012 (14,3 %, corrigé à la hausse de 0,4 point).
Pour l'association ATD Quart Monde, « il s'agit surtout d'une diminution mathématique ». « Une baisse de 0,3 % ne peut pas se constater sur le terrain, les pauvres n'ont pas du tout vu leur situation changer », a-t-elle réagi dans un communiqué.
L' « intensité » de la pauvreté a également diminué en 2013 selon l'Insee, en raison notamment de la revalorisation de certaines prestations destinées aux plus modestes (RSA et allocation logement) : le niveau de vie médian des 8,6 millions de personnes pauvres a légèrement augmenté pour se rapprocher du seuil de pauvreté. Ce seuil, qui correspond à 60 % du niveau de vie médian de la population, s'est élevé à 1 000 euros par mois.
Près de 65 % des ménages bénéficiaires du Revenu de solidarité active socle (RSA), et 46 % des ménages qui perçoivent le minimum vieillesse vivent en dessous du seuil de pauvreté.
C'est parmi les chômeurs et les adultes de moins de 30 ans que la pauvreté a le plus reculé (-1,4 point à 37,3 % pour les premiers), en raison notamment d'une augmentation des montants d'allocations chômage perçues. Car, à la fin 2013, les personnes au chômage étaient plus âgées en moyenne que fin 2012, elles avaient davantage cotisé avant d'être au chômage et étaient donc mieux indemnisées.
Comme le niveau de vie a légèrement augmenté dans le bas de l'échelle, mais diminué dans le haut, le niveau de vie médian de l'ensemble de la population est resté quasiment inchangé par rapport à 2012, à 20 000 euros par an (1 667 euros par mois) : une moitié de la population gagne moins, la seconde gagne plus.
Les 10 % des personnes les plus modestes ont eu un niveau de vie inférieur à 10 730 euros par an (+1,1 % en euros constants par rapport à 2012), la première augmentation depuis le début de la crise économique en 2008. Les actifs occupés ont bénéficié d'une hausse de leurs revenus salariaux, grâce à une augmentation des heures travaillées sur l'année.
Après deux années consécutives de baisse, le taux de pauvreté des retraités a légèrement augmenté en 2013 (7,9 % contre 7,7 % en 2012), car la revalorisation du minimum vieillesse a été moindre que les années précédentes. Le taux de pauvreté chez les actifs occupés a légèrement diminué à 7,6 % contre 8 %.
Le taux de pauvreté chez les enfants de moins de 18 ans a fléchi pour la première fois depuis la crise de 2008 (-0,8 point à 19,6 %). Cette baisse s'observe particulièrement chez les enfants vivant dans une famille monoparentale, dont le taux de pauvreté a diminué de 3,6 points à 39,6 %. Les 10 % des personnes les plus aisées ont eu un niveau de vie supérieur à 37 200 euros (-1,8 %), soit 3,5 fois plus que le niveau de vie des 10 % plus modestes (l'écart était de 3,6 en 2012).
Télécharger l'étude « Revenus fiscaux et sociaux » de l'Insee.
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