Édition du vendredi 18 janvier 2013
Le Gart refuse toute remise en cause du versement transport
Lors des vÅ“ux du Gart (Groupement des autorités responsables de transport, qui regroupe les élus en charge des transports), son président Roland Ries, maire de Strasbourg, a fait le point de l’année écoulée et des grandes questions en suspens dans le domaine du transport urbain, devant le ministre des Transports et le président de la SNCF notamment.
Le point dont le Gart se félicite le plus est « l’augmentation constante de la fréquentation des réseaux de transport » (+4,6% en 2012 après une croissance de 5,3% en 2011). Le transport public joue donc, pour Roland Ries, « le rôle d’un amortisseur de crise pour nos concitoyens victimes du renchérissement » du prix des carburants.
Mais le maire de Strasbourg a également pointé les « nombreuses menaces » qui pèsent sur le secteur, en particulier « la remise en cause du versement transport » à l’occasion des discussions sur le pacte de compétitivité. Rappelant que le versement transport (payé par les entreprises de plus de neuf salariés aux collectivités pour financer le transport) permet de « garantir le droit au transport » et qu’il « rend service aux entreprises en transportant leurs salariés », Roland Ries a affirmé « avec force » que « les élus du Gart, toutes tendances confondues, n’accepteront aucune remise en cause » de cette taxe.
Si de nombreuses mesures prises récemment vont dans le sens des demandes du Gart (augmentation du budget de l’Agence de financement des infrastructures de transport de 4% en 2013, lancement d’un nouvel appel à projets pour le transport urbain doté d’une enveloppe de 450 millions d’euros, etc.), d’autres sont en revanche « de mauvais signaux ». En particulier, l’augmentation de la TVA de 7 à 10% pour le transport public. Autre motif d’insatisfaction pour le Gart : le fait que les régions ne bénéficient pas d’une compensation suffisante pour assumer la compétence du TER – alors qu’elles sont financièrement « étranglées ». Ou le fait que l’acte III de la décentralisation ne prévoit pas la dépénalisation et la décentralisation des amendes de stationnement, mesure réclamée par le Gart depuis des années.
Le maire de Strasbourg a toutefois estimé qu’il fallait « se garder du pessimisme », et que « tous les espoirs sont permis, dans la mesure où ils sont réalistes et crédibles ».
Le point dont le Gart se félicite le plus est « l’augmentation constante de la fréquentation des réseaux de transport » (+4,6% en 2012 après une croissance de 5,3% en 2011). Le transport public joue donc, pour Roland Ries, « le rôle d’un amortisseur de crise pour nos concitoyens victimes du renchérissement » du prix des carburants.
Mais le maire de Strasbourg a également pointé les « nombreuses menaces » qui pèsent sur le secteur, en particulier « la remise en cause du versement transport » à l’occasion des discussions sur le pacte de compétitivité. Rappelant que le versement transport (payé par les entreprises de plus de neuf salariés aux collectivités pour financer le transport) permet de « garantir le droit au transport » et qu’il « rend service aux entreprises en transportant leurs salariés », Roland Ries a affirmé « avec force » que « les élus du Gart, toutes tendances confondues, n’accepteront aucune remise en cause » de cette taxe.
Si de nombreuses mesures prises récemment vont dans le sens des demandes du Gart (augmentation du budget de l’Agence de financement des infrastructures de transport de 4% en 2013, lancement d’un nouvel appel à projets pour le transport urbain doté d’une enveloppe de 450 millions d’euros, etc.), d’autres sont en revanche « de mauvais signaux ». En particulier, l’augmentation de la TVA de 7 à 10% pour le transport public. Autre motif d’insatisfaction pour le Gart : le fait que les régions ne bénéficient pas d’une compensation suffisante pour assumer la compétence du TER – alors qu’elles sont financièrement « étranglées ». Ou le fait que l’acte III de la décentralisation ne prévoit pas la dépénalisation et la décentralisation des amendes de stationnement, mesure réclamée par le Gart depuis des années.
Le maire de Strasbourg a toutefois estimé qu’il fallait « se garder du pessimisme », et que « tous les espoirs sont permis, dans la mesure où ils sont réalistes et crédibles ».
F.L.
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