Édition du jeudi 14 février 2013
Le Sénat donne son feu vert à la création de l'écotaxe poids lourds
Le Sénat a adopté mardi dernier, en procédure accélérée, le projet de loi « portant diverses dispositions en matière d’infrastructures et de services de transport », qui instaure notamment l’écotaxe poids lourds, répercutée des transporteurs vers les chargeurs, via une majoration forfaitaire des factures. L'ensemble du texte, défendu par le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, a été adopté à l'unanimité.
Le projet de loi (voir Maire info du 11 février) prévoit plusieurs dispositions en matière d'infrastructures et de services de transports, afin de renforcer « la prise en compte du développement durable, la lutte contre les risques écologiques et la protection des salariés ».
Issue du Grenelle de l'environnement, l'écotaxe doit théoriquement s'appliquer à partir de juillet, mais les professionnels réclament un report aux camions de 3,5 tonnes et plus circulant sur le réseau national non-payant (essentiellement les routes nationales, départementales et communales), selon des barèmes kilométriques. Ces barèmes devraient varier entre 8 et 14 centimes du kilomètre, selon des valeurs indicatives récemment diffusées par le ministère des Transports. « Cette majoration forfaitaire est la moins mauvaise des solutions », a estimé le rapporteur du texte, Roland Ries (PS).
Au nom de l'UMP, Marie-Hélène des Egaulx a fait valoir que le recouvrement de l'écotaxe était « un formidable défi technologique » et que « les camions étrangers devront y contribuer ». Elle engendrera « 1,2 milliard de recettes, qui serviront à financer nos infrastructures », a-t-elle souligné.
Les sénateurs UMP avaient pourtant déployé une batterie d'amendements pour exonérer certaines catégories de véhicules. Seuls les véhicules appartenant à l'Etat ou aux collectivités affectés à l'entretien et à l'exploitation des routes devraient être finalement exonérés.
Dans le domaine maritime, les règles sociales et de sécurité que la France peut imposer aux navires étrangers qui viennent travailler dans ses eaux « sont étendues à tous les navires utilisés pour fournir dans les eaux territoriales ou intérieures françaises des prestations de service », a précisé Roland Ries.
Cette notion de services englobe aussi bien les travaux portuaires et en mer, comme par exemple l'installation d'éoliennes, que les activités à caractère commercial, a-t-il précisé.
Le projet de loi prévoit aussi d'apporter des réponses au problème des navires abandonnés dans les ports. Il oblige les propriétaires de navires évoluant dans les eaux françaises à souscrire une assurance ou une garantie financière en cas de pollution par hydrocarbures.
Télécharger le texte adopté.
Le projet de loi (voir Maire info du 11 février) prévoit plusieurs dispositions en matière d'infrastructures et de services de transports, afin de renforcer « la prise en compte du développement durable, la lutte contre les risques écologiques et la protection des salariés ».
Issue du Grenelle de l'environnement, l'écotaxe doit théoriquement s'appliquer à partir de juillet, mais les professionnels réclament un report aux camions de 3,5 tonnes et plus circulant sur le réseau national non-payant (essentiellement les routes nationales, départementales et communales), selon des barèmes kilométriques. Ces barèmes devraient varier entre 8 et 14 centimes du kilomètre, selon des valeurs indicatives récemment diffusées par le ministère des Transports. « Cette majoration forfaitaire est la moins mauvaise des solutions », a estimé le rapporteur du texte, Roland Ries (PS).
Au nom de l'UMP, Marie-Hélène des Egaulx a fait valoir que le recouvrement de l'écotaxe était « un formidable défi technologique » et que « les camions étrangers devront y contribuer ». Elle engendrera « 1,2 milliard de recettes, qui serviront à financer nos infrastructures », a-t-elle souligné.
Les sénateurs UMP avaient pourtant déployé une batterie d'amendements pour exonérer certaines catégories de véhicules. Seuls les véhicules appartenant à l'Etat ou aux collectivités affectés à l'entretien et à l'exploitation des routes devraient être finalement exonérés.
Dans le domaine maritime, les règles sociales et de sécurité que la France peut imposer aux navires étrangers qui viennent travailler dans ses eaux « sont étendues à tous les navires utilisés pour fournir dans les eaux territoriales ou intérieures françaises des prestations de service », a précisé Roland Ries.
Cette notion de services englobe aussi bien les travaux portuaires et en mer, comme par exemple l'installation d'éoliennes, que les activités à caractère commercial, a-t-il précisé.
Le projet de loi prévoit aussi d'apporter des réponses au problème des navires abandonnés dans les ports. Il oblige les propriétaires de navires évoluant dans les eaux françaises à souscrire une assurance ou une garantie financière en cas de pollution par hydrocarbures.
Télécharger le texte adopté.
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