Édition du jeudi 4 juin 2015
Le gouvernement lance une nouvelle campagne sur la sécurité aux passages à niveau
Encore 25 morts l’an dernier : année après année, et même si les chiffres sont en diminution, les passages à niveau tuent. En cause, selon la SNCF et le secrétariat d’État en charge des transports : les comportements risqués des usagers de la route, dans « 98 % des cas ».
Alain Vidalies, secrétaire d’État en charge des Transports, a réuni hier à Nantes le premier comité ministériel sur la sécurité aux passages à niveau, afin de « faire le bilan des actions menées, analyser les résultats obtenus et identifier les progrès à réaliser ». Le gouvernement souhaite en effet mener, en collaboration avec SNCF Réseaux (ex-RFF) et les élus locaux une politique alliant la sensibilisation à des mesures de sécurisation. Le rôle des maires, sur cette question, est loin d’être anecdotique, souligne le ministère qui rappelle que « 70 % des passages à niveau se situent sur des voies communales ».
Il existe encore 4 500 passages à niveau (sur 15 000) qui ne sont pas équipés de barrières et de feux de signalisation. La première des actions à mener est donc d’aller vers la suppression rapide de ces passages à niveau hautement dangereux. Mais cela ne suffira pas à régler le problème : qu’ils soient automobilistes, cyclistes ou motards, de nombreux usagers de la route n’hésitent toujours pas à franchir les passages à niveau alors que le feu rouge clignote, voire alors que les barrières sont en train de s’abaisser. En cause, ou bien une vitesse excessive à l’approche du passage à niveau, ou bien, tout simplement, l’impatience et la volonté de ne pas rester bloqué à attendre que le train passe. Sur ce sujet, SNCF Réseau a récemment dévoilé les résultats d’une enquête étonnante montrant que le temps d’attente perçu par les automobilistes est très largement supérieur au temps d’attente réel : les automobilistes ont en moyenne l’impression de rester bloqués plus de trois minutes, alors qu’en réalité les barrières restent fermées pendant… 45 secondes.
Le ministère va donc relancer des campagnes d’information et de sécurisation pour rappeler que « les passages à niveau ne sont pas des carrefours comme les autres », que les trains roulent parfois à 160 km/h même en zone urbaine et qu’il faut entre 800 m et un kilomètre à un train pour s’arrêter lorsqu’il roule à 90 km/h. Mais la sensibilisation ne suffira sans doute pas, et le ministère va lancer d’autres actions : l’intégration dans les GPS des informations relatives aux passages à niveau ou l’amélioration de la signalisation des téléphones situés aux abords des passages à niveau, dont les automobilistes ignorent le plus souvent l’existence. Ces téléphones permettent de prévenir immédiatement la régulation de la SNCF d’une situation dangereuse.
Le secrétaire d’État a également demandé à SNCF Réseau et à la Sécurité routière de faire le bilan, avant la fin de l’année, des « 42 radars de vitesse et 75 radars de franchissement » qui ont été installés ces derniers mois à proximité des passages à niveau.
Alain Vidalies, secrétaire d’État en charge des Transports, a réuni hier à Nantes le premier comité ministériel sur la sécurité aux passages à niveau, afin de « faire le bilan des actions menées, analyser les résultats obtenus et identifier les progrès à réaliser ». Le gouvernement souhaite en effet mener, en collaboration avec SNCF Réseaux (ex-RFF) et les élus locaux une politique alliant la sensibilisation à des mesures de sécurisation. Le rôle des maires, sur cette question, est loin d’être anecdotique, souligne le ministère qui rappelle que « 70 % des passages à niveau se situent sur des voies communales ».
Il existe encore 4 500 passages à niveau (sur 15 000) qui ne sont pas équipés de barrières et de feux de signalisation. La première des actions à mener est donc d’aller vers la suppression rapide de ces passages à niveau hautement dangereux. Mais cela ne suffira pas à régler le problème : qu’ils soient automobilistes, cyclistes ou motards, de nombreux usagers de la route n’hésitent toujours pas à franchir les passages à niveau alors que le feu rouge clignote, voire alors que les barrières sont en train de s’abaisser. En cause, ou bien une vitesse excessive à l’approche du passage à niveau, ou bien, tout simplement, l’impatience et la volonté de ne pas rester bloqué à attendre que le train passe. Sur ce sujet, SNCF Réseau a récemment dévoilé les résultats d’une enquête étonnante montrant que le temps d’attente perçu par les automobilistes est très largement supérieur au temps d’attente réel : les automobilistes ont en moyenne l’impression de rester bloqués plus de trois minutes, alors qu’en réalité les barrières restent fermées pendant… 45 secondes.
Le ministère va donc relancer des campagnes d’information et de sécurisation pour rappeler que « les passages à niveau ne sont pas des carrefours comme les autres », que les trains roulent parfois à 160 km/h même en zone urbaine et qu’il faut entre 800 m et un kilomètre à un train pour s’arrêter lorsqu’il roule à 90 km/h. Mais la sensibilisation ne suffira sans doute pas, et le ministère va lancer d’autres actions : l’intégration dans les GPS des informations relatives aux passages à niveau ou l’amélioration de la signalisation des téléphones situés aux abords des passages à niveau, dont les automobilistes ignorent le plus souvent l’existence. Ces téléphones permettent de prévenir immédiatement la régulation de la SNCF d’une situation dangereuse.
Le secrétaire d’État a également demandé à SNCF Réseau et à la Sécurité routière de faire le bilan, avant la fin de l’année, des « 42 radars de vitesse et 75 radars de franchissement » qui ont été installés ces derniers mois à proximité des passages à niveau.
F.L.
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