Édition du mercredi 2 mai 2018
Le Premier ministre et ses services s'installent dans le Cher pour trois jours
Édouard Philippe et la plupart de ses conseillers s'installent pour trois jours dans le Cher, d’aujourd’hui à vendredi, pour une « délocalisation » de Matignon, lors de laquelle le Premier ministre et sa garde rapprochée doivent sillonner le département.
Le chef du gouvernement doit commencer son périple ce matin avec la visite d'un marché aux bestiaux à Sancoins, dans le sud-est du département, avant une visite d'une exploitation agricole et des échanges avec les acteurs agricoles locaux. Le Premier ministre doit se rendre cet après-midi à l'abbaye de Noirlac, pour défendre le tourisme culturel, et dans une maison de santé pluridisciplinaire, alors que le Cher est particulièrement frappé par les difficultés à trouver des médecins. Dans l'entourage du Premier ministre, on loue cette « délocalisation pour se confronter aux Français et aux questions qu'ils se posent dans les politiques gouvernementales ».
Une première expérience avait été testée en à l'automne, dans le Lot : à l'issue de la deuxième Conférence nationale des territoires organisée le 12 décembre à Cahors, le chef du gouvernement avait fait une tournée en plusieurs étapes du département. Il était alors accompagné de plusieurs ministres et de la quasi-totalité de son cabinet.
Pour cette deuxième édition de « délocalisation », le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, le secrétaire d'État chargé du numérique, Mounir Mahjoubi, son homologue auprès du ministre de l'Économie et des Finances, Delphine Gény-Stephann, et celui auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics, Olivier Dussopt, sont attendus sur place.
Demain, une partie de la délégation ministérielle doit notamment visiter un laboratoire et échanger avec des élèves entrepreneurs, alors que les trois jours de séminaire doivent mettre l'accent sur le volet économique, dans un département où un quart de la population est employé dans l'industrie.
Un déplacement à Vierzon, l'une des 222 villes bénéficiaires du « plan action cœur de ville » est également prévu.
Vendredi matin, Édouard Philippe et Bruno Le Maire doivent enfin se rendre dans un centre de ressources technologiques à Bourges, la préfecture de ce département du centre de la France.
En parallèle du programme du Premier ministre, la plupart de ses conseillers vont également enchaîner leurs propres visites, chacun en rapport avec son domaine de compétence, « pour prendre du temps et trouver des solutions innovantes auxquelles on ne pense pas toujours à Paris », indique-t-on dans l'entourage du chef du gouvernement.
L'objectif est également de créer des liens avec les représentants de l'État sur le territoire, afin d'avoir des « capteurs », notamment pour identifier les difficultés de mise en œuvre des politiques gouvernementales.
Deux autres délocalisations des services du Premier ministre doivent avoir lieu en juin et en juillet, mais pas forcément dans des départements ruraux comme les deux premières, précise par ailleurs l’entourage du Premier ministre.
D'autres initiatives de ce genre ont eu lieu par le passé pour tenter de sortir le pouvoir de Paris et de le rapprocher des citoyens. Ainsi, en septembre 2007, quelques mois après son élection à la présidence de la République, Nicolas Sarkozy avait notamment organisé un Conseil des ministres délocalisé à Strasbourg. (AFP)
Le chef du gouvernement doit commencer son périple ce matin avec la visite d'un marché aux bestiaux à Sancoins, dans le sud-est du département, avant une visite d'une exploitation agricole et des échanges avec les acteurs agricoles locaux. Le Premier ministre doit se rendre cet après-midi à l'abbaye de Noirlac, pour défendre le tourisme culturel, et dans une maison de santé pluridisciplinaire, alors que le Cher est particulièrement frappé par les difficultés à trouver des médecins. Dans l'entourage du Premier ministre, on loue cette « délocalisation pour se confronter aux Français et aux questions qu'ils se posent dans les politiques gouvernementales ».
Une première expérience avait été testée en à l'automne, dans le Lot : à l'issue de la deuxième Conférence nationale des territoires organisée le 12 décembre à Cahors, le chef du gouvernement avait fait une tournée en plusieurs étapes du département. Il était alors accompagné de plusieurs ministres et de la quasi-totalité de son cabinet.
Pour cette deuxième édition de « délocalisation », le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, le secrétaire d'État chargé du numérique, Mounir Mahjoubi, son homologue auprès du ministre de l'Économie et des Finances, Delphine Gény-Stephann, et celui auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics, Olivier Dussopt, sont attendus sur place.
Demain, une partie de la délégation ministérielle doit notamment visiter un laboratoire et échanger avec des élèves entrepreneurs, alors que les trois jours de séminaire doivent mettre l'accent sur le volet économique, dans un département où un quart de la population est employé dans l'industrie.
Un déplacement à Vierzon, l'une des 222 villes bénéficiaires du « plan action cœur de ville » est également prévu.
Vendredi matin, Édouard Philippe et Bruno Le Maire doivent enfin se rendre dans un centre de ressources technologiques à Bourges, la préfecture de ce département du centre de la France.
En parallèle du programme du Premier ministre, la plupart de ses conseillers vont également enchaîner leurs propres visites, chacun en rapport avec son domaine de compétence, « pour prendre du temps et trouver des solutions innovantes auxquelles on ne pense pas toujours à Paris », indique-t-on dans l'entourage du chef du gouvernement.
L'objectif est également de créer des liens avec les représentants de l'État sur le territoire, afin d'avoir des « capteurs », notamment pour identifier les difficultés de mise en œuvre des politiques gouvernementales.
Deux autres délocalisations des services du Premier ministre doivent avoir lieu en juin et en juillet, mais pas forcément dans des départements ruraux comme les deux premières, précise par ailleurs l’entourage du Premier ministre.
D'autres initiatives de ce genre ont eu lieu par le passé pour tenter de sortir le pouvoir de Paris et de le rapprocher des citoyens. Ainsi, en septembre 2007, quelques mois après son élection à la présidence de la République, Nicolas Sarkozy avait notamment organisé un Conseil des ministres délocalisé à Strasbourg. (AFP)
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