Édition du vendredi 29 mars 2019
Le salaire net moyen des territoriaux augmente, mais reste inférieur à celui des personnels de l'État et des hôpitaux
Le salaire net moyen en équivalent temps plein (EQTP) dans la fonction publique territoriale a progressé de 1% en euros constants entre 2016 et 2017. Il s'élève à 1 940 euros par mois. C’est ce qu’indique l’Insee dans une étude rendue publique hier. Selon ce document, le salaire moyen des agents des collectivités reste en deça de celui des personnels de la fonction publique de l’État (2 560 euros par mois, en hausse de 1,1 %) et de celui des agents de la fonction publique hospitalière (2 290 euros par mois, en progression de 0,3%). Le salaire net moyen des salariés de la FPT est également inférieur à celui de l'ensemble des personnels de la fonction publique. Le salaire net moyen en EQTP perçu par les 5,7 millions d'agents publics, tous statuts confondus (fonctionnaires, contractuels, bénéficiaires de contrats aidés…), s’élève, en effet, à 2 280 euros par moi (+ 1,9 % en euros courants par rapport à 2016). Cette dernière hausse est le reflet, selon les auteurs de l'étude, « des progressions salariales individuelles, des variations de la structure d'emploi, notamment en termes de statut, des départs à la retraite et des recrutements » . En outre, précise l'Insee, en 2017, « les salaires sont soutenus par les augmentations de la valeur du point d’indice ainsi que par la poursuite de l’application du protocole PPCR (Parcours professionnels, carrières et rémunérations) » par les employeurs publics.
Selon l’Insee, les écarts entre les moyennes salariales constatées au sein de chaque versant s’expliquent essentiellement par « les différences de structure en termes de catégorie hiérarchique, de statut et de type d'emploi occupé ». Ainsi, avec trois quarts des agents relevant de la catégorie C, la FPT se caractérise par des moyennes de salaire nettement plus basses que celles observées dans la FPE, où six agents sur dix (notamment les enseignants) appartiennent à la catégorie A.
Autre indicateur analysé par l’Insee : la rémunération moyenne des personnes en place dans la fonction publique (RMPP). Cette donnée statistique – calculée à partir de l'évolution moyenne de la rémunération des agents présents deux années consécutives chez le même employeur et avec la même quotité de travail – traduit les évolutions salariales au niveau individuel (promotions, changement d’indice, ancienneté…). En 2017, la RMPP a connu une hausse de 1,8% dans la fonction publique territoriale. Elle était de 2,4 % dans la FPE et 1,3 % dans la FPH. Pour l’ensemble de la fonction publique, la RMPP a augmenté de 1,9% en euros constants en 2017, après une progression de 1,5 % enregistré en 2016.
Selon l’Insee, les écarts entre les moyennes salariales constatées au sein de chaque versant s’expliquent essentiellement par « les différences de structure en termes de catégorie hiérarchique, de statut et de type d'emploi occupé ». Ainsi, avec trois quarts des agents relevant de la catégorie C, la FPT se caractérise par des moyennes de salaire nettement plus basses que celles observées dans la FPE, où six agents sur dix (notamment les enseignants) appartiennent à la catégorie A.
Autre indicateur analysé par l’Insee : la rémunération moyenne des personnes en place dans la fonction publique (RMPP). Cette donnée statistique – calculée à partir de l'évolution moyenne de la rémunération des agents présents deux années consécutives chez le même employeur et avec la même quotité de travail – traduit les évolutions salariales au niveau individuel (promotions, changement d’indice, ancienneté…). En 2017, la RMPP a connu une hausse de 1,8% dans la fonction publique territoriale. Elle était de 2,4 % dans la FPE et 1,3 % dans la FPH. Pour l’ensemble de la fonction publique, la RMPP a augmenté de 1,9% en euros constants en 2017, après une progression de 1,5 % enregistré en 2016.
E.Q.
Accéder à l'étude.Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
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