Édition du jeudi 31 mars 2016
La réouverture exceptionnelle des listes électorales en 2015 a bénéficié à près de 830 000 électeurs
La réouverture exceptionnelle des listes électorales, l’an passé, a permis à près de 830 000 électeurs de s’y inscrire (jusqu’en septembre 2015) et de bénéficier de cette mesure pour voter lors des dernières élections régionales. Ce qui représente 1,9 % de l’électorat, selon une étude que l’Insee vient de publier.
Pour rappel, la révision électorale exceptionnelle votée par le Parlement en juillet dernier avait pour objectif de répondre à la situation créée par le décalage des élections régionales au mois de décembre (du fait de la création des nouvelles régions). Les inscriptions sur les listes électorales étant traditionnellement closes le 31 décembre, on aurait donc voté cet hiver, si les choses étaient restées en l’état, à partir d’une liste établie un an avant le scrutin. Pour l’éviter, toutes les inscriptions reçues entre les 1er janvier et 30 septembre derniers étaient donc recevables (lire Maire info des 15 et 20 juillet et 2 septembre 2015).
Ainsi, sur les 830 000 électeurs ayant profité de la mesure de révision, 177 000 personnes se sont inscrites « spontanément » - soit pour la première fois, soit après une période de non-inscription – et 649 000 ont pu s’inscrire dans la commune où elles venaient d’emménager. Parmi ces nouveaux inscrits, 445 000 jeunes ayant atteint 18 ans entre le 22 mars 2015 et le 5 décembre 2015 ont été inscrits d’office. Dans le même temps, 295 000 électeurs ont été radiés suite à un décès ou à la perte de leur droit de vote (18 000).
Par la suite, une deuxième phase de révision a été enclenchée entre le 1er octobre et le 31 décembre. Les demandes d’inscriptions déposées durant cette période ne permettaient pas, cette fois, de voter pour les élections régionales mais à compter du 1er mars 2016. Au total, 263 000 nouvelles inscriptions ont été recensées, soit moins que le nombre de radiations (291 000). « Ainsi, comme pour les révisions précédentes, une partie non négligeable des électeurs a continué de s’inscrire en toute fin d’année », rappelle l’Institut.
Au total, après les deux phases de révision des listes électorales et « après avoir baissé légèrement lors de la révision électorale 2014-2015, l’électorat progresse modérément sur l’ensemble de la révision 2015-2016 », observe l’Insee. Il atteint 44,8 millions d’électeurs au 1er mars 2016, soit 211 000 électeurs supplémentaires (dont 885 000 nouveaux inscrits) et une progression de 0,5 % par rapport à l’année précédente.
Rappelons qu'une réforme des procédures d'inscription sur les listes électorales est imminente. Trois propositions de loi ont été déposées au Parlement dans ce sens en décembre dernier. Pour répondre à la problématique de la non-inscription de près de 10 millions d'électeurs, les auteurs de ces textes préconisent notamment d'instituer un répertoire électoral unique tenu par l'Insee.
Accéder à l’étude de l’Insee.
Pour rappel, la révision électorale exceptionnelle votée par le Parlement en juillet dernier avait pour objectif de répondre à la situation créée par le décalage des élections régionales au mois de décembre (du fait de la création des nouvelles régions). Les inscriptions sur les listes électorales étant traditionnellement closes le 31 décembre, on aurait donc voté cet hiver, si les choses étaient restées en l’état, à partir d’une liste établie un an avant le scrutin. Pour l’éviter, toutes les inscriptions reçues entre les 1er janvier et 30 septembre derniers étaient donc recevables (lire Maire info des 15 et 20 juillet et 2 septembre 2015).
Ainsi, sur les 830 000 électeurs ayant profité de la mesure de révision, 177 000 personnes se sont inscrites « spontanément » - soit pour la première fois, soit après une période de non-inscription – et 649 000 ont pu s’inscrire dans la commune où elles venaient d’emménager. Parmi ces nouveaux inscrits, 445 000 jeunes ayant atteint 18 ans entre le 22 mars 2015 et le 5 décembre 2015 ont été inscrits d’office. Dans le même temps, 295 000 électeurs ont été radiés suite à un décès ou à la perte de leur droit de vote (18 000).
Par la suite, une deuxième phase de révision a été enclenchée entre le 1er octobre et le 31 décembre. Les demandes d’inscriptions déposées durant cette période ne permettaient pas, cette fois, de voter pour les élections régionales mais à compter du 1er mars 2016. Au total, 263 000 nouvelles inscriptions ont été recensées, soit moins que le nombre de radiations (291 000). « Ainsi, comme pour les révisions précédentes, une partie non négligeable des électeurs a continué de s’inscrire en toute fin d’année », rappelle l’Institut.
Au total, après les deux phases de révision des listes électorales et « après avoir baissé légèrement lors de la révision électorale 2014-2015, l’électorat progresse modérément sur l’ensemble de la révision 2015-2016 », observe l’Insee. Il atteint 44,8 millions d’électeurs au 1er mars 2016, soit 211 000 électeurs supplémentaires (dont 885 000 nouveaux inscrits) et une progression de 0,5 % par rapport à l’année précédente.
Rappelons qu'une réforme des procédures d'inscription sur les listes électorales est imminente. Trois propositions de loi ont été déposées au Parlement dans ce sens en décembre dernier. Pour répondre à la problématique de la non-inscription de près de 10 millions d'électeurs, les auteurs de ces textes préconisent notamment d'instituer un répertoire électoral unique tenu par l'Insee.
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